Hogstul - Ominous Fragmenta Tuptdalr
Chronique mp3 (45:51)

- Style
Black Metal Symphonique - Label(s)
Indépendant - Date de sortie
12 février 2021 - écouter via bandcamp
Après l’escapade solo de son partenaire de crime au sein de Profane Burial, hommage à Devil Doll, c’est au tour de Kjetil Ytterhus (que l’on retrouve également chez Khôra) de se faire plaisir en solitaire au sein de Hogstul. Contrairement à Vitam Aeternam, le musicien a choisi un champ d’expression assez proche de son univers d’origine. Son nouveau projet solo propose un Black Metal qui connaît un regain de popularité depuis une poignée d’années , à savoir le Black Sympho ; tout le mal fait au genre par l’effet de mode de la seconde moitié des 90’s et les quelques années qui ont suivi est oublié.
Trois longs titres composent ce premier opus, entièrement écrit et réalisé par le musicien norvégien. En premier lieu, il y eut les orchestrations et les parties de synthé, qui bien évidemment sont le moteur de la musique de Hogstul. Ensuite est venue la programmation de la batterie, plutôt bien mise en son, sauf peut-être la double, surtout sur les longues plages monocordes, à ce moment elle devient assez horripilante (à 7’30 sur « A Nightmare At 40 Fathoms »). En derniers ont été enregistrées les parties de basse et de guitare.
Sur l’ensemble de l’album, Kjetil Ytterhus déroule une partition bien connue si vous êtes familier des travaux de groupes comme Covenant, Emperor, ou les premiers Ewigkeit. Ce qui sauve Ominous Fragmenta Tuptdalr de la noyade dans le ventre mou du genre, de la deuxième voire troisième division, qui permet de le démarquer (un side project one-man-band norvégien de Black Metal, avouez qu’on a déjà fait plus original en 2021), c’est la capacité du musicien à mettre en place des ambiances poignantes. Selon ses dires, la musique de Hogstul est basée sur des souvenirs mis en musique, ce qui peut expliquer leur côté visuel, presque cinématographique. J’ai conscience de souvent écrire ce type d’argumentaire, mais au regard de la production pléthorique, je ne parle sur ce webzine que des albums qui m’accrochent l’oreille.
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