We were strangers when we met (Hey David Bowie !) - Reprises surprises
.jpg)
Menu du dossier
David Bowie est et sera, pour toujours.
Par ses albums, ses chansons, ses enregistrements, bien entendu.
Mais aussi par la voix de tous les musiciens qui depuis toujours, sur album ou en concerts, reprennent, ré-interprètent, manipulent, déconstruisent, déforment, s'inspirent, ou tout simplement rendent hommage à ses compositions.
La vision d'un documentaire, début 2016, sur Bowie au château d'Hérouville, portait le besoin de rappeler ces reprises faites tout au long de ces années. Parce ce que oui, toutes les ré-interprétations présentes dans le documentaire étaient inintéressantes, prétentieuses, faites par des gens paraissant surtout être à la recherche de promotion. Ça aurait été vraiment dommage d'en rester là, alors voici notre complément d'enquête : Reprises surprises, ou les reprises de Bowie qui n'ont pas attendu 2016 pour exister et êtres enregistrées.
Au sommaire :
> Seattle
> > Rock
> > > Goth related
> > > > Pop
> > > > > Indie
> > > > > > France
> > > > > > > La Dernière Séance
> > > > > > > > Piste cachée
> Seattle <
Nirvana - "The man Who Sold The World" (MTV Unplugged, 1994)
Pour tous ceux nés fin 70/débuts 80 je commence naturellement par la reprise en 1993 de "The Man Who Sold The World" par Nirvana lors de son MTV Unplugged. Un live d'abord diffusé sur les ondes radio françaises avant d'être sorti officiellement en 1994 (après la mort de Kurt Cobain). Le groupe a habilement choisi de placer dans son set plusieurs reprises, dont celle de Bowie. Le choix de ce titre, "The Man Who Sold The World", parmi la discographie de Bowie, incombe au nouveau venu au sein du groupe, Pat Smear, suite à une pioche dans les disques de Cobain. Même si le chanteur est déjà sur la corde, l'interprétation n'en n'est pas moins très réussie. Simple, chaude, avec cette touche de magie de la rencontre d'une grande composition et d'un grand interprète. Cette reprise, justement réussie, a forcément amené de nombreux auditeurs à découvrir Bowie. Sauf ceux qui, à l'époque, en 1994-1995, avaient raté le coche médisant sur Bowie face à sa ré-interprétation de son propre titre - médiatisé lors de sa tournée avec Nine Inch Nails - pensant qu'il reprenait Nirvana. Un grand moment que ces critiques d'alors...
Alice In Chains - "Suffragette City" (Sweet Alice, 1989)
Seattle, drogues, décès, hommage, Alice In Chains a lui aussi repris du Bowie. En ouvrant par ces deux groupes on pourrait d'ailleurs croire que cela leur a porté malheur. Peu médiatisé alors, grâce aux joies d'Internet, on peut découvrir qu'Alice In Chains et son chanteur Layne Staley, reprenaient dès leurs débuts et régulièrement en concert "Suffragette City". On y trouve sur le net une version déchainée du morceau en 1989 tout comme une version plus métallique (qui paraît même cuivrée) sur la démo Sweet Alice de la même année.
Melvins - "Station To Station" (Everybody Loves Sausages, 2013)
Pour revenir à des musiciens toujours en vie, mais tout en restant à Seattle, il y a aussi les Melvins qui reprennent en 2013 sur Everybody Loves Sausages (album de reprises) le fantastique "Station To Station" de 1976. Gros morceau de Bowie (plus de 10 minutes). Et comme Danzig (ci-après), les Melvins seuls et contre tout et tous, s'attaquent à un des morceaux les moins évidents, les moins médiatisés, mais les plus intéressants. Sur le coup, ils ne seront là, par contre, pas les seuls déjantés puisque J.G. Thirwell des tout autant loufoques FŒtus les accompagne au chant. Avec surprise, le rendu reste très fidèle à l'original. Tout en finissant - quand même - dans un orgasme sonore.
(Pour la partie Seattle on retrouvera ci-après Mark Lanegan)
> Rock <
Turbonegro - "Suffragette City" (Suffragette City b/w Kærlighetens Børn 7', 1997 et Small Feces, 2005)
Les Norvégiens accélèrent légèrement le rythme pour rendre au morceau son côté punk rock évident. C'est carré, direct, assez simple même, fidèle au morceau qui semble avoir été fait pour son refrain et son final. Ils le rock 'n' rollisent, mettent la distorsion au goût du jour, et gonflent ce final burné comme il le faut. « Wham bam, thank you m'am ! It's alright ».
