Kommand - Terrorscape

Chronique CD album

chronique Kommand - Terrorscape

Quand Jesse Janes ne fait pas de HxC dégueulasse au micro de Hoax, keski fait ?

Du Death dégueulasse au micro de Kommand.

 

L’imagerie de l’anti communisme primaire et la terreur nucléaire de la Guerre Froide donne corps à ce six titres d’une densité et d’une animosité peu commune.

Car ce premier skeud des gars de L.A. est plus suffoquant qu’un genou de flic sur une carotide.

 

Ashyxiant comme le dernier Gatecreeper, malsain comme du Tomb Mold, presque aussi puissant que du Bolt-Thrower, auquel on pense immédiatement pour le feeling de tank, ce premier et court skeud baigne dans la barbarie la plus assumée.

Sauf que Kommand se fait un poil plus primitif que ces références faciles.

 

On ne tortille pas de l’obus ici. On chausse juste ses brodequins et on utilise la baïllonnette, au corps à corps. On branche aussi les Marshmal des 90’s niveau de la prod. Pas de prouesse méthodique, la force du combo est son hostilité permanente, à la finlandaise, et sans remplissage. On fracasse alors les cymbales, on riffe en mode fausse commune. Dès le morceau d’intro, on manque d’air, et on suffoque sous la botte totalitaire.

Chaque titre est rudement bien monté en réalité. L’impression de chaos primaire laisse ainsi la place, rapidement, à des constructions convulsives agrémentées de soli plus malveillants que votre belle-mère.

Seule constance du bouzin : le tir de barrage rythmique permanent, presque épuisant. Mais Kommand a l’intelligence de ne pas laisser traîner ses morceaux. Le skeud conserve alors une sauvagerie intacte, une sensation d’agression presque juvénile comme les premiers pas d’un serial killer ne brûlant pas que des chats dans son coin.

 

Un Death de la caverne adressé à ses habitants et c'est pas du Platon.

photo de Crom-Cruach
le 03/11/2020

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