Tetrazepam - Spread Your Venom

Chronique Maxi-cd / EP (23:25)

chronique Tetrazepam - Spread Your Venom

En voilà une belle bande d’énervés du slip ! Ça nous vient d’Aquitaine, ça s’appelle Tetrazepam et ça dit faire du Brutal Hardcore. Pourquoi pas ? On fourre la galette dans le lecteur et on verra bien ce qu’il en retourne… Premier coup de caisse claire : on se rend compte que le son est sacrément fat pour un premier EP ! Qui en est responsable ? Mathieu Pascal, le gratteux de Gorod ! Eh bien on peut dire que ça commence bien.

 

La musique en elle-même est dans une veine metalcore bien goudronné, le bloc rythmique est en béton ; on retrouve bien la bonne vieille mandale dans les dents qu’on cherche avec le Hardcore. Les structures des morceaux et le son en lui-même me rappellent le dernier Primal Age, même si le travail mélodique n’est pas du tout du même genre chez Tetrazepam.

Car pour ce qui est du groove on tape plus du côté d’un Hatebreed, bien qu’on s’égare parfois dans des vocaux plus Death metal ("Fortune And Frame", "Uprising Of Masses"). On est avant tout ici dans une recherche d’efficacité, on ne se prend pas la tête avec quoi que ce soit d’alambiqué ou de plus ou moins sophistiqué, il faut que ça cogne et que ça mosh ! Les lascars du NYHC sont censés passer pour des patineurs artistiques ; on s’en rapproche parfois, par exemple sur l’éponyme où j’ai comme ressenti un esprit de Madball traîner quelque part dans la bataille.

 

On aura donc compris la volonté qu’a ce crew d’envoyer le pâté, l’intention y est, et on peut dire que l’essai est quasiment transformé. Quasiment ? Eh oui, il est vrai que Tetrazepam crache une rage bien vénère mais on tourne un peu en rond par moments… Le morceau "Element" fait apparaître deux featuring (Trash et Gwenou) dont l’un débarque avec des beuglements à la Roger Miret. Je n’ai rien contre cette voix mais ça tombe un peu comme un cheveu dans la soupe sur ce morceau.

 

Bref, le chipotage étant fait on peut redevenir raisonnable et admettre que ce premier EP envoie quand même du lourd ! Un son super patate, une putain d’énergie, un groove massif et l’odeur du trottoir fumant qui n’est jamais loin.

photo de Domain-of-death
le 21/06/2012

1 COMMENTAIRE

Niktareum

Niktareum le 21/06/2012 à 13:42:34

Après Lyzanxia, Tetrazepam. La pharmacopée sera toujours une source d'inspiration pour les groupes de métal. J'espère que l'écoute de l'album n'a pas le même effet que le comprimé... mais vu l'extrait ça n'a pas l'air d'être le cas.

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