Warrant - "Suffragette City" (Under the Influence, 2001)
Les Américains eux restent davantage sur le rythme de base, ce qui rend le morceau plutôt monotone. Ici rien de mémorable, le – court – solo est légèrement modifié, on reste avec l'impression d'être les spectateurs d'une reprise dans un pub par un groupe local de « big o' daddies ».
Infectious Grooves - "Fame" (Sarsippius' Ark, 1993)
Morceau funk au départ, morceau funk à l'arrivée. Avec un gros solo guitare énervé en plein milieu. Et une distorsion légèrement plus « infectious ». L'hommage est rendu tout en n'étant rien de plus que divertissant.
The Eater - "Queen Bitch" (The Album, 1977)
The Eater, un groupe de punk rock anglais de la deuxième moitié des années 70, n'avait aucun problème à renforcer sa setlist de reprises, et pas n'importe lesquelles. The Velvet Underground, Alice Cooper, T.Rex, et Bowie étaient passés à la moulinette lors de concerts aux côtés des Buzzcocks ou The Damned. Leur premier album, The Album, de 1977, validera ces reprises dont un "Queen Bitch" de Bowie au rythme « ramonien » mémorable.
Zen Guerrilla - "Moonage Daydream" (Trance States In Tongues, 1999)
Zen Guerrilla en 1999 ponctue son Trance States In Tongues d'un "Moonage Daydream" rageur. La distorsion est puissante, l'énergie tout autant, la réverbération sur la voix et le solo guitare appuient le côté définitivement psychédélique qu'a le morceau quand il est joué avec passion. Le groupe en offrira des versions live hargneuses rendant à chaque fois hommage à sieur Mick Ronson, Le guitariste/soliste/arrangeur des pré-et Spiders From Mars de Bowie.
Terrorvision - "Moonage Daydream" (David Bowie: Cover To Cover, 2007)
Bon encore une fois on se rend compte combien ce morceau peut être exceptionnel. Si la reprise est agréable, mais sans se démarquer des nombreux autres versions, ce n'est que pour appuyer qu'il faille un certain lâché pour la laisser exploser, ce qui rend les versions live souvent plus intéressantes que les versions « tribute » enregistrées en studio comme celle-ci.
Marilyn Manson - "Golden Years" (Dead Man on Campus: Music from the Motion Picture, 1998)
Marylin Manson des années 90 a été le Bowie des années début 70. Choc provoc', aspiration des inspirations du moment, visuel de tournée en 1996 identiques à ceux de 72-73, pochette d'album de 98 fortement inspirée de celle de 73 et du film de 76… Il n'a jamais caché son attrait.
Bruce Dickinson - "All The Young Dudes" (Tattooed Millionaire, 1990)
Et oui, le chanteur d'Iron Maiden (alors évadé du groupe) y passe aussi. Un premier album de compositions aux côté de Janick Gers (en place en tant que nouveau deuxième guitariste de Maiden) mais une – seule – reprise dans le tracklisting, et elle est pour Bowie. Il en fera même un single avec clip à l'appuie et costumes de motards en renfort.
> Goth Related <
Bauhaus - "Ziggy Stardust" (Ziggy Stardust, 1982)
Tranquille, les Anglais sortent le morceau en single. En face B une reprise de Brian Eno. Et sur le format maxi une reprise de The Velvet Underground. 1982, Bauhaus affiche clairement et efficacement ses affinités.
