Anal Cunt - Wearing out our welcome

Au risque de me répéter par rapport à la chronique précédente, le contexte de ce disque d’Anal Cunt est tout particulier. C’est en effet un des deux derniers disques que le groupe sortira avant la mort de Seth Putnam, quelques mois après. Mais là où Fucking A restait cantonné dans un registre parodique 80’s, ce présent disque nous présente un grind bien plus habituel pour les amateurs du coït anal.

On retrouve donc les blasts à des tempos indécents, les riffs incompréhensibles et les blagues amoureusement intolérables. Bon, je gâche tout le suspense d’entrée en vous donnant mon top 3 de titres les plus hilarants de ce disque avant d’aller plus loin dans cette chronique :

3) « beating up niggers that sell fake crack »

2) « wasting time writing anal cunt songs »

1) « tsuNASUM » (ouais, bravo !)

Sinon, vous connaissez tous la fin de l’histoire. C’est débile, c’est sale, c’est très mal enregistré et encore plus mal mixé… Mais ça fait rire. Et puis, quitte à s’envoyer du grind qui plafonne à 70 de QI, je préfèrerai toujours me passer un petit AxCx que n’importe quelle bouse surproduite et surmédiatisée (UltraNibard en tête). Et même si je n’ai toujours pas compris pourquoi j’éclate de rire à chaque fois que les ricains gueulent « Willy Wonka » en guise de chœur sur le titre éponyme, je m’en tamponne le coquillard avec une plume de paon et continue d’apprécier la blague alors qu’on me la bien racontée quarante-douze fois. En plus, dans le cas présent, elle dure moins d’un quart d’heure… Pas sûr que j’aurais payé pour ça mais je m’en fous, j’ai justement pas payé, haha !

Bilan : un très bon album d’Anal Cunt, et donc une grosse merde… But who cares ?

Swarm

le 12/07/2012