THE BLED + FEAR BEFORE THE MARCH OF FLAMES + THE FALL OF TROY + SNA-FU le 05/12/2005, Le Batofar, Paris (75)

Lundi 5 décembre 2005
Salle : Le Batofar
Paris (75)
Y a des jours comme ça, où on a ultra-confiance en soi et où on se dit je vais ENFIN pouvoir arriver à l'heure à un concert ; et ces jours-l,à des variables inpondérables telles que la RATP vous remettent à votre place en vous disant « tu ne maîtrises pas tout, jeune padawan »... Et c’est dans ces jours-là qu'on se ramène 30 minutes à la bourre parce qu'il a fallu 1/2h pour faire Auber-Nation (du jamais vu) avec le RER! Qu'est-ce que vous voulez, heureusement qu'on ne maîtrise pas tout, mais bon...
Bref, je me pointe à 20h au batofar et j'attends 5 petites minutes parce qu'il faut faire passer les gens 5 par 5, curieux... mais soit: attendons. Une fois à l'intérieur, je suis soulagé car je n'ai absolument rien manqué et je n'aurais en définitive qu'à patienter entre 5 et 10 minutes avant que les SNA-FU n'entrent sur scène; parfait. Plus qu'à éteindre mon portable qui fait pleuvoir des sms toutes les 5 minutes et c'est parti.
Et je suis complètement scotché par le jeune groupe parisien – et seul combo français de la soirée – qui fout littéralement le feu sur la scène. Disciple de cette nouvelle scène rock'n'roll à la THE ELEKTOCUTION, SNA-FU bouge, SNA-FU envoie et SNA-FU la pèche (pardon...) Certains titre me rappellent les très regrettés (et suèdois) REFUSED: de l'énergie à l'état pur au service d'un rock entraînant et enfièvrant, à l'image de leur chanteur qui multiplie les pauses et saute comme bon lui semble. Les compos sont également de qualité et quelques titres mettent nos 4 parisiens en véritable transe; particulièrement pour leur batteur qui reprend les paroles et se lève de son tabouret lorsqu'il n'officie pas (et même lorsqu'il joue d'ailleurs)... Une très bonne 1/2h passée en compagnie de SNA-FU donc, j'attends d'écouter un CD de leur part car ça doit sincèrement vous filer une pêche comme il faut, comme ce qu'il nous ont montré ce soir.
20H50, les changements de matos sont déjà terminés (1/4h seulement), ma pinte engloutie et je me fous sur les marches pour écouter et voir la « sensation du moment selon le magazine Spin », j'ai nommé THE FALL OF TROY! Le son du Batofar est encore une fois nickel et, heureusement, car il n'eût pas fallu un son moins bon pour capter les compos tordues et très très denses de ce trio très technique (enfin leur gratteux/chanteur surtout) qui multiplie les cycles entrecoupés de soli. Ca sonne bien, c'est rythmé mais j'ai tout de même du mal; c'est sûrement dû au fait que le CD bénéficie de plusieurs pistes de gratte qui rendent le tout plus massif et du coup je reste sur ma faim. Il faut aussi noter la basse qui appuie beaucoup par ses accords aigus comblant ainsi le vide pendant les soli (impossibles à chiffrer, entre nous). Le moment où les premiers accords de ' Whacko Jacko Steals The Elephant Man's Bones' retentissent la 1ère rangée crie d'un coup et on prend alors la mesure de la - toute relative – notoriété de ce tout jeune groupe, très prometteur. Bon, hormis quelques problèmes techniques au niveau du pédalier du gratteux, ce set passe plutôt bien même si je m'attendais à entendre quelque chose de plus proche du CD (mais pour ça il aurait fallu une autre 6-cordes, oui je sais....).
21h50 (une heure pile entre chaque, c'est-y pas beau ça?), les FEAR BEFORE THE MARCH OF FLAMES se montrent sur la scène. Le son est toujours très bon, et ça sonne déjà dans un registre qui me sied beaucoup mieux: moins guilleret, beaucoup plus sombre et, je ne sais pas si c'est dû à la crève du chanteur (il s'en excusera d'ailleurs entre 2 toux) mais sa voix me dérange beaucoup moins que ce qu'il m'a été donné d'entendre sur purevolume. Et des titres comme « Should have Stayed in the shallows » ont une personnalité et ne sentent pas le déjà-vu; un atout sur cette scène foisonnante. On peut noter un petit côté à la CONVERGE (ils les ont accompagné lors de leur dernière tournée européenne d'ailleurs): notamment dans les riffs de grattes et certains plans 'pas piqués des hannetons' comme on dit avec les 2 voix aux tonalités dissonantes. En tout cas, ça remue pas mal, ça a de la gueule et j'adhère à 100%, longue vie aux FBTMOF!
