Hellfest 2010 - Report dimanche 20 juin

Hellfest 2010 Report dimanche 20 juin (dossier)
 

 

Légende :

 
Pidji
 
Swarm
 
(((Viking jazz)))


OMEGA MASSIF

Terrorizer tent / 10h30

Le temps d’arriver sous la tente, je me suis dit en entendant le morceau d’ouverture du Geisterstadt que le combo allemand déplaçait les montagnes. Et une fois à l’intérieur, c’est avec un son titanesque que l’ambiance tellurique des titres teutons à déchainé les éléments et soulever la poussière. Tout en puissance, mais en amenant avec subtilités ces différents éléments instrumentaux, le groupe à sut ravir les amateurs de post-hardcore/sludge, et à fait regagner son blason à ce style qui depuis le déplorable City Of Echos de Pelican, décroit dans le cœur des fans. Le premier album à eu son heure de gloire, et un ou deux nouveaux titres aussi intenses, aériens et lourds, ont également eu le droit à une prestation forte en émotions. Les eternels râleurs (dont je fais d’habitude partie) regretterons l’absence de voix sur la très bonne musique du groupe. Mais on peut leur donner tord, car c’est sans compter sur la façon dont ils amènent avec émotions et puissance leurs compo qu’un tel jugement pourrait être proféré. A tous les petits et/ou mauvais groupes de post-rock instrumentaux, prenez en de la graine.

raté, la faute à a bière ainsi qu’à la stupidité et au deathcore nocturne de certains de mes voisins.

 

SOLACE

Terrorizer tent / 11h20

Un bon coup de stoner (et pas le dernier) dans la gueule pour commencer cette chaude journée avec les ricains de Solace, très rare par chez nous, et presque inespérés car ils n’ont pas le statut de leurs ainés malgré un groove et un fuzz certain. Les titres de The Black Black ou de Further font méchamment effet, avec leurs lots de solis, riffs catchy, plans groovy et chant planant. De la pêche, du bon son, un fuzz qui fait vrombir, on en avait pour notre argent sans pour autant être transcendés.

 

16

Terrorizer tent / 12h10

Je crois que je n’ai jamais trop saisi l’engouement de la hype pour certains groupes, même si je reconnaît un taux de goudron et de gravier relativement important et appréciable dans la musique de 16. Ce n’est pas ce concert qui me fera sauter au plafond, même si j’apprécie la lourdeur et la hargne certaine du groupe et de ses compos bien poisseuses.

Je ne connaissais pas 16 mais bon dieu que j’ai pu regretter ! Certes, il est un peu tôt pour se manger du gros stoner sludge comme ça, mais ça fait tout de même du bien… Et puis ça prépare pour la journée puisqu’on oscillera clairement entre stoner, sludge et doom sous la Terrorizer aujourd’hui. Après, ne connaissant pas bien 16, je ne pourrais pas bien en parler… Tout ce que je peux dire c’est que le son était nickel (mais vraiment nickel), que le beugleur avait son petit pesant de charisme et que ça roxxait sévère. On en reparlera quand je me serai cogné leur discographie !

J'entre dans l'enceinte du festival pour ne pas louper 16, et j'arrive just eà temps pour le début du set. Même si je ne connais que le dernier album du groupe, j'avais envie de voir le résultat en live, et au final ce fût plutôt positif ! Leur stoner-sludge est bien bon, et même si la répétition est de mise, cette demi-heure suffira à me conquérir.

 

BLACK COBRA

Terrorizer tent / 13h50

La furie et la guerre en 40mn de show. Une grosse leçon de bestialité et de sauvagerie avec le duo le plus brutal, crasseux, râpeux, du week end. Black Cobra le bien nommé s’est taillé une solide réputation en 3 albums et de nombreuses prestations scéniques, en plaisant autant aux férus de sludge que de hardcore. Un torrent de riffs goudronneux s’est déchainé sous la Terrorizer Tent, avec un bon panel du répertoire du groupe (Bestial, Feather and Stone, et le moins inspiré Chronomega) Du fuzz à toute berzingue, et une batterie apocalyptique au possible, voila une recette qui fait mouche, et les américains savent nous en concocter de bons petits plats, bien gras !

