X Japan - Jealousy

Chronique CD album (51:23)

chronique X Japan - Jealousy

1991, l’année de tous les possibles. Serge Gainsbourg meurt, Ed Sheeran nait, j’ai 4 ans, et X Japan sort son nouvel album, dont nous allons parler aujourd’hui. Pourquoi ? Car j’ai déjà parlé de Blue Blood et qu’il s’agit bel et bien d’une rétrospective en bonne et due forme ! Pourquoi ? Toujours pour la même raison : peut-être faire accélérer la sortie d’un nouvel album ! Qui ne tente rien n’a rien !

 

Avant de commencer quoi que ce soit, et plus précisément cette chronique, précisons quelque chose d’important : cet album sera le dernier avec Taiji Sawada, bassiste aux doigts agiles certes, mais à l’ego un peu compliqué à gérer pour le leader de la formation, Yoshiki Hayashi. Il s’agit donc de se préparer mentalement à dire au revoir au personnage pendant l’écoute de ces quelques chansons.

 

Et ça tombe bien, car celles-ci sont flamboyantes, comme le prouve ‘’Silent Jealousy’’ et ses 7 minutes de cavalcades sans répit. Un peu plus loin, après un ‘’Miscast’’ énergisant, ‘’Desperate Angel’’ et son intro totalement typique du heavy de cette époque confirme la tendance générale : l’album sera un classique, ou ne sera pas. Si j’en parle aujourd’hui, vous supposez la réponse, non ? Quoi, il vous faut plus de preuves ? Très bien…

 

Parlons de la production de cet album, de sa couleur, de son odeur et pourquoi pas, de sa texture ! Sur l’ensemble de la discographie du groupe, on peut clairement dire qu’il y a eu du bon comme du mauvais à ce niveau. Parfois un peu trop marqué dans le temps, parfois un peu trop hasardeuse, le groupe aura tout connu. Cependant, je pense pouvoir affirmer que Jealousy est leur œuvre la plus équilibrée à ce niveau, au même niveau que le suivant Art Of Life. Les guitares de hide et Pata sont belles, claires et puissantes, la voix de ToshI probablement à son meilleur niveau, et la section rythmique n’est pas en reste, bien au contraire. Le son est moderne mais respectueux de son genre, ce qui explique probablement le très bon vieillissement de l’album… Mais ce n’est pas tout !

 

Il suffit d’écouter une petite merveille tel que ‘’Voiceless Screaming’’ pour s’en convaincre. Ballade un peu rococo mais au charme indéniable, le morceau constitue l’une des pièces maitresses de l’album, envoutante de sa première seconde jusqu’à sa dernière. Et pour celles et ceux qui voudraient un peu plus de violence à la place, pas de panique ‘’Stab Me In The Back’’, saura les contenter ! Et puis, histoire de finir en beauté, après l’interlude en français ‘’Love Replica’’ apprécions toutes les nuances de titres tels que l’électrique ‘’Joker’’ ou la ballade ‘’Say Anything’’.

 

31 ans après sa sortie, une simple écoute, que ce soit pour découvrir ou redécouvrir, suffit à confirmer le statut de cet album. Puissant, mais nuancé, il donne à apprécier toutes les facettes d’un groupe assez unique en son genre… Cependant, à mes yeux, le meilleur reste à venir ! Cela fera bien évidemment l’objet d’une prochaine chronique, mais en attendant, je vous laisse avec celle-ci qui sera, espérons-le, suivi de l’écoute de l’album ! A bientôt !

photo de Domino
le 26/06/2022

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