Devangelic - Resurrection Denied

Chronique CD album (31:07)

chronique Devangelic - Resurrection Denied

Devangelic: groupe Italien de Brutal Death moderne signé sur Comatose... oulaaaaaah... mes oreilles de vieux con accueillent la chose avec toute la mauvaise foi du monde et... et bah non: c'est pas aujourd'hui que vous lirez une chronique méchante et aigrie. La prochaine fois, promis!

 

L'album commence sans vaseline ni préliminaire, dès la première seconde, on se prend tout en pleine pomme et l'on devine tout de suite que ce groupe n'est pas là pour broder de la dentelle ni pour nous sucrer les tympans avec la moindre étincelle de finesse. Pas la peine d'avoir fait dix ans d'études supérieures en Death Metal pour comprendre que Devangelic a très largement été influencé par la scène US de la fin du XX° siècle. Deeds Of Flesh, Disgorge (US), Lust Of Decay, Deaden, Sepsism, etc… tels sont les noms qui viennent à l'esprit en découvrant Resurrection Denied. Pas la peine de tourner autour du pot, Devangelic perpétue la tradition du Death Metal poissard et suffocant d'outre-Atlantique.

Certes, il n'apporte pas grand'chose de plus que ses illustres ainés mais il le fait avec une telle aisance que l'on est immédiatement charmé.

 

Tout rappelle l'âge d'or du Brutal Death US, les voix grumeleuses, les blasts monolithiques, les riffs titanesques parsemés de couinements de guitares et cette atmosphère crasseuse digne des meilleurs barbecues du Texas. C'est donc le tablier maculé de jus de boyau que l'on tripatouille les entrailles de Devangelic  pour y  trouver de longs lambeaux de Soils Of Fate qui pendouillent à du Disavowed macéré dans du Beheaded.

Oui, on est bien. Ho oui!

 

Vous vous en doutez, la production est énorme et renforce l'impact des ralentissements éléphantesques qui viendront faire frétiller les guiboles rouillées des fans du Dying Fetus de l'époque Killing On Adrenaline.

 

Rien de neuf, rien de foncièrement original mais ne boudons point le plaisir de se délecter de ce genre de Brutal Death moderne qui évite de sombrer dans ce bac à bouses qu'est le Slam Death.

 

Du gros, du massif  aussi étouffant et compact qu'un pain de campagne!
A table!

photo de Cobra Commander
le 05/09/2014

1 COMMENTAIRE

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 06/09/2014 à 17:49:28

Moi j'aime bien le pain de campagne, surtout aux céréales. On a une super boulangère qui... mais là je m'égare. Décidément pas mon bol de houblon ce genre de machine à Grouik.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

anonyme


évènements