On continue dans la finesse avec Black Cob’, fameux duo guitare/batterie bien énorme. Coté disque j’avoue surtout connaître le premier qui reste une bonne tuerie et me suis laissé dire que les deux autres restaient un cran en dessous et tournaient un peu en rond… Ok, ok mais là on s’en fout car sur scène, même s’il y a effectivement de la redite d’une compo à l’autre, on s’en prend plein la mouille ! Le son est juste énorme et je pense même, qu’outre les têtes d’affiches, les californiens détiennent le meilleur son de la journée pour la Terrorizer… Avec une seule gratte les enfants ! Niveau presta scénique, ça torche (héhé !) bien aussi même si le tout reste bien statique. Seul bémol : un chant un peu trop monocorde, surtout quand on pense au léger manque d’inspiration dont le groupe souffrirait. Très bon concert néanmoins !

 

WEEDEATER

Terrorizer tent / 14h50

Assurément LE concert de ce festival. Un son gras, puissant, bassy et fuzzy comme on aime, avec du beurre, de la crème et des calories à revendre. Un groove du tonnerre, des riffs qui font bouger la tête à s’en décrocher les cervicales (j’ai du semer quelques os de mon oreille interne dans la fosse). Un frontman au charisme gigantesque, qui fait passer David Vincent pour un branquignole. Bref, du bonheur en barre ! Les titres de God luck and good speed font mouche « weed monkey », « god luck and good speed » « gimme back my bullet » entre autres, et les anciens tirés de Sixteen Tons et …And Justice For Y’all font également mal à la nuque. Une attitude vraiment sympa et enjouée qui donne la patate et qui fait vibrer le poitrail, on en demandait pas moins, mais on en espérait pas autant ! hoooooooo yeaaaaaaaaaaaaah ! Vivement le prochain album (enregistré une nouvelle fois par Steve Albini) ça promet !

 

RWAKE

Terrorizer tent / 16h00

Encore un groupe de chez relapse attendu par beaucoup de monde sous la Terrorizer, qui me fait ni chaud ni froid sur album, et qui ne fera pas non plus frissonner sur scène. Malgré un son plutôt pas mal et une ambiance sombre, les compo un peu bizarres que je ne connais du coup que très peu ne me feront pas trop d’effet. Je resterai cependant jusqu'à la fin histoire de ne pas repartir idiot, un peu sceptique mais pas trop insatisfait non plus. Pas le concert le plus marquant mais pas le plus décevant non plus. Passons…

Petite attente pour Rwake dont j’avais bien bien apprécié l’album tant pour sa lourdeur que pour sa chouette complexité. Sur scène, et bien c’est la guerre aussi ! ça dooooome, ça sludge, ça gueule, ça balance des samples avec un Iphone (hihi !) et ça doit pas mal fumer de pétards backstage aussi. La quasi intégralité du disque sera jouée avec un très bon son (encore) et une grosse banane bien partagée avec le public. Les voix du frontman et de la sampleuse à l’Iphone se complètent bien et parfois l’alliance des deux voix donne lieu à de vrais moments de chaos jouissf très « grindcore ». De la musique pour faire caca en fumant des buzz, énorme !

C'était un des concerts que j'attendais le plus ce week-end... Et je n'ai pas été déçu !
Alors c'est clair, pour entrer dans leur concert, il vaut mieux connaitre leurs albums. Ça tombe bien, c'est mon cas ! Le son est énorme, lourd à souhait, et l'ambiance générale dans la Terrorizer est fantastique. Le public communie avec le groupe, c'est un grand moment du Hellfest que nous vivons là, malgré leur faible renommée en France.

