Horskh - BODY

Chronique CD album (31:03)

chronique Horskh - BODY

Quand on joue la même musique que Horskh, affirmer que l’on sonne américain peut-il être vraiment considéré comme péjoratif ? C’est ce qui est arrivé à plusieurs reprises lorsque j’ai fait écouter Wire, son précédent album, à mon entourage, trop content de me voir lâcher mes vinyles de Solefald. Je pense que les bisontins accepteraient avec plaisir cette remarque, peut-être moins s’il s’était agit d’Einar Selvik.

 

Avec Body, Horskh ne se réinvente pas, mais en avait-il besoin ? Sa formule Metal Indus futuriste reste inchangée, le trio mise une fois de plus sur la concision et l’efficacité (comme cette chronique je l’espère) pour livrer onze titres, onze brûlots, dont les durées sont comprises entre1:09 et 3:52.

 

La mise en son, impeccable, est signée Thibault Chaumont du studio Deviant Lab (Mass Hysteria, Carpenter Brut...). Malgré la volonté de sonner Électro, l’ensemble est particulièrement naturel, notamment grâce à une batterie acoustique et un chant, hurlé ou mélodique, qui n’abuse pas des effets. Nul besoin de le gonfler artificiellement à la testostérone, son énergie naturelle suffit.

 

Une fois de plus, Body, est nouvelle démonstration de la puissance et de la sauvagerie de Horskh, il n’y a qu’à écouter « Turbine ON » et son urgence Punk qui emporte tout sur son passage.

 

à l’heure où l’aventure Punish Yourself part en jus de chaussette, des formations comme Shaârghot et Horskh viennent prouver que la relève est assurée, et fièrement .

photo de Xuaterc
le 26/01/2024

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