Twenty Inch Burial - Radio Venom

Tous les pays ont leur groupe de Metalcore phare, et oui, même le Portugal n’échappe pas a cette règle, avec comme digne représentants les Twenty Inch Burial, groupe de Lisbonne qui sévit depuis l’an 2000, étant réputé pour ses concerts se terminant souvent en baston, (c’est Wikipedia qui le dit ! moi je répète).

Sixième album donc pour le quartet qui nous annonce déjà la sortie du prochain opus en 2008 ! Autant dire que ça chôme pas de l’autre coté des Pyrénées, leur réputation n’est donc pas qu’une légende. Mais penchant nous sur ce Radio Venom qui commence à toute berzingue comme on dit chez nous ! Sans perdre une minute le groupe rentre dans le lard avec la recette gagnante du bon groupe Metalcore bien cuisiné à la sauce Heavy : riffs mélodiques jamais trop brutaux, passages enjoués saupoudrés de chants clairs, passages de lovers, j’en passe et des meilleures … Bref vous voyez sûrement de quoi je veux parler sans trop rentrer dans les détails. A noter peut être : l’absence de mosh parts, qui sont quasi inexistantes durant les 12 titres qui composent ce RadioVenom, phénomène plutôt rare qui mérite d’être remarqué tout de même.

Autant dire que 20IB ne recherche pas l’originalité ultime et se content de faire et plutôt bien ce que déjà un grand nombre de groupe ont fait. C’est le genre de groupe à glisser dans un Blind-Test et vous êtes surs que tout le monde le confondra avec Still Remains, Bridge To Solace ou autre synonyme du genre. Ça sonne propre, à l’américaine même, rien ne dépasse, tout tombe au moment ou l’on s’y attend, c’est un peu le problème d’etre le clône d’un clône clôné d’un original…

Enfin, mis à part ce problème subjectif d’originalité, les 20IB mènent de main de maître leurs 45 minutes de « Heavy Trash Metal Hardcore » avec ses riffs et chants tous plus entraînants les uns que les autres! Ça s’écoute sans problème sans vraiment garder un souvenir de l’œuvre une fois arrivé à la fin de celle-ci. C’est un peu ça le problème. A voir en 2008 si le groupe trouvera sa marque de fabrique !