 

THE DEVIN TOWNSEND PROJECT

Main stage 2 / 17h55

Mon péché mignon : voir Devin et puis mourir ? Nan quand même pas mais bon quand même, ça faisait très longtemps que je l’attendais au tournant le garnement. Alors, première remarque, pour un gars qui dit détester la scène, je trouve que M. Townsend s’y trouve plutôt bien avec son air incroyablement serein, ses déclarations hilarantes et ses mimiques de méchant métalleux, toujours suivies d’un haussement d’épaule amusé qui lui donne l’air de dire : « je dois avoir l’air un peu ridicule non ? » C’est bien ce que je retiendrai la plus de ce concert : l’attitude ultra rafraichissante d’un Devin Townsend qui se révèle être un sketch à lui tout seul ; surtout quand il demande plusieurs fois à l’assistance de se faire des gros câlins. Sinon, et pour parler un peu zik, c’est très bon aussi mais y’a à redire. Déjà, niveau setlist, j’ai pas bien compris les choix que Devin a pu faire. Certes, la présence de plusieurs titres du dernier opus du DTB (Devin Townsend Band) était totalement prévisible, mais seulement deux seront joué, et pas forcément les meilleures (il fazut dire que les chœurs de Annek sont enregistrés pour l’occasion). Le reste de la setlist est partagé entre du Physicist (Kingdom), du la face B d’Infinity (OM… pourquoi ?), de Ziltoïd (By your command… re-pourquoi ?) ou encore Synchestra (Deadhead). Rien de honteux mais bon, on peut largement regretter l’absence d’énormément de titres d’Ocean Machine ou de Terria au profit d’autres trucs quand même vachement moins bien. Reste quand même le merveilleux Truth exécuté après une superbe annonce très townsendienne (« i think you won’t like this one ») mais une fois de plus, déception : les chœurs sont enregistrés et même pas un peu relayés par un townsend qui restera loin du micro tout le long de la chanson, dommage, très dommage. C’est tout de même avec un sourire jusqu’aux oreilles que je quitterai la main 02, tel un gamin qui a enfin vu un de son idole.

Emmené de force par Swarm pour regarder son dieu Devin Townsend, j'avoue ne pas être entré dans ce concert. Malgré le smile du monsieur en plein milieu de la figure tout le long, je suis plus blasé qu'autre chose, désolé.

 

STONESOUR

Main Stage 1 / 18h50

Ah tiens, du rock metal à minettes sur la main. On va boire une bière ?

 

SUFFOCATION

RockHard tent / 18h50

Le groupe qui m’a fait venir au Hellfest cette année, c’était les New Yorkais suffocant. Fan invétéré, ayant prit des énormes claques par le combo sur scène par deux fois, je tenais absolument à être aux premières loges pour cette prestation. Un parterre étonnamment bondé même 30mn avant le show pour accueillir LE groupe de death qui garde son statut de maitre. Comme toujours le son est gros, gras, puissant, bien équilibré et les zicos jouent à la perfection les gros classiques qui ont forgés la réputation et le statut de Suffo. Dans le désordre le mammouthesque « Throne Of Blood » les tubes de Effigy Of The Forgotten « Liege Of Inveracity » et « Infecting The Crypts » ma préférée « Pierced From Within », et les énormes « Katatonia », « Jesus Wept » « Synthetically Revived » de Human Waste. Bref on est pas en reste avec les gros morceaux à l’ancienne qui tiennent toujours autant en haleine (quel frontman ce Franck Mullen) et les petits derniers font également bonne impression. Le nouvel album du groupe Blood Oath verra en effet son morceau éponyme et « Cataclysmic Putification » entre autre faire leur apparition dans le set du groupe. Les désormais classiques « Entrails Of You » « Bind Torture Kill » de l’album précédent sont également là pour enfoncer le couteau dans la plaie (béante et purulente bien évidemment) Les petites explications gore et amusantes du chanteur sur les morceaux avant de les commencer montre le bon esprit dans lequel le groupe est resté depuis toutes ces années, et ce côté plus naturel et sympathique (et pas gros méchant cheveux longs satan) donne d’autant plus envie d’aller les voir sur les planches, et est d’autant plus appréciable. Même les eternels bourrés du pogo derrière moi n’enlèveront pas à mon plaisir. J’en veux encore !

 

DOOM

Terrorizer tent / 20h45

On les attendait aussi crust qu’anglais, les cultissimes Doom venait faire un gros caca sous la Terrorizer, a coup de d-beat. Desservis par un son aussi rédhibitoire que leur musique, les rosbifs nous ont fait un set aussi cradingue que jouissif, carré comme un rond et puant la bière même des dessous de bras. J’attendais mes morceaux fétiches « Means to an end » et « Police Bastard » de l’Ep du même nom, avant de m’éclipser vers un lieu plus calme, où musique ne rime pas avec pudding, et où ne se morfond pas du split de Disrupt et de l’époque où l’on portait la crête et une veste a patch Entombed, Siege et Turbonegro...

