Hellfest 2010 - Report samedi 19 juin

Hellfest 2010 Report samedi 19 juin (dossier)
 

 

Légende :

 
Pidji
 
Swarm
 
(((Viking jazz)))


KNUCKLEDUST

Terrorizer tent / 10h30

Apres un gros cafouillage de retard/annulation, le combo wesh wesh londonien pointe enfin le bout de son nez sur la Terrorizer. Le groupe toujours attendu pour ses prestations dynamiques avec une grosse patate (on se souvient d’un monstrueux wall of death en 2006) aura cette année encore l’occasion d’en découdre. Du HxC basique et méchant, qui pisse pas loin mais qui à la pêche. On attends pas moins de Knuckledust, et le show sera aussi efficace que les fois précédentes. Un peu la routine finalement, mais ca fait toujours ça de prit dans la journée à la maigre programmation.

 

ARCHITECTS

Terrorizer tent / 12h10

Cool, Architects ce midi pour débuter la journée ! Je me suis dépeché pour rien : le groupe a annulé au dernier moment. Je n'avais pas l'air d'être le seul déçu. Dommage.

 

DISCIPLINE

Terrorizer tent / 13h00

Petite confusion, moi qui attendais xDisciplinex le groupe de straight edge hardcore, je n’aurai le droit qu’au groupe de Oï Hollandais et hooligan, qui parle de foot entre les titres et qui ma foi, fait plutot bonne figure avec des compos plutot bien foutues pour moi qui n’y connais strictement rien. Amusant, mais pas pertinent.

 

AIRBOURNE

Main Stage 1 / 17h00

Que l'on aime ou pas le heavy metal d'Airbourne, il faut avouer que le groupe a fait le show. Il fallait être présent, ne serait-ce que pour l'escalade du guitariste tout en haut de la main stage ; énorme. Les photos sont à voir sur cette page.

 

36 CRAZYFISTS et UNEARTH

Terrorizer tent / 17h20 et 18h30

Alors, ok, c’est pas cool ni forcément très objectif, mais là je mets plusieurs groupes dans le même sac (et encore, je suis pas resté pour As I lay dying). Donc, oui, je vais dire du mal et probablement stigmatiser le metalcore & dérivés… Ou pas, puisque vous imaginez tous ce que je vais pouvoir dire (en très rapide : attitudes de poseurs, 10 fois la même chanson dans chaque set, parties mélo édulcorées à la con, touches métal démonstratives inutiles, etc.). Bon sinon, pour parler des groupes en soi, je dirai que finalement 36 Crazyfists aura été une bonne surprise munie d’un très bon chanteur (vraiment même si très niaiseux) et d’une attitude finalement assez potable. Littéralement le contraire pour Unearth qui perdent en intérêt réel tout ce qu’ils ont pu gagner en puissance et en éfficacité sur leur prédécesseur sous la Terrorizer.

Je voulais voir les 36 Crazyfists car j'avais bien aimé le "Bitterness the star" à l'époque. Par contre, je n'avais pas du tout suivi le groupe dans leur discographie. Bref, pas de grosse surprise au final : ça joue bien, la voix du chanteur est toujours aussi sympa, mais rien de mémorable musicalement parlant.
Et pour Unearth, qu'on a attendu 20mn comme des cons dans la Terrorizer pour faire de jolies photos tout devant (et aussi parce qu'on nous avait dit à Swarm et moi-même que le groupe valait le coup en live), on est repartis aussi sec après 1 titre et demi. Ah c'est sûr, les photos sont belles : les poseurs metalcore sont de mise ici. Pour la musique, on repassera. Ou pas.

 

SLASH

Main stage 1 / 18h50

Slash ou pas ? Et bien, après un premier titre où c'est toujours cool de voir le célèbre guitariste aux cheveux longs devant la figure, on partira dans l'espace presse avec Swarm pour recharger les batteries, au sens propre et au figuré. On entendra aussi bien de là, le spectacle visuel ne nous bottant pas plus que ça.

