We were strangers when we met (Hey David Bowie !) - 16 titres (qui ne sont pas des singles) à écouter absolument (part 3)

Menu du dossier

We were strangers when we met (Hey David Bowie !)

Et de 3 !

"Candidate (demo version recorded in 1973)" / "Alternative Candidate (a demo for proposed 1984 musical)" (1973/1974) :

Je commence « fort » avec un morceau qu’on ne trouve que sur 2 disques « officiels », les rééditions de l’album Diamond Dogs de 1990 et 2004. Nulle part ailleurs. Pas même sur le super coffret Sound + Vision. Même pas sur les sites « officiels » de streaming. « Heureusement », pour ceux qui ne les ont pas ces 2 disques, le morceau peut s’écouter sur le bien connu site de vidéos en ligne (« amen ! »).

« Le » morceau, car oui si ici sont indiqués 2 titres, c’est que, déjà sur les disques « officiels » il n’est pas nommé de la même façon, et, en fonction des sources on le trouvera également sous d’autres appellations, comme "Candidate (Alternate version)" ou "Candidate 1". Idem les informations quant à ce titre (quand, quels musiciens, pour quoi, pourquoi il est difficile à trouver…) sont assez floues (si sur la première réédition il est indiqué « enregistré en 73 », d’autres sources évoquent plutôt les premiers jours de 74). A cela, un autre morceau également, et plus simplement, est également intitulé "Candidate" sur Diamond Dogs. En bref, il fallait savoir pour pouvoir l’écouter.

Sans discuter le sujet, on peut quand même se demander si sa disparition n’était pas liée à ses deux incroyables premiers vers : « Inside every teenage girl there’s a fountain / Inside every young pair of pants there’s a mountain ». Ҫa me laissera toujours, hum, hilare, ou coi.

Musicalement, sous une rythmique métronomique et sans chichi, le narrateur - que l’on imagine une main en poche et l’autre claquant des doigts – déroule son chemin, droit, devant, sur les touches d’un piano, sous des grondements de guitares qui font chauffer leurs wha-wha. Oui le titre est très cinématographique. Très classieux. Et aurait très bien fonctionné dans une version comédie musicale comme apparemment il était envisagé. Comme je l’indique dans la chronique de Diamond Dogs, il aurait également très bien fonctionné sur l’album, mais également dans la setlist de la tournée qui a suivi où là, également, il a été laissé de côté. Mais pourquoi ? (Mais pourquoi sortir tous ces coffrets qui coûtent très chers en oubliant tant de morceaux ?)

La chanson ici

"God Bless The Girl" (The Next Day Extra EP – 2013)

Celle-là il ne nous l’avait pas encore faite ! S’il a emprunté, défriché, ou débroussaillé, de nombreux chemins tout au long de sa discographie, c’est en 2013 qu’il décide de nous tailler un refrain ultra, gospel. Cela faisait longtemps de toute façon qu’il n’avait plus besoin « d’oser ». Je ne sais plus si c’est à la première ou à la 200ème écoute que j’ai eu l’impression de n’entendre que le vers « God bless the girl » comme 4 minutes durant répétées à l’infini, et sans rien autour, mais dans tous les cas, de la première à la dernière, je n’étais plus qu’une Whoopi Goldberg dans un autre – nouveau – monde qui en redemandait encore (« That’s what she said »). Même ceux qui ont vu en la rythmique acoustique de l’introduction un morceau en français débile des années 80 n’ont pas réussi à me détourner. Le rythme, les chœurs, les handclaps, le chant, les paroles, le refrain en boucle, je n’arrive pas à m’en détacher. Structure ultra simple, refrain ultra efficace.

La chanson ici

"The Informer" (The Next Day Extra EP – 2013)

Cela peut paraître « étrange » de choisir deux morceaux d’un EP de 2013 en sélection de titres recommandés au regard d’une discographie remplie de titres fantastiques depuis 1968 dont une période d’or débordante dans les années 1970. Mais ces compositions, la musique, la voix, les voix, en parlant presque de « surprise »… et puis les paroles… je les trouve formidables. Elles sont tout autant intemporelles que certaines plus anciennes.

Oui « surprise », car j’avais laissé passé ce EP paru peu de temps après l’album The Next Day présenté en CD classique, CD digipack, vinyl, vinyl+CD, et ayant épuisé mes économies, je ne me voyais pas emprunter pour payer une nouvelle sortie à peine quelques semaines à la suite. Oui, une sortie qui incluait encore l’album « accompagné » d’un CD bonus avec des clips vidéos. Certes il y a des nouveaux titres, mais également 2 déjà présents sur l’album ici en mode « remix », les trois titres déjà présents sur la version digipack française, les titres bonus des digipacks des autres versions, et un mini instrumental dispensable utilisé en intro de la vidéo de "The Stars (Are Out Tonight)". Bon, le temps et l’apparition du streaming m’ont montré que j’avais tout faux…

Sur les dix titres de cet EP au moins trois surpassent largement ceux « convenus », « moyens », ou « pas très bons » de l’album. Et les autres tiennent la route. C’est sûr que l’album aurait eu une autre couleur, une autre tonalité s’ils avaient été inclus. Après, certain que si "Atomica" et/ou "Born In a UFO" avaient été inclus à l’album il aurait été accusé de jeunisme ou de racolage tant ils pouvaient paraître « à la mode du moment ». À cela le phrasé du couplet de "Like a Rocket Man" est identique à celui d’un morceau des Beatles. Tout ceci explique donc peut-être cela même si pour les quatre véritables inédits il a plutôt été évoqué des morceaux comme n’étant pas prêts, pas finis, pour la date prévue de sortie de l’album.

Pour "The Informer", comme pour "God Bless The Girl" ici présents, tous deux extraits de la version japonaise « deluxe » de l’album, nous avons du très grand Bowie. Et pour les deux, des paroles qui, à mon niveau d’anglais, me laissent toujours, …

La chanson ici

Merci pour la lecture et bonne écoute !