22H50 (toujours la loi des 20 minutes de changement), l'heure pour les rois de la soirée de Tucson, Az – et très attendus pour leur premier passage par l'hexagone – THE BLED d'investir le batofar... Première constation par rapport aux combos précédents: le son de la voix est largement trop fort (et ça gâche un peu le plaisir, il faut bien l'avouer, quand on attend un groupe comme eux depuis si longtemps) et l'ingé son ne trouvera rien de mieux que d'augmenter tous les autres instruments, qui étaient déjà, du reste à un bon niveau sonore. Bref, hormis ces quelques soucis - que mes oreilles aplaniront de toute façon au fur et à mesure du set – c'est un régal sur scène: THE BLED se donne à 150% et ce ne sont pas les problèmes de vans auxquels ils ont dû faire face qui ont entamé leur joie d'être ici. Le set est à 75% composé par des titres issus de « Pass The Flask » et prennent une dimension encore plus prenante que sur CD, les moshs de chansons comme 'You know who's seatbelt' me filent des frissons, et sur 'Ruzzi buzzi better watch her back' il est même précédé d'un magnifique « Nique ta mère » (en français dans le texte, s'il vous plaît). On aura également le droit à : 'Spitshine Sonata' , 'I never met another gemini' bref que du bon quoi... Pour « Found in the flood », on aura l'inévitable et mielleux 'My Assassin' , ainsi que 'Hotel Coral Essex' et une autre que j'ai cru être 'She Calls Home'. En tout cas, ils nous feront un petit au revoir avant de revenir pour un rappel (mollement réclamé par le public) de 2 chansons dont le rugissant 'Red Wedding' avec son passage lourd joué ultra-lentement lors du « you will pay the price!!!! »: du bonheur en boîte quoi. Les 5 gars bougent dans tous les sens, les grattes sont propres et reconnaissables (malgré une des deux squeezée niveau sono au début du set), et le batteur y met toute sa hargne enchaînant ses roulements et autres breaks qui ne lui laissent aucun répit. Le tout pouvant être regroupé sous le terme de 'putain de groupe de scène'.
Une affiche qui a tenu toutes ses promesses donc, et une grosse découverte en prime avec les SNA-FU, on aura rien perdu donc. THE BLED était attendu au tournant et n'a pas déçu – pour ma part en tout cas – ça donne envie de voir ces mecs tous les mois sur scène (surtout quand on connaît « Pass the flask » par coeur ouais je sais, mais bon: n'est pas objectif qui veut non plus)...
Bref, je me pointe à 20h au batofar et j'attends 5 petites minutes parce qu'il faut faire passer les gens 5 par 5, curieux... mais soit: attendons. Une fois à l'intérieur, je suis soulagé car je n'ai absolument rien manqué et je n'aurais en définitive qu'à patienter entre 5 et 10 minutes avant que les SNA-FU n'entrent sur scène; parfait. Plus qu'à éteindre mon portable qui fait pleuvoir des sms toutes les 5 minutes et c'est parti.
Et je suis complètement scotché par le jeune groupe parisien – et seul combo français de la soirée – qui fout littéralement le feu sur la scène. Disciple de cette nouvelle scène rock'n'roll à la THE ELEKTOCUTION, SNA-FU bouge, SNA-FU envoie et SNA-FU la pèche (pardon...) Certains titre me rappellent les très regrettés (et suèdois) REFUSED: de l'énergie à l'état pur au service d'un rock entraînant et enfièvrant, à l'image de leur chanteur qui multiplie les pauses et saute comme bon lui semble. Les compos sont également de qualité et quelques titres mettent nos 4 parisiens en véritable transe; particulièrement pour leur batteur qui reprend les paroles et se lève de son tabouret lorsqu'il n'officie pas (et même lorsqu'il joue d'ailleurs)... Une très bonne 1/2h passée en compagnie de SNA-FU donc, j'attends d'écouter un CD de leur part car ça doit sincèrement vous filer une pêche comme il faut, comme ce qu'il nous ont montré ce soir.
