Arkheth - Clarity Came With A Cool Summer's Breeze
Chronique CD album (36:02)

- Style
Metal Expérimental - Label(s)
I, Voidhanger Records - Date de sortie
30 septembre 2022 - Lieu d'enregistrement Dotted Eight Studio
- écouter via bandcamp
Il y a quatre ans, Arkheth nous régalait les esgourdes avec 12 Winter Moons Comes the Witches Brew avec son Black Metal avant-gardiste rappelant Solefald et Oranssi Pazuzu. La collaboration entre le one-man-band australien et le label indien Transcending Obscurity Records ayant pris fin, c'est chez les italiens de I, Voidhanger Records, lui assurant une plus grande exposition auprès du public européen. La recherche d'un nouveau label a été longue puisque la fin de la réalisation de ce Clarity Came with a Cool Summer's Breeze date d'il y a deux ans. L'artwork est certes moins psychédélique que celui de son prédécesseur, mais il reste cependant très psycho-induit.
Son aspect bucolique et champêtre colle bien avec l’intro du disque, et globalement à l’ambiance générale du disque, plus posée que par le passé. Deuxième constat, concernant la production, nettement plus claire et conforme à ce qu’on peut attendre d’un groupe d’Avant-garde, signé sur un label conséquent. Un bug a fait que mes trois premières écoutes avaient complètement chamboulé le tracklisting de Clarity Came with a Cool Summer's Breeze (en particulier « Patience In The Garden Of Fire » qui s’est retrouvé en deuxième positon). Une fois l’ordre voulu par le musicien rétabli, l’album gagnait en cohérence et dynamisme, en autre avec les deux titres les plus calmes placés en fin de disque.
Le Black Metal se taille dans ce nouvel opus la portion congrue. Dominent plutôt le Roxk Psyché, le Progressif, voire même la Pop, avec par exemple ce même « Patience…. » qui rappelle les Beatles ou le Butterfly Ball (qu’il serait dommage de résumer à sa chanson d’ouverture). Le saxo reste omniprésent, partie intégrante du son du projet, utilisé de manière variée, limite Variétés (pouah!) sur « Neptune Beaches) », plus classiquement pendant « Psychonautica » ou dissonant (« Kundalini »).
Une fois de plus, malheureusement, Arkheth se se montre pas à la hauteur des attentes que j’avais placé en lui Alors peut-être, oui, je me montre trop exigeant mais au regard des sorties récentes, il est assez logique que mes exigeances soient élevées. Pour être complètement honnête, ce nouvel album se révèle trop inégal, de trop nombreux plans manquent de profondeur et d’efficacité pour être mémorables, malgré un grand nombre de passages plus enthousiasmants, et une mise en son, cette fois-ci à la hauteur.
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