Revocation - Existence Is Futile

Chronique CD album (47:27)

chronique Revocation - Existence Is Futile

Certains d'entre vous ont sans doute déjà entendu parler du groupe dont je vais chroniquer le deuxième album dans quelques instants... Et oui Revocation, groupe de Boston, a sorti en 2008 une petite merveille "Empire of the obscene" qui mettait toutes les critiques d'accord. Album entièrement auto-produit qui plus est, il ne leur aura pas fallu très longtemps pour se faire remarquer et pour signer un deal avec un gros label. C'est donc Relapse qui sort en 2009, cet "Existence is Futile".

 

"Enter the Hall" est le premier morceau de l'album et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il annonce la couleur, il nous donne le ton tout de suite. Ce titre pourrait soit servir d' intro à l'album ou soit être considéré comme un titre à part entière même s'il est instrumental.

Du bon thrash/death bien technique, c'est ce que vous allez entendre durant un peu plus de 45 minutes.

Et ça joue, mon Dieu que ça joue, des plans de batteries joués à la perfection. Du toukatoukatoukatou, en passant par des breaks de pieuvre avec parfois des saccades "The Tragedy of Modern Ages". Une basse omniprésente "Existence is Futile", "The Brain Scramblers" ou encore "Dismantle The Dictator". En plus de ça monsieur le bassiste chante également et quelle voix ! Par rapport à celle-ci justement je dois vous signaler que j'ai eu du mal à la première écoute avec la voix du guitariste/chanteur mais j'ai vite oublié ce détail quand je me suis mis à m'attarder sur la structure et sur les variations ! Wahoo. Chapeau bas. Comment fait-il pour gratouiller de cette façon en chantant comme cela ? Enorme respect. Comme je vous le disais donc, le bassiste appuie pas mal de parties pour renforcer le côté percutant et c'est grandement réussi. Un esprit Randy Blythe de Lamb Of God plane d'ailleurs sur "Deathonomics". Ce morceau intègre un solo des plus rock'n'roll, autre apparition de ce bon vieux rock'n'roll dans le titre "Leviathan Awaits" et sa partie limite prog avec cet effet sur la guitare enivrante.

Les parties de guitare sont toutes d'une intensité remarquable que ce soit dans les soli : car il y en a un paquet dans ce Existence is Futile ("Anthem of The Betrayed" et son solo interminable), dans les rythmiques qui peuvent se faire complexes ("The Brain Scramblers) ou pleines de frénésies ("Dismantle the dictator") ou comme dans les lead guitare ("Reanimaniac"). On s'attache au côté mélodique mais dans le sens "positif" du terme, c'est à dire qu'ils ne tombent pas dans ce qui peut être cliché. Le ressenti est là et les soli sont chargés d'émotion et de pertinence. D'accord ça fera un peu "branlette de manche" pour certains mais après c'est chacun son truc...

 

Un très bon album qui se veut technique sans être pour autant démonstratif, qui laisse la part belle aux instruments et qui me donne envie de voir ce que ça donne sur scène car ils ne sont que 3 ces bougres.

photo de Growl
le 18/01/2010

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