Danzig - "Cat People (Putting Out Fire)" (The Lost Tracks of Danzig, 2007)
Danzig choisi en 2007 le surprenant, et pas forcément plébiscité par la masse, "Cat People (Putting Out Fire)". Un titre à l'intro déjà légèrement décalée par rapport aux années variéto-disco-pop des 80's d'où il est tiré, ici 1982, et utilisé comme B.O du film du même nom (avant de se retrouver sur l'album Let's Dance en 1983). Si le Danzig reste fidèle à la structure du morceau, il en rend l'intro 10000 fois plus ultra obscur, version catacombesque à l'image du bonhomme, avant d'y coller une grosse distorsion bien sale pour un rendu final qui ne laisserait deviner ses origines, à savoir un morceau de Bowie ! L'Américain rendra une nouvelle fois hommage à l'Anglais en 2015 par la couverture de son deuxième recueil de reprises, Skeletons, inspirée de l'album, lui aussi de reprises, Pin Ups de 1973, de Bowie. À cela, "Cat People (Putting Out Fire)", aura été maintes fois repris dans les années 1980 par Tina Turner, avant d'être oublié, puis remis au goût du jour par, Danzig donc en 2007, puis en 2009 dans la B.O d'Inglourious Bastards, pour au final être régulièrement repris dans les années 2010 jusqu'en 2016 par Shooter Jennings avec Marilyn Manson ou aussi Martyn LeNoble & Christian Eigner avec en guest pas moins que Mark Lanegan et Dave Gahan (Depeche Mode). Cette dernière version est d'ailleurs hautement recommandable. Comme quoi ce titre est bien loin d'être oublié malgré deux décennies passées aux oubliettes.
Christian Death - "Panic In Detroit" (The Rage Of Angels 1994, et Goth Oddity 1999)
Le chant souffre d'un trouble dissociatif rendant l'écoute, difficile. Christian Death signe le fond et la forme !
The Cure - "Young Americans" (Join the Dots: B-sides and Rarities, 1978-2001, 2004)
"Young Americans" est « some kind of magic » avec un swing et un groove envoutants. Là le synthé en plastique étouffe la chaleur du morceau. Et sur l'ensemble on reste avec l'idée qu'ils ont réussi à rendre le morceau kitsch… Ce qui n'est pas déplaisant, mais sans en faire une version mémorable.
> Pop <
Blondie - "Heroes" (Heroes, 1982)
La même année que Bauhaus Blondie sort un single avec pour nom, et en face A, un titre de Bowie.
Excellent, ici c'est une version live, et ils seront mêmes accompagnés de Robert Fripp (King Crimson), pas moins que la « lead » guitare de la version de Bowie.
The Last Shadow Puppets - "In The Heat Of The Morning" (The Age of the Understatement, 2008)
Plus tard le chanteur de The Last Shadow Puppets (et Arctic Monkeys) en fera des tonnes en concert sur la reprise de "Moonage Daydream", mais là sur cette reprise bien sentie du très sixties "In The Heat Of the Morning" sur leur premier album, il vise juste. Le morceau était fait pour sa voix de briton et le groupe joue – fidèlement – parfaitement.
Franz Ferdinand (avec Girls Aloud) - "Sound & Vision" (Radio 1 Established 1967, 2007)
Comme sur des roulettes, les choeurs féminins y compris. Rien de plus rien de moins. Y manque juste un peu de magie tout en restant distrayant.
Tears For Fears - "Ashes To Ashes" (Ruby Trax - The NME's Roaring Forty, 1992)
Pour la compilation anniversaire du magazine NME, les Anglais de Tears For Fears reproduisent pratiquement à l'identique le titre de Bowie. Musique, chant, effets… Rien de plus, rien de moins. Ils ont peut-être pris à la lettre le « you'd better not mess with major Tom » des paroles.
Travis – "All The Young Dudes" (Side, 2001)
En face B de leur single les Travis publient une version live du titre de Bowie. Pas de doute, ils ont été fabriqués pour la chanson.
> Indie <
T.V On The Radio - ""Heroes"" ( War Child Presents Heroes, 2009)
En 2009 sort cet album caritatif et qui de mieux que T.V On The Radio pour reprendre le ""Heroes"" de Bowie ? Le morceau apparaît donc sur cette compilation, mais je crois qu'il a aussi figuré sur un E.P du groupe, ou en tant que bonus track d'un de leurs albums. Dès leurs débuts, David Bowie vantait les mérites de T.V On the Radio, il participera même à un de leurs morceaux, "Province", sur leur troisième album Return to Cookie Mountain en 2006. La reprise de ""Heroes"" reste prudente, conservant des parties reconnaissables du morceau, tout en y ajoutant une rythmique électronique qui n'est pas sans rappeler Nine Inch Nails, tout en restant T.V On The Radio.
