Vallenfyre - Splinters

Chronique CD album

chronique Vallenfyre - Splinters

Formé par des membres de Paradise Lost, un ex-Doom/Extinction of Mankind et un gugus de My Dying Bride, Vallenfyre a tout pour plaire sur le papier.

Vallenfyre s'est formé en 2009 et pas dans des conditions jaunes rigolotes : le père du chanteur étant atteint du crabe, cette saloperie qui n'est pas qu'un signe du zodiaque et qui ne tardera pas à l'emporter.

 

Rien d'étonnant alors que le groupe se fonde autour du goût immodéré de chacun pour un Death oldschool poisseux et particulièrement opaque. Fortement teinté d'une scène scandinave ayant eu son heure de gloire dans les 90's, ce second album de Vallenfyre flaire également la puanteur doucereuse d'un Triptykon dans ces passages doomy du caveau notamment avec l'ultra pesant et sinistre "Beneft".

Car Vallenfyre sait varier les (dé)plaisirs tout en étalant une prod. boueuse que seuls de rares groupes du genre, tel Asphyx, savent encore utiliser. Pour une fois, Kurt ballou n'a pas salopé son boulot en tombant dans le gros son générique.

 

Tour à tour lancinant et desquamé, sauvage comme une horde de boutonneux pillant une maison de retraite, même punky-crusty (le break de "Dragged To Gehenna" à deux minutes et des bananes et le morceau "Savages Arise") ou pas loin du Grind ("Thirst For Extinction"), Splinters aligne les morceaux de barbaques verdâtres, de grumeaux foutant en l'air la moindre pâte à crêpe malgré vos véloces coups de fouet.

Et mordiable, ce chant rocailleux retournerait le moindre compteur de bluettes de la crypte.

Les allergiques aux premiers Entombed conchieront le son des grattes, pas grave, ils ne méritent même pas le glaviot d'une gouge, ces chapons maubecs.

 

Rangez donc vos Congrégations de Grecs à la musique illisible avec les oreilles ou les Psalmodies de Pennsylvanie pour charcutier pas bio, les Rosbifs boulottent la viande de n'importe qui dans le style cette année avec un sens du grésillement délectable.

 

Oldschool rules, my baby.

 

Perso je me cogne du pedigree du chenil étalé dans la bio de la horde, Paradise Lost m'a toujours fortement gonflé, mais force est de constater que pour un « groupe du dimanche », Vallenfyre a posé ses burnes putrescentes sur l'autel sacrificiel, en faisant place nette autour, au milieu des morceaux de viscères pannés et d'yeux frits à la poêle.

 

Baraque à tripes.

photo de Crom-Cruach
le 12/11/2014

3 COMMENTAIRES

Botch

Botch le 12/11/2014 à 14:40:31

Excellent disque ! Sale, gras et catchy !!!! Une jouissance absolue ;)

Cobra Commander

Cobra Commander le 13/11/2014 à 10:58:34

Par contre, en live, c'est un peu mou de la branche...

Domain-Of-Death

Domain-Of-Death le 13/11/2014 à 11:27:45

J'ai découvert ce groupe il y a peu, et ça claque vraiment bien! J'adore leur style ;) Mais pas vu en live par contre...

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