Autre groupe de hardcore tiré du fond des ages, Doom aura ruiné les cervicales de beaucoup de monde ! Du bon gros crust originel pour un public, certes modeste, mais néanmoins déchainé. Ahurissant de violence, assénant des morceaux courts, sombres et ultra intenses, les anglais ont pas l’air de se marrer des masses sur scène, par contre on pige assez vite qu’ils ont vraiment envie d’en découdre de la manière la frontale possible et ça s’avère être diablement communicatif ! Après, ne connaissant pas très bien le groupe, je ne pourrai en dire bien plus si ce n’est que, dans la vie, il y a le bon crust et le mauvais crust… Et ben là, c’était du très bon, voilà.

 

THE DILLINGER ESCAPE PLAN

Terrorizer tent / 22h00

Si lors de leur dernière prestation au Hellfest (en plair air) Dillinger n’avait guère convaincu, la faute à une scène pas adaptée et à un set trop mélodique, le groupe est bien décidé à en découdre cette fois ci. Histoire de remettre les pendules à l’heure le groupe jouera sous la Terrorizer (blindée cela va sans dire) avec un jeu de lumière digne des prestations en salle du combo (cf, la tournée avec Poison The Well il y a un an ou deux) Autrement dit un spectacle hallucinant, épileptique, fou, puissant, bref du Dillinger en grande forme ! Cette fois ci le set sera plus axé sur Option Paralysis le nouvel album du groupe, et on aura beau dire, critiquer, trouver les morceaux encore trop mélodiques etc, le cap du live est allégrement passé pour ces nouveaux morceaux. Si les classiques de Miss Machine et Calculating Infinity sont toujours de la partie (« Panasonic Youth » « 43% Burnt » etc) les petits nouveaux, comme le single « Farewell, Mona Lisa » font forte impression et n’ont pas à pâlir devant les tubes des précédents opus « Black Bubblegum » et tout le toutim a refrain ou encore l’énergique « Fix Your Face ». Même le morceau au piano (que tout le monde appréhendait) passe comme une lettre à la poste et apporte un peu de calme dans un set effréné. Fidèles à leur réputation, ca saute partout, les rythmes frénétiques couplés à un jeu de lumière fou furieux (tout en contre jour, en stroboscope et en lumières saccadés en rythme sur la musique) dynamisent l’ensemble (comme s’il y avait besoin de ça me direz vous) La technique et la violence ont parlé ce soir, devant un public présent et ravis, même le gratteux se paiera un petit bain de foule en filant tête baissée à travers toute la fosse (en continuant de jouer bien sur…) Remarquable de maitrise que ca soit au niveau de l’exécution, de la setlist ultra fluide et très bien pensée, même l’attitude est toujours bonne « christine boutiiiiiin, what a bitch » on est content, sur les rotules, comme après un bon concert de Dillinger. Des fous, mais quels fous !

Dillinger sur scène, c’est la guerre… Rien de neuf là dedans. Après avoir écouté leur disques (et préféré les premiers, de loin), et après avoir vu le groupe plusieurs fois sur scène à des étapes différentes de leur carrière, on sait clairement à quoi s’attendre. Donc, effectivement, peu de surprise durant cette heure mais banane, bagarre et claques dans la gueule restent de rigueur. Car, Dillinger sur scène, ça rigole pas, mais alors pas du tout ! Vas y que je grimpe au grill, que je saute de super haut, que je fais tournoyer ma guitare autour du bras de la manière la plus improbable possible… En bref, la bande à Weinman fait très bien son job : elle assure le spectacle ! Et c’est peut être là que le bas blesse. Malgré un show incroyable, un son au poil et une setlist vraiment bien branlée, on sent que les ricains sont plus en train de taffer que de passer un vrai moment de rock n’roll en communion avec un public qui y croit à mort (t’as qu’à voir le bordel dans le pit !). Et c’est pas les apartés sur Christine Boutin (« what a bitch »), ni les discours appris par cœur pour introduire les morceaux, ni les postures très « variété » de Pucciato qui arrangent l’affaire. Demi teinte donc que ce concert pour qui aurait préféré voir un vrai groupe de Rock n’ Roll plutôt qu’une machine à divertir (moi, quoi)… C’est d’ailleurs pour cette raison que je resterai sous la Terrorrizer afin de voir Garcia plays Kyuss plutôt que d’aller voir le show à 500000€ de la Main 1. Dernière chose sur TDEP : je ne pensais pas qu’ils jouaient mouth of ghosts sur scène et bien si ! ça te sort un piano ça file sa gratte à un roadie qui assure ce poste durant le morceau et ça t’envoie une pure compo qui relève clairement certaines vilaines impressions du set.