Tom Barman & Guy Van Nueten – "Memory Of A Free Festival" (Live, 2003)
Tom Barman de dEus et le pianiste Guy Van Nueten sortent en 2003 Tom Barman & Guy Van Nueten Live, un album regroupant plusieurs de leurs prestations live en duo. Entre les morceaux de dEus et les reprises de Nick Drake, Joni Mitchell, Captain Beefheart ou Serge Gainsbourg, il y a le superbe "Memory Of A Free Festival" de Bowie capté en 2002 à Amsterdam. Ce morceau tiré du deuxième album de Bowie en 1969 est une pièce en deux mouvements variant entre 7 et 8 minutes en fonction des versions. En version épurée, portée par une voix et un piano, puis accompagnée d'une guitare acoustique, les deux Belges réussissent parfaitement à reproduire la progression propre à ce morceau atypique.
Magnetic Fields - ""Heroes"" (Crash Course For The Ravers-A Tribute To The Songs Of David Bowie 1996)
Le chanteur-compositeur Stephin Merritt a de ces voix graves aux variations si légères qu'elles pourraient paraître monocordes. Ce rendu propre à « l'homme mystérieux » colle parfaitement au morceau, et, sans savoir s'il a récupéré la bande son guitare ou s'il l'a reproduite à perfection, les deux s'accordent parfaitement telles deux nappes sonores sur la rythmique mécanique dans l'infinitude de la mélodie. À passer en mode « repeat » !
Mat Ward - "Let's Dance" (Transfiguration of Vincent, 2003)
Superbe version épurée. Guitare acoustique, harmonica, voix posée écorchée. Il fait changer le morceau de décennie et la danse sera lascive.
Swell - "Golden Years" (Crash Course For The Ravers-A Tribute To The Songs Of David Bowie, 1996)
Les Américains ralentissent légèrement le tempo, appuient sur le contretemps initial, restent électriques, laissent s'infiltrer des dissonances, pour rendre le morceau agréablement bancal.
(James Murphy (LCD Soundsystem) placera en 2014 ce morceau dans la B.O du film While We're Young sous une version instrumentale au xylophone. Joli certes, mais ça n'a pas le « swing » du départ, plus proche des covers faites en versions berceuses.)
The Sea And Cake - "Sound And Vision" (One Bedroom 2003 et Rebel Rebel-A tribute To David Bowie fourni avec le magazine Uncut, 2008)
Les Américains développent superbement l'approche électronique de la musique pour lui donner le son que ses créateurs avaient sûrement voulu lui donner si les machines ici utilisées avaient alors existé !
The Last Town Chorus - "Modern Love" (Wire Waltz, 2006, et Rebel Rebel-A tribute To David Bowie fourni avec le magazine Uncut, 2008)
On retrouvera leur version dans la série Grey's Anatomy et le documentaire Diana : Last Day of a Princess, sur l'ex-future reine d'Angleterre.
Super composition à la base. Ils déroulent en mode épuré, voix féminine en avant. Ça fonctionne, sans trop s'aventurer. Délicat, juste ce qu'il faut.
Mercury Rev - "The Sun Machine (Memory of a Free Festival)" (Crash Course For The Ravers-A Tribute To The Songs Of David Bowie 1996, et Rebel Rebel-A tribute To David Bowie fourni avec le magazine Uncut, 2008)
Mercury Rev extrait le dernier motif du morceau "Memory of A Free Festival" et le fait monter, puis tourner en boucle. On se laisse glisser sur la nappe.
> France <
Alain Kan - "La Vie En Mars" (Star Ou Rien, 1973), "Pas Si Facile l'Ami" (Et Gary Cooper s'Éloigna Dans le Désert…, 1975), "Hey Man" (Whatever happened to Alain Z. Kan, 1979)
Énorme trilogie de reprises à plusieurs époques de la carrière d'Alain Kan. Si avant de disparaître, physiquement et étrangement, en 1990, il a été yéyé, glam, punk, rock… il a toujours été Bowie. Jusqu'à revendiquer, à une époque, qu'il avait été « capturé », physiquement et étrangement, par l'anglais. A l'image de la vie du français, toutes ces ré-interprétations sont incroyables. Chacun y verra son « pour le meilleur » ou « pour le pire ». Vous aurez peut-être reconnu la traduction des titres, où la référence qui leur est portée, "La Vie En Mars" était "Life on Mars", "Pas Si Facile l'Ami", "It Ain't Easy", et "Hey Man", "Suffragette City". Certes "It Ain't Easy" n'est initialement pas un titre de Bowie mais une reprise, par son interprétation Alain Kan fait directement référence à la version présente sur Ziggy Stardust. Le top de ces 3 morceaux restant quand même "La Vie En Mars" avec son interprétation démentielle des paroles, où des enfants nus vivent en mars. « Un spectacle de fou ou ou » !
