Bodyfarm - Ultimate Abomination

Chronique CD album

chronique Bodyfarm - Ultimate Abomination

La mort de son frontman peut entraîner la fin d’un groupe.

Regardez AC/DC !

Ah non, mauvais exemple ça…

Bon alors : Finntroll ! Ah bah pareil !

 

Zuteuh 

 

Bon bref, on ne donnait pas cher des solides Bodyfarm après le trépas de leur leader. Mais le Death metal ne doit-il pas se relever de ses morts par définition ?

 

Après un nouveau brassage de line up (y’a plus qu’un membre d’origine), Bodyfarm a donc décidé de nous tabasser sans pitié.

Le haineux Ralph De Boer (Dead Head /Monism/Radiathor) au mic et à la basse, un nouveau batteur (le histo ayant pris la tangente) et voilà un gros morceau de DEAF OLDSKOOL ultra catchy à se mettre dans les pavillons.

Le D-Beat nous cueille alors comme une méchante fleur sur une charogne bien faisandée. Le rythme est ainsi élevé et la pugnacité de bon aloi. Tout concourt ici à la sensation de férocité de l’ensemble. Pourtant les gars bien gras ne tambourinent pas dans le vent. En effet, chaque morceau est rudement bien composé.

Pas de finasserie pour autant ouhla la non ! Déjà, la pochette du bouzin bouzille.

On tape ainsi du pied comme des tarés sur les deux premiers titres, bercés que nous sommes par un riffing ultra sexy. "The Wicked Red" se conjugue en mid tempo pour mieux repartir sur un "Blasting Tyranny" sans pitié et très swedish. Au rayon des Golgoths écrasant le Prince d’Euphor, on peut encore compter sur "Carving Repentance." Oui, les Bodyfarm agissent comme des Grands Stratéguerres.

Si "The Swamp" ne nous affole pas outre mesure le Deathomètre, "Empire Of Iniquity" nous fait monter au front, la baïonnette entre les ratiches. Et esgourdez le thrashy friendly "Soul Damnation" pour être sûr, que ce Ultimate Abomination agit comme une cure.

 

Un bain de jouvence fait avec des morceaux de viocs.

Un SPA saturé d’acide et de produits toxiques.

Un massage capillaire à la déchaumeuse.

photo de Crom-Cruach
le 16/06/2023

2 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 16/06/2023 à 04:34:07

Un massage capillaire à la déchaumeuse, parfaitement 🤣 Et une putain de pochette qui claque !!

Thedukilla

Thedukilla le 16/06/2023 à 07:45:16

Vus au In Theatrum Denonium en Mars dernier, les gars sont venus remplacer Chapelle Of Disease. Un remplacement de dernière minute au pied levé, pour un set beaucoup plus enthousiasmant que celui des ronronnants Destroyer 666 qui suivait.
Très bon esprit, et une jolie expertise dans l’étalage de cambouis sur marcel immaculé. En plus ça lubrifie bien tous les orifices (auditifs et autres) quand t’as des machins genre Mysticum derrière.
Vivement la prochaine thalasso.

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