Burning Heads - Spread the Fire
Chronique CD album (32:30)

- Style
punk hardcore mélodique - Label(s)
Opposite Prod - Date de sortie
5 octobre 2009 - écouter via bandcamp
Plus de vingt ans de présence, une flopée d'albums énormes, un passage chez Epitaph et la création depuis quelques années de leur propre label, Opposite Prod. Les orléanais, non-contents d'une activité incessante ert productive, y adjoignent l'excellence sur des albums imprenables dont le dernier en date est ce bien-nommé Spread the fire incandescent, trépidant et une fois de plus bourré de tubes d'un punk-rock/hardcore mélodique exemplaire.
Quinze morceaux et à peine trente-trois minutes ; les Burning Heads vont à l'essentiel et de "Invisible disease", bombe speed et mélodique à la "Dive" en ouverture à la reprise du "Friday on my mind" des Easybeats en cloture (oui, le groupe a de plus très bon goût...), nous régale d'un opus sonnant comme une sorte de rétrospective de ce qu'ils ont l'habitude de faire depuis le premier album éponyme, qui comportait, lui, la reprise du "Making plans for Nigel" de XTC.
On trouve ici des embardées punk-rock mélodiques ("Hurray"), des titres très courts en forme de coups de boutoirs hardcore ("Just a song", le saccadé "Just wanna be me") ou des plages "popisantes" du plus bel effet, du moins sur leur intro, suivies d'une accélération rythmique pour le moins marquée. Les riffs pleuvent, les tubes aussi ("Disobey" et ses choeurs mémorables, "Fear", "question & doubts", direct après une amorce très fine, "Bomb the world", mid-tempo de folie et j'en passe) et les B.H. surpassent "Bad time for the human race", pourtant déjà au top.
Avec un quintet final ravageur initié par le fougueux "Who's an angel", auquel succède ce "Sell out" lui aussi remonté, avant "Endless nights", plus modéré et aussi imparable, et un "Forget" massif, avant la mise à l'honneur des Easybeats, nous tenons là un opus qui nous donne la sensation que les Burning Heads bonifient encore, après tout ce temps, une formule dont ils usent merveilleusement. Sensationnel et indispensable, cela va sans dire.
2 COMMENTAIRES
Tookie le 26/01/2010 à 09:58:31
S'il y avait un onglet "j'aime" comme sur Facebook, j'appuierai dessus !
sepulturastaman le 26/01/2010 à 21:05:30
Je préviens ça va être nul : c'est ta (ton) copine (copain) qui doit être contente...
J'avais prévenus que ça allait être nul.
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