Gérard Palaprat - "Un Homme a Disparu Dans Le Ciel" (Fais-moi Un Signe, 1971, et en piste cachée de la compilation la musique de Paris Dernière volume 3, 2002)
Le texte est une adaptation de Boris Bergman pour une traduction assez fidèle, et assez réussie, du "Space Oddity". Malgré un improbable « Les étoiles jouent leur rôle / De perles d'oubli au cœur d'un roi qui se languit ». Malgré un incroyable « J'aperçois le vieux saule / Qui nous cachait la maison du bateleur ». Incroyable ce vers, sûrement une rime manquante ! Et puis cette sortie musicale sur un petit solo guitare à la wah-wah d'époque et sans complexe… Une écoute « chauvinement » recommandée.
En France on n'a pas de pétrole, mais on a David Guetta qui fait un single sur la ligne mélodique de ""Heroes"" et en samplant juste le vers « we could be heroes / just for one day ». Le répétant jusqu'au vomissement. On n'a pas de pétrole brut certes, mais je pensais qu'on avait du goudron et des plumes.
> La Dernière Séance <
> Moulin Rouge
Beck - "Diamond Dogs" (Moulin Rouge! Music from Baz Luhrmann's Film, 2001)
Déjà il y a cette super chouette reprise de Beck. Pour le chant, il ne cherche pas à copier celui de Bowie. Il se laisse des libertés dans les variations, tout en gardant les points forts de la mélodie vocale. Pour la musique, la rythmique et les sons seront électroniques. Et de même, certaines de ses machines ajouterons des parties mélodiques supplémentaires, ou différentes, de celles de la version originale. Il donne tout simplement une seconde vie au morceau.
Ensuite, dans un « medley » vocal au cours de cette comédie musicale, le titre ""Heroes"" sera partiellement repris à deux voix par Nicole Kidman, Ewan McGregor. Par contre il faudra là être préparé pour pouvoir l'accepter et être capable de le digérer ce medley. Réservé aux adeptes du film !
Enfin, le film s'ouvre et se clôture par la reprise du "Natural Boy" de Nat King Cole, avec pour le début, David Bowie en version orchestrale, et à la fin, Bowie accompagné de Massive Attack aux machines et au remix de la version pour une version plus moderne, nappée Massive Attack tout simplement.
On profitera de cette ouverture sur Beck pour faire une parenthèse et évoquer ses nombreuses reprises live de Bowie, dont, en 2003, un "Sound And Vision" au chant et à la guitare placé au centre d'un orchestre de 157 musiciens pour un rendu binaural de la chanson, ou en 2016 aux côtés des anciens-Nirvana pour une reprise de "The Man Who Sold The World".
Toutes les reprises de Beck valent le détour, celles des morceaux de Bowie y compris.
> La Vie Aquatique
Seu Jorge - The Life Aquatic Studio Sessions (2005)
Là ce n'est pas une, mais douze reprises de Bowie ! Une guitare acoustique, un super chant en portugais. Tout simplement fantastique. On appréciera encore davantage l'apparition, tout au long du film, de Seu jouant les morceaux et ponctuant la narration.
Voilà, il y en a des milliers d'autres, de plus ou mois déjà connues, comme celles de Nico ou de Philip Glass, ou encore de Lulu dont on parlera bientôt, et donc vous n'avez pas fini d'entendre parler des chansons de Bowie.
Bonne écoute !
Piste cachée :
The Sunshiners – "Modern love" (2006)
Et oui, superbe reprise en mode reggae.
Bons dieux, mais quel morceau ce "Modern Love"… !
3 COMMENTAIRES
Eric D-Toorop le 26/12/2016 à 11:17:07
la dernière en date et pas des moindres...
https://www.youtube.com/watch?v=A1_hdM1NGf4
R.Savary le 27/12/2016 à 00:01:37
Oui j'en parle dans la version Danzig ! Mais je préfère celle tout aussi récente avec Mark Lanegan et Dave Gahan !
Eric D-Toorop le 27/12/2016 à 10:46:40
Merci pour la découverte
AJOUTER UN COMMENTAIRE