Verdun - The Cosmic Escape of Admiral Masuka
Chronique Maxi-cd / EP (31:59)

- Style
Doom - Label(s)
Head Records - Date de sortie
19 juillet 2011 - Lieu d'enregistrement par Matthieu croux
- écouter via bandcamp
Attention, cette chronique comporte deux paragraphes bouffis de colère, qui ne s'adressent ni aux fans raisonnés ni aux chanteurs persuadés que les chros d'un scribouillard comme moi peuvent ruiner une carrière. Après de tels avertissements, libre à vous de continuer ou de me maudire à jamais.
Que les bataillons de groupies voulant se taper le chanteur se collent du saindoux dans les feuilles, car j'aime ni la voix du chanteur, ni qu'un ramassis de fausses septiques m'empêche de ne pas aimer la voix de quelqu'un.
Donc oui, je trouve la voix de David pas assez massive, dérangée et malsaine ; presque trop propre ou pas assez lointaine, ni assez fantomatique. Sa prestation est hurlée mais de trop loin, avec moins de désespoir que j'en imagine. C'est comme ça, j'y peux rien, alors laissez mes sales goûts de côté.
La monotonie du chant est par contre plaisante. Il y a cependant UN passage très bon, à la cinquième minute de "last standing man", où la voix se fait belle, presque toolienne, vaporeuse et comme c'est très bien amené musicalement, on ne s'attend pas du tout à un tel contraste. Même l'intro du dernier et troisième (seulement) morceau suivant ne réédite pas cela totalement. Mais là, pour ma part, c'est plus l'accord musique/chant qui n'est pas des mieux choisis, à leur place (oui carrément) je l'aurais joué flanger à mort, ultra lourd et abrasif... Cela dit, c'est plus cohérent sur la suite du morceau. Et je tiens à répéter que ce n'est que mon avis, que je ne détiens aucune vérité (enfin si mais bon, vous n'êtes pas encore prêts pour ça).
Sinon, quand je ne suis pas énervé, j'aime bien la musique lente, lourde et répétitive (si un jour je meurs c'est en sludge-core lent, lourd et répétitif que je veux me réincarner). Les rythmiques t'englobent la tête dans un pudding à la boue, prêt à être gobé par un garguanta descendu de sa montagne avec ses riffs de tronçonneuse grippée, ses martèlements résonnants jusque dans les marais.
Les trois titres s'enchaînent avec frénésie dans mes écoutilles avides de doom (même si je le préfère stoner/enfumé/bang à souhait), et pas forcément aussi metalisé que celui de verdun qui n'est jamais ennuyeux grâce aux variations de tempo, et au riffs hypnotiques, sans être ni lourds ni chiants (c'est souvent ça qui m'ennuie dans le doom metal forniquant avec le drone, souvent on obtient un sludge à larsen aussi destructeur d'oreilles que chiant).
Verdun ne réinvente rien en matière de grosse musique doom, mais le fait particulièrement bien ; et c'est bien là l'essentiel.
4 COMMENTAIRES
Kurton le 06/04/2012 à 17:41:41
Parpaing!
blasting Dennis le 07/04/2012 à 13:52:58
ouais parpaing! c'est bien vrai ça!!
pour ceu que ça intéresserait vous pouvez lire une interview de Verdun sur Blasting days, ici :
http://theblastingdays.blogspot.fr/2012/03/verdun-cosmic-escape-of-admiral-masuka.html
R. Savary le 07/04/2012 à 17:26:21
MONARCH reste le maître !
sepulturastaman le 07/04/2012 à 18:08:39
Enfin Monarch ça fait plus en béton armée dans lequel tu viens t'écraser que parpaing lancé en pleine gueule.
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