Diecast - Internal Revolution

Chronique CD album (47 minutes)

chronique Diecast - Internal Revolution

Diecast, groupe naissant il y’a dix ans environ, en même temps que le mouvement metalcore, aux côtés de groupe aujourd’hui culte comme Killswitch Engage ou encore Unearth. Lors de la sortie de «Day of Reckoning», leur véritable premier album, le combo avait vite été placé comme jeune espoir du genre. Et c’est fin d’année 2006 qu’est sorti leur dernier album, «Internal Revolution», après un changement de line-up quasi-total.

 

Le metalcore, aujourd’hui style vieillissant malheureusement déjà, arrive encore à nous surprendre de temps en temps. Comme avec le dernier Killswitch Engage, ou encore God Forbid. Pourtant, malgré les espérances mis en lui, il est clair que Diecast déçoit plus que tout avec ce nouvel album. Si les gimmicks trash et hardcore du début sont encore là de temps en temps, elles ont totalement laissé place aux riffs metalcore usés depuis longtemps, et à un chant clair envahissant toutes les compos.

 

Et pourtant, l’album commençait bien, avec «Internal Revolution» et «Nerver Forget», deux titres bien bourrins et rentre dedans, et un chant clair pas trop présent encore. Il faut dire qu’au début, on est en droit de penser que ça va être sympa tout au long du cd. Malheureusement, dès l’intro de «Hourglass», tout s’écroule, et on a droit à de la purée (désolé pour le terme un peu trop gastronomique). Un chant clair omniprésent, des riffs désuets sonnant très néo-métal, une absence totale de feelings dans la musique. Et malheureusement, le reste de l’album sera du même acabit, c'est-à-dire des compos fades, avec un chant clair prenant largement le dessus sur les passages hardcores, et un manque d’inspiration certain. Et même lorsque le groupe se la joue brutal, comme sur le très Slayer «Weakness», c’est pour mieux faire ressortir la douce voix mielleuse de Paul Stoddard en milieu de parcours. Bref, on a beau chercher, on ne trouve pas grand-chose d’intéressant dans cet album. Seul «Definition Of A Hero» ressort un peu du lot, avec son léger break scandé par le groupe, et un son global plus lourd que le reste de l’album.

On retiendra certainement plus de l’album la technicité des musiciens, le batteur en tête, qui maitrise bien la double (même s’il n’a pas l’occasion de la sortir souvent), ou encore le guitariste, peu inspiré, mais au jeu rapide et précis tout de même.

L’album se clôture sur une reprise de Robbie Williams…ah non pardon, autant pour moi, sur une vrai composition de Diecast !!! «The Coldest Rain», une bien niaise ballade où se côtoient violons et piano, et où Paul Standard se la joue gros charmeur et chanteur à minettes.

 

Avec ce nouvel album, Diecast attirera peut être les fans de metalcore, et encore, les fans pas trop exigeants. Cet album reste trop formaté et manque de spontanéité, de plus, ce côté mélodique à outrance est vraiment agaçant et gâche des compositions qui pourraient s’en sortir. Bref, un album a vite oublié, et allez plutôt écouter le dernier Killswitch Engage ou Twelves Tribes.

photo de DreamBrother
le 03/02/2007

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