The Orangeburg Massacre - Moorea

Chronique CD album (31:34)

chronique The Orangeburg Massacre - Moorea

Sous le nom d'une tragique histoire américaine (pour résumer, une ségrégation toujours présente en 1968 dans un club de bowling qui a provoqué une émeute faisant plusieurs mort) se cache un nouveau groupe de Hardcore/metal dont les influences déclarées sont Botch, Curl Up And Die et Refused. Autant dire que sur le papier, c'est plutôt intéressant ! Et sur le disque ?

 

Quand je dis "nouveau groupe" je mens un peu, car les 5 membres sont réunis depuis 2004, et ont déjà sorti 2 EPs avant de signer chez PLUTO RECORDS. Disons donc que Moorea est le premier essai "longue durée" du combo. Toujours est-il que The Orangeburg Massacre nous saute à la gorge d'emblée, "Archipelago" tourne à 100 à l'heure avec son hardcore burné et puissant. 2 minutes plus tard on enchaîne déjà sur "Science fiction year", qui dans l'idée me fait penser à Norma Jean. D'ailleurs, plusieurs passages de ce disque me feront penser à ce groupe. Il faut attendre le cinquième titre (mais seulement 10 minutes en durée totale) avant de tomber sur un titre calme, "Sereity far far later", qui démarre façon post-rock pour terminer post hardcore, à la "Botch". Le riff est accrocheur, et vous trotte dans la tête un petit moment. A peine le temps de vous reposer que "Mortal yes. Human no.", le titre le plus long de l'album (4:42) vous explose les oreilles, ça repart à 100 à l'heure et toute l'énergie du groupe, mélant un hardcore tonitruant à des riffs metal (Refused n'est vraiment pas loin), vous contamine et vous donne une sacrée envie frénétique de remuer la tête.

 

Arrivé à "Level 7 destroyer", on se dit que le chanteur n'a pas vraiment changé d'intonations de voix. Ce sera le cas durant tout l'album : malheureusement sa voix hurlée à souhait n'est pas suffisamment variée, dommage. "The catacombs" me fait encore penser à Norma Jean, dommage que certaines influences soient trop marquées ; en même temps, le tout est vraiment agréable à écouter, c'est "frais", ça en mets plein la gueule et j'aime ça. Et puis finalement, après 29 minutes on arrive déjà au dernier titre, "The great western train chase", qui encore une fois vous en balance plein la figure, avec un rockin' hardcore des plus excitants.

 

La durée minimale (31 minutes) de ce disque est finalement un atout pour The Orangeburg Massacre, car du coup on prend un sacré plaisir à se prendre toute cette violence bien foutue dans les esgourdes et écouter ce Moorea jusqu'à la fin. Dommage que par moments l'impression d'avoir déjà entendu tel ou tel riff diminue le bonheur de l'écoute.

photo de Pidji
le 05/01/2007

2 COMMENTAIRES

mat(taw)

mat(taw) le 07/01/2007 à 00:55:59

le titre écoutable sur la page myspace de pluto m'a donné envie d'en connaitre plus, ça a l'air sympa ce truc...

(((viking jazz)))

(((viking jazz))) le 07/01/2007 à 01:20:21

je confirme, cet album est très plaisant, on y retrouve tout les éléments propres au genre et ca passe comme une lettre a la poste !

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