Healing - I Should Have Killed My Roommates
Chronique CD album (29:36)

- Style
Hardcore, noise, rock - Label(s)
Maximum Douglas Records - Date de sortie
31 décembre 2013 - Lieu d'enregistrement Darkened Studio
- écouter via bandcamp
Healing est un groupe nantais (bon le chanteur est bordelais mais on lui pardonne), et a récemment sorti son premier album, 3 ans après une première démo que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam.
Cet album dont on parle aujourd'hui, I should have killed my roommates, est également une histoire qui a été racontée jour après jour, et ce jusqu'à la sortie du disque. N'ayant pas encore lu la totalité de cet essai, je ne vous en parlerai pas ici mais sachez que vous pouvez lire tout ça sur ce site.
Qu'est ce qu'ils ont bien pû faire donc les voisins de Healing pour les énerver à ce point ? Le groupe balance un mélange hardcore/noise/rock pouvant faire penser aux regrettés Burst (les envolées mélodiques, les rythmiques rapides), mais propose aussi des plans plus hardcore ("Walls", "the last human alive" assez Convergeien), rockin' hardcore (la fin de "the grass and the sun"), et d'autres carrément rock/noise plus lents ("Whoring"). Certains passages sont même carrément death ("The king of moles"), mais ça c'est pour la forme. Un savant mélange des genres qui passe plutôt bien, même si à la première écoute on ne retient pas forcément grand chose. Ce qui n'est pas forcément un mal, les disques s'ingurgitant trop vite passent généralement aussi rapidement aux oubliettes.
Il faudra donc plusieurs écoutes pour s'acclimater aux titres proposés par le groupe, et notamment aux hurlements du chanteur qui ne varieront que rarement. Heureusement qu'un titre comme "Whoring" est placé en milieu d'album d'ailleurs, pour calmer un peu les esprits.
Mais il faut avouer que l'on peut difficilement rester de marbre à l'écoute de morceaux comme "blackout" ou "The grass and the sun" (ravageurs !), et globalement les riffs de gratte plutôt inspirés qui donnent des variations intéressantes selon les chansons. Il y en a d'ailleurs que l'on découvre au fur et à mesure, je pense au final de "Walls" par exemple où plusieurs plans se superposent d'une excellente façon. Mais la qualité de l'album est tout de même ternie par certaines compos ne valant pas les autres (je pense à "Inlandsis" qui me fait ni chaud ni froid).
C'est un premier album assez prometteur que nous balance Healing, un disque aux multiples influences hardcore / noise / rock / black / death mais tout de même porté par une base hardcore sombre, de part son chant hurlé à mort et sa rythmique rentre-dedans à souhait. A suivre.
1 COMMENTAIRE
R.Savary le 09/04/2013 à 20:03:31
Superbe pochette et bonne découverte !
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