Temple Of Baal - Verses Of Fire

Chronique CD album (58:56)

chronique Temple Of Baal - Verses Of Fire

Je ne vais pas me la jouer fin connaisseur du groupe parisien car je le découvre avec cet album.

De plus, je pense que les chevelus daignant poser un œil sur ma modeste chronique (faut être humble) sauront tout de ces méchants messieurs barbus habillés de noir : du nom de leur coiffeur à la marque de leur caleçon ivol.

Comme toutes les première fois, ça marque : la première cuite (malade), la première cigarette (malade), la première fois avec une fille (m... aladroit).

Alors, que je me cache dans un trou (de Baal) si cette première fois, placée sous le sceau du Métal Malin De La Mort, ne convient pas à la bienheureuse tolérance du Métalleux extrême moyen.

Mais, si d'aventure, les reproches pleuvaient comme les grenouilles du juste courroux divin, je retrouverai vite mes vieux réflexes : fuck off and die, autrement dit.

 

Tout d'abord, passons rapidement sur le côté underground de Temple Of Baal (lol) car avec une production canon comme la leur, z'ont pas dû enregistrer leur plaque au fond d'une cuve à mazout.

Ce n'est pas que je déplore le son très puissant de Verses Of Fire, au contraire même, mais bon il ne faut pas me faire prendre des Lassie pour des tavernes.

Le côté crachou s'exprime tout de même par un aspect un peu brouillon quand les Parisiens déchaînent les feux des Enfers. Pour ma part cette production un poil étouffante et brouillonne participe grandement à la qualité de l'album.

Le mélange Death/Black Metal donne également un caractère très personnel à la musique de ses serviteurs du Seth cananéen (Baal donc, aka Moloch ou Bel-Marduk pour les intimes).

Si la divinité antique a, entre autres attributions, celles d'un dieu de la tempête, les Parisiens ne semblent avoir retenu que cet aspect sur leur plaque.

En effet, Verses Of Fire met en avant une violence de tous les instants s’étalant parfois sur des morceaux longs (la palme à "Walls Of Fire" terminant l’album) ou utilisant des mid-tempos deatheux de bon aloi comme sur "Gnosis Of Fire". L’ambiance dégagée par l'ensemble est l’antithèse même du truc fait à la va vite. On distingue alors de rares mélodies judicieusement placées. Les coquins Parisiens y vont même de leur dédicace au "Angel Of Death" de Qui-Vous-Savez sur "Golden Wings Of Azazel".

 

On pourrait ainsi tartiner un nombre de qualificatifs conséquent pour décrire la musique de Temple Of Baal, parmi ceux-ci retenons : inquiétante, furieuse, mystique et haineuse.

L'écoute d'une seule traite de Verses Of Fire demeure toutefois assez éprouvante à cause de la longueur conséquente de l’album, rédhibitoire pour un impatient comme moi.

 

Comme une chronique de Metal extrême se doit, je pense, de comporter un certain nombre de termes plus ou moins techniques, je vais en coller quelques uns au hasard, pour votre entière satisfaction : blast, lead, growl, grunt, skankbeat, solo, backing vocal, Ave Satanas et Diabolo.

 

En conclusion, Temple Of Baal a su toucher mon petit cœur d’artichaut de Punkcoreux taquin par son manque de concession absolue et son côté hybride de trucs gras qui défouraillent sa botte de paille.

 

De la bombe de Baal donc.

photo de Crom-Cruach
le 04/02/2014

2 COMMENTAIRES

Cobra Commander

Cobra Commander le 05/02/2014 à 09:06:22

C'est d'la bonne!

Matt666

Matt666 le 12/06/2014 à 18:27:41

Ouep, du bon ! Faut écouter leur split avec Ritualization, le 1er titre (Ordeals of the void) est dément.

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