Street Tombs - Reclusive Decay

Chronique CD album (32:39)

chronique Street Tombs - Reclusive Decay

Il y a les grandes marques, les grandes enseignes.

Et puis les petits artisans.

Les producteurs locaux.

 

Il en va des pommes, des oignons et de la binouze comme de la musique.

Ainsi, un débat enflammé sans intérêt a agité dernièrement votre webzine préféré concernant un groupe inconnu :

Local ou pas local ?

Hache ou épée ?

Grey's Anatomy ou The Boys ?

Ferme ta gueule ou ton claque merde ?

 

Un débat hourbeux (mi houleux / mi bourbeux) qui ne portait pas sur le Death Metal, cependant...  

Et vous allez voir, ça change tout, les dénominations, tout çaaaaaaaaaaa.

 

Bon, Street Tombs, niveau circuit court, c’est de la bouse.

Les mecs viennent de Santa Fé.

La taxe carbone est au top donc.

Le Death se cogne de l’écologie.

Faut dire.

A part pour faire du purin d’ortie avec le cadavre de Tatie.

 

Le Death ne s’envisage pas en terme de nationalité (quoique le swedeath), de région (quoique la Floride) ou de bled (quoique Göteborg).

Street Tombs pratique alors un Death typé, à priori genré et un poil universitaire.

Pas de quoi déboulonner une statue de LARS GORAN PETROV.

Car le côté académique du bouzin se retrouve dans une approche totalement oldschool et grouillante de la chose.

 

Ici, tout est composé pour envoyer des grosses pâtées de riffs fugacement dissonants en mode « j’ai écouté un peu l’Ange Morbide ».

Mais un peu, c’est tout.

Ainsi, Street Tombs ne casse pas la tête sur le schéma narratif. Les ambiances Mad Movies domine l’écran.

Le Death des Ricains sent alors les rues insalubres et les Champs de Maïs glauques. Si certains incultes y renifleront du Punk de sous les aisselles, perso, le Thrash de bennes à ordures y aura beaucoup plus de place.

 

On est dans le sauvage là.

Le style pratiqué ne fait pas rire, donc.

 

Bien campé dans ses bottes crottées, du chant, en passant par la basse, le style est fait pour séduire l’amateur de La Haine Est Dans Le Pré. Le riffing a beaucoup de responsabilité dans la dynamique d’ensemble, instaurant même une putain d’ambiance redneck démoniaque sur un "Volcanic Siege".

 

En six morceaux directs et rustiques, Street Tombs fait donc méchamment le job.

photo de Crom-Cruach
le 07/07/2023

2 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 07/07/2023 à 06:28:54

“La Haine Est Dans Le Pré” c’est un film de Matthieu K. avec Eddy Mitchel, c’est ça ? 😁

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 07/07/2023 à 10:21:16

Hé hé !

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