Dead Horse One - WHEN LOVE RUNS DRY
Chronique Maxi-cd / EP (19:00)

- Style
Post grunge shoegaze (ou quelque chose comme ça) - Label(s)
Autoproduction - Date de sortie
18 mars 2022 - écouter via bandcamp
Lorsque m’a été proposé cet EP de Dead Horse One, ma première pensée fut la suivante : ‘’tiens, c’est drôle, on dirait un jeu de mots avec Air Force One, ou Ed Force One si c’est des fans de Maiden…’’. Maintenant que l’écoute a été faite dans des conditions idéales, ma dernière pensée fut la suivante : ‘’Tiens, c’est drôle, car cet EP n’a rien de drôle’’… Bonne ou mauvaise surprise ?
Avant de répondre à cette question fort intrigante, laissez-moi un peu vous poser le contexte. J’aime Deftones et le grunge, catégorie dans laquelle je liste un nombre de groupes assez variés. Toutefois, je n’adhère pas forcément à tout ce qui se rapporte à cette scène, ou bien même aux incroyables fainéasses de Sacramento. Pourquoi ? Car personne n’est parfait et que, souvent, il n’y a rien de pire que les groupes se réclamant de tel ou tel groupe/mouvement/genre…
Mais qu’on ne se détrompe pas : Tout le monde vient bien de quelque part ! Et en ce qui concerne Dead Horse One, ou D.H.O pour les intimes sans inspiration, les influences sont plutôt évidentes… Inutile d’aller les chercher bien loin, j’en ai déjà cité quelques lignes auparavant ! Figurez-vous cependant que, sans pour autant afficher de grandes prétentions pour autant, ce que propose le groupe fonctionne ! Maintenant que vous avez la réponse à la question d’ouverture, prenons le temps d’en dire plus.
Une fois lancé, l’effet provoqué par ces 5 morceaux se résume à la fameuse maxime : less is more. Les chansons semblent presque faciles, mais qu’importe, puisqu’elles sont sincères. Le chant et les riffs font indéniablement penser à Alice In Chains ou bien même Hum mais… Sans trop en faire. La section rythmique assure une belle assise que souligne la production, faisant preuve d’un joli savoir-faire et d’une bonne connaissance de ses ‘’classiques’’. Ainsi, lorsqu’arrive la version piano de ‘’Static King’’, efficace second morceau, on se retrouve presque surpris, à en vouloir un peu plus. Ce n’est pas un mal, loin de là.
Toutefois, attention, que le groupe ne se repose pas sur ses acquis pour autant ! Si la sensation laissée par l’EP est agréable, elle a malheureusement tendance à se diluer ‘’rapidement’’. Il est en effet difficile de fredonner les chansons sans basculer involontairement sur un tout autre morceau du genre ou bien sans parvenir à trouver la suite… Mais bon… Une nouvelle écoute ne fera de mal à personne, donc, sachons raison garder !
Un bon moment donc que ce When Loves Run Dry ! On gardera en mémoire l’habilité du nom pour surveiller l’évolution du groupe, en pariant sur une possible remise en question des influences pour un résultat encore plus plaisant par la suite. L’envie est là, le talent également, il n’y a pas de raison que ça ne fonctionne pas ! Ce message leur est donc personnellement destiné : Au boulot ! Et vous, potentiel public, à l’écoute ! Et je prendrais les noms des dissidents et dissidentes !
1 COMMENTAIRE
DEADHORSEONE le 15/03/2022 à 15:40:52
Croyez le ou pas, je n'ai jamais ècoutè HUM. Hormis Nutshell je ne kiff pas trop AIC..
Cepandant la chronique est sympa.
Merci
Olivier
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