20H50, les changements de matos sont déjà terminés (1/4h seulement), ma pinte engloutie et je me fous sur les marches pour écouter et voir la « sensation du moment selon le magazine Spin », j'ai nommé THE FALL OF TROY! Le son du Batofar est encore une fois nickel et, heureusement, car il n'eût pas fallu un son moins bon pour capter les compos tordues et très très denses de ce trio très technique (enfin leur gratteux/chanteur surtout) qui multiplie les cycles entrecoupés de soli. Ca sonne bien, c'est rythmé mais j'ai tout de même du mal; c'est sûrement dû au fait que le CD bénéficie de plusieurs pistes de gratte qui rendent le tout plus massif et du coup je reste sur ma faim. Il faut aussi noter la basse qui appuie beaucoup par ses accords aigus comblant ainsi le vide pendant les soli (impossibles à chiffrer, entre nous). Le moment où les premiers accords de ' Whacko Jacko Steals The Elephant Man's Bones' retentissent la 1ère rangée crie d'un coup et on prend alors la mesure de la - toute relative – notoriété de ce tout jeune groupe, très prometteur. Bon, hormis quelques problèmes techniques au niveau du pédalier du gratteux, ce set passe plutôt bien même si je m'attendais à entendre quelque chose de plus proche du CD (mais pour ça il aurait fallu une autre 6-cordes, oui je sais....).
21h50 (une heure pile entre chaque, c'est-y pas beau ça?), les FEAR BEFORE THE MARCH OF FLAMES se montrent sur la scène. Le son est toujours très bon, et ça sonne déjà dans un registre qui me sied beaucoup mieux: moins guilleret, beaucoup plus sombre et, je ne sais pas si c'est dû à la crève du chanteur (il s'en excusera d'ailleurs entre 2 toux) mais sa voix me dérange beaucoup moins que ce qu'il m'a été donné d'entendre sur purevolume. Et des titres comme « Should have Stayed in the shallows » ont une personnalité et ne sentent pas le déjà-vu; un atout sur cette scène foisonnante. On peut noter un petit côté à la CONVERGE (ils les ont accompagné lors de leur dernière tournée européenne d'ailleurs): notamment dans les riffs de grattes et certains plans 'pas piqués des hannetons' comme on dit avec les 2 voix aux tonalités dissonantes. En tout cas, ça remue pas mal, ça a de la gueule et j'adhère à 100%, longue vie aux FBTMOF!
22H50 (toujours la loi des 20 minutes de changement), l'heure pour les rois de la soirée de Tucson, Az – et très attendus pour leur premier passage par l'hexagone – THE BLED d'investir le batofar... Première constation par rapport aux combos précédents: le son de la voix est largement trop fort (et ça gâche un peu le plaisir, il faut bien l'avouer, quand on attend un groupe comme eux depuis si longtemps) et l'ingé son ne trouvera rien de mieux que d'augmenter tous les autres instruments, qui étaient déjà, du reste à un bon niveau sonore. Bref, hormis ces quelques soucis - que mes oreilles aplaniront de toute façon au fur et à mesure du set – c'est un régal sur scène: THE BLED se donne à 150% et ce ne sont pas les problèmes de vans auxquels ils ont dû faire face qui ont entamé leur joie d'être ici. Le set est à 75% composé par des titres issus de « Pass The Flask » et prennent une dimension encore plus prenante que sur CD, les moshs de chansons comme 'You know who's seatbelt' me filent des frissons, et sur 'Ruzzi buzzi better watch her back' il est même précédé d'un magnifique « Nique ta mère » (en français dans le texte, s'il vous plaît). On aura également le droit à : 'Spitshine Sonata' , 'I never met another gemini' bref que du bon quoi... Pour « Found in the flood », on aura l'inévitable et mielleux 'My Assassin' , ainsi que 'Hotel Coral Essex' et une autre que j'ai cru être 'She Calls Home'. En tout cas, ils nous feront un petit au revoir avant de revenir pour un rappel (mollement réclamé par le public) de 2 chansons dont le rugissant 'Red Wedding' avec son passage lourd joué ultra-lentement lors du « you will pay the price!!!! »: du bonheur en boîte quoi. Les 5 gars bougent dans tous les sens, les grattes sont propres et reconnaissables (malgré une des deux squeezée niveau sono au début du set), et le batteur y met toute sa hargne enchaînant ses roulements et autres breaks qui ne lui laissent aucun répit. Le tout pouvant être regroupé sous le terme de 'putain de groupe de scène'.
Une affiche qui a tenu toutes ses promesses donc, et une grosse découverte en prime avec les SNA-FU, on aura rien perdu donc. THE BLED était attendu au tournant et n'a pas déçu – pour ma part en tout cas – ça donne envie de voir ces mecs tous les mois sur scène (surtout quand on connaît « Pass the flask » par coeur ouais je sais, mais bon: n'est pas objectif qui veut non plus)...
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