Ce sera le dernier concert du week-end pour ma part ; et oui, Blois, c'est pas la porte à côté !
Bref, j'attendais beaucoup de ce concert, car je n'avais pas vu les tarés de Dillinger depuis 2005 et leur tournée pour Miss Machine ! Pfiou que le temps passe vite. malgré tout, mon sentiment est mitigé : alors c'est sûr, en live, Dillinger est toujours une machine de guerre. Et le groupe a su ajouter des éléments plus calmes comme le piano dans leurs titres, et en live, cela donne un moment d'accalmie qui fait du bien.
Le paradoxe ? Dillinger fait du Dillinger. Ils sautent dans tous les sens, s'accrochent aux lights, etc..., mais on est tellement habitué que finalement, la surprise n'est plus là. Blasé vous avez dit ? Peut-être... L'accumulation de fatigue du week-end aussi.

 

GARCIA PLAY KYUSS

Terrorizer tent / 23h30

La foule et la fournaise étaient au rendez-vous pour ce concert clôturant ce week end, avec une reformation by mister Garcia du grand Kyuss. Première impression, hormis les insupportables slameur et autre déclencheurs de pogo (sur du désert rock, faut pas déconner) l’attitude renfrognée du frontman, son absence de communication et de plaisir sur scène. Honnêtement j’ai eu l’impression qu’il venait pointer faire son boulot et repartir sans un au revoir. Alors si le son était plutôt pas mal, que les musiciens de sessions semblaient fier d’être là, le gros monsieur à moustache aurait peut-être été plus démonstratif face à un plat de tapas… Même si Nick Oliveri et Brant Bjork viendront tapper le bout de gras sur un ou deux morceaux (histoire de marquer le coup malgré l’absence de Josh Home) je ne retiendrai pas grand-chose de ce concert, et surtout pas ce public de fumeurs de joints désagréables au possible. Mes limites sont définitivement atteintes, un concert de plus et c’est le génocide, la fatigue prend le dessus sur mes oreilles et c’est au bout de deux ou trois morceaux que je retourne au camping.

Je ne m’étendrait pas sur ce dernier concert du Hellfest (en ce qui me concerne du moins) tellement il est dur de mettre des mots dessus. Je peux néanmoins vous dire, d’entrée de jeu, que ce fût, à mes yeux, le meilleur concert du Fest, que (bien sûr) Brant Bjork et Nick Olivieri se sont invités sur scène, que les zicos de Garcia, pas en reste, étaient carrément en place, qu’aucun tube de Kyuss n’a été oublié, que Garcia a toujours une putain de voix d’enculé, que le public était à fond de chez à fond, que le son était juste monstrueux (vraiment monstrueux), etc. Le genre de concert dont on se souvient longtemps mais aussi le genre de concert qui justifie la participation à un Hellfest rien que pour voir ça, ni plus, ni moins. Seul gros point noir : le régisseur qui refuse que le groupe fasse un rappel (ça puerait l’entente contractuelle avec les autres peinturlurés de Kiss que ça m’étonnerait pas). Dommage mais ça m’aura pas empêché de rentrer chez moi en gueulant… « Living in though so ! ! ! » Et juste pour faire baver les absents, voici la playlist :
Asteroid
Thumb
Hurricane
One Inch Man
Freedom Run (avec Nick Oliveri)
Supa Scupa & Mighty Scoop
Spaceship Landing
Allen's Wrench
Gardenia (avec Nick Oliveri et Brant Björk)
Green Machine (avec Nick Oliveri et Brant Björk)
100 Degrees
Rodeo
Whitewater

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