 

CANDLEMASS

RockHard tent / 20h30

Définitivement non. Ce chant lyrique est vraiment insupportable et ce n’est pas le bon son sous la Rock Hard ( un exploit) qui changera la donne. A quand le retour de Messiah Marcolin ?!

 

DISCHARGE

Terrorizer tent / 20h55

Ca c’est de la dégaine, bedaine et crête toujours aussi anglais et mal fagotés, avec une humeur de chien et un son cradingue au possible les Discharge n’ont pas déçus. Si les morceaux sont tous pareils (lassant sur scène faut bien avouer) le chanteur n’a pas perdu sa verve légendaire et les D-beat aussi bien des premiers albums et du dernier sont toujours efficaces. Etonnement ça n’a pas prit une ride, mais ça ne suffira pas a égayer plus que ça cette journée ultra pauvre en concerts.

Moment souvenir avec Discharge pour une bonne tranche de D-beat à l’anglaise (et à l’ancienne). Après une prestation calamiteuse et scéniquement disproportionnée au Fury Fest en 2004, c’est sans grande conviction que je suis allé voir nos punks de service. Et bien, même si le line up du groupe est plus proche de la famille recomposée que de la reformation brute, on peut dire que l’esprit y était carrément, et avec la bonne humeur s’il vous plait. Dansant et carrément rafraichissant au vu de la prog très basse du front du samedi.

 

AGNOSTIC FRONT

RockHard tent / 22h20

Handicapés par un batteur malade, donc absent (remplacé au pied levé par le batave de Born From Pain) le set ultra expéditif du combo New Yorkais de légende sera garni uniquement des hits les plus connus. Entre « gotta go » et « for my family » les « anthem » et autres le fan y trouvera son compte, mais il faudra pas s’attendre à plus. C’est bien dommage car la bande à Stigma et Miret est toujours autant agréable à suivre sur un concert, surtout avec un bon son et une grosse ambiance comme ce fut le cas ce samedi. Tous à vos bandanas, back to the 80’s !

 

CARCASS

Main Stage 2 / 01h00

Et ben, je les avais raté en 2008, me voilà prêt pour gouter à un petit set des maestros (et inventeurs) du gore grind, des inspirateurs du death suedois, des empereurs absolus du bon goût , à savoir la joyeuse band à Bill Steer. Ce dernier, s’il n’arbore plus sa petite gueule de gamin pervers et ses dreadlocks (ouaips, on est plus dans les90’s), conserve un petit cachet bien à lui avec sa tronche de beatnik britannique, son vieux jean élimé et son inimitable voix de goret. Avant toute chose, quand je parlais de bon goût, il est important de noter que si la prestation de Carcass reste très naturelle et rock n’roll, les quatre sales gosses (qui n’en sont plus) sont quand même venu avec de jolies vidéos à projeter pendant leur concert dont un merveilleux montage noir et blanc à base d’église, de crucifix et de poteau électrique accompagnés d’une intro bien antichrétienne dans laquelle une voix féminine déshumanisée déclame sa haine du christ telle une machine (« Jesus died for his own sins… not mine » classe, non ?)… Cela dit la philosophie s’arrêtera très vite puisque dès le premier accord de guitare ces seront des verges purulentes, des vidéos d’éviscérations et autres joyeusetés chirurgicales qui nous seront projetées et ce, tout le long du concert, C’EST CLAIR ? Coté playlist, si le groupe boude les deux premiers disques de pur grind (et sérieusement, c’est pas trop grave), ils ont visiblement décidé de tailler la part belle à Necroticism puisqu’ils le joueront en quasi intégralité (seul un titre manquera). Ça plus trois titres de Heartwork et c’est plié… La setlist parfaite quoi (subjectivité et autosuffisance, ouaips !). Le son niquel, des pains dans les solis mais on s’en branle : ça valait le coup de ne voir que 3 concerts ce samedi !

 

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