Sunami - LP

Chronique CD album (17:22)

chronique Sunami - LP

Avertissement : tout le monde a été blessé lors de l'écriture de cette chronique.

 

Ouep, c'est bien ça, attention les chatons, si vous pensiez qu'aujourd'hui était une bonne journée pour faire une découverte en physique des particules, vous pouvez changer de plan plus rapidement qu'un proton dans un accélérateur du CERN, parce que là, l'idée de base sera avant tout de parvenir à localiser ses quelques neurones en train de se bastonner dans le pit.

Alors certes, vous pourriez arguer qu'un accélérateur de particules n'est rien d'autre qu'un gigantesque circle pit de composants fondamentaux de la matière, mais chut, c'est ma chronique.

Bref. Sunami. San José, Californie ma gueule. Là, c'est leur premier LP, après quelques démos, cassettes et un split avec les p'tits gars de Gulch.

 

Et donc, pour résumer tout ça au mieux et au plus court, Sunami, c'est la foire à neuneu.

Mais genre c'est vraiment très bête, quoi, en s'engouffrant dans une formule de hardcore beatdown très bas du front dopé aux riffs gras du death à la limite du slam et aux neurones à qui on dit ciao.

 

Plus encore que Knocked Loose, les concerts de Sunami sont réputés comme étant de ceux où il vaut mieux éviter de faire partie de cette frange de la population pourvue d'une dentition ou de ce truc tellement con que sont les os. C'est si fragile, ces conneries. Parce que l'ambiance, c'est pied-bouche, talon-mâchoire, front-tibia, vous avez compris. Voyez plutôt :

 

 

Ce qui a commencé un peu comme une blague (avec des membres de pas mal de groupes bien établis dans la scène tout de même, voir la fiche de groupe), apparemment boosté par tiktok... et ben l'est toujours, tant tout est fait pour être débile. Et je n'arrive pas à écouter cet album sans revoir les images des concerts, clairement pas dans le care.

Bref, nul besoin que le propos ne se fasse trop développé, ce serait clairement hors-sujet, je vous laisse les joies de découvrir les breaks disséminés ici et là dans ce LP, jouer à la chasse au trésor des points de QI dans ces riffs dégueulasses et communier avec la grâce et la volupté de ces 17 minutes de douceur.

 

A écouter (live) sans se prendre la tête mais pour en prendre plein la gueule.

photo de Pingouins
le 07/03/2024

6 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 07/03/2024 à 13:20:15

"vous pourriez arguer qu'un accélérateur de particules n'est rien d'autre qu'un gigantesque circle pit de composants fondamentaux de la matière,"

🤣🤣🤣 Je suis fan !!!

Aldorus Berthier

Aldorus Berthier le 07/03/2024 à 14:59:05

Eh, j'suis sûr en creusant bien on devrait pouvoir trouver deux-trois amateurs de metal/punk qui se sont fait chercheurs au CNRS juste pour ça

Pingouins

Pingouins le 07/03/2024 à 15:05:12

Sur le moment ça m'a paru être une évidence ahah :D

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 07/03/2024 à 20:32:52

Le chant est à chier.

Pingouins

Pingouins le 08/03/2024 à 07:41:44

Il est pas fin du tout oui, mais au final je trouve que ça s'adapte pas mal à l'aspect turbo-débile en live. et après on va pas se mentir, ce genre de truc c'est pas sur enregistrement que ça passe le mieux.

daminoux

daminoux le 08/03/2024 à 09:07:37

c'est bas du front et c'est assumé pleinement. moi j'adore. 

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