Meshuggah - I

Chronique Maxi-cd / EP (21:05)

chronique Meshuggah - I

De retour en 2004, après un passage qui en aura marqué plus d´un lors de l´édition cette même année au furyfest, Meshuggah sort ce nouvel EP sur un label quasi inconnu nommé Fracured Transmitter Records. Et comme nos quatre petites têtes blondes (heu... non ce ne sont pas des enfants, juste des suèdois) ne font rien comme tout le monde (surtout par l´essence même de leur musique) cet album « I » ne contient qu´une seule et unique chanson éponyme ne durant pas moins de 22 minutes.

 

Et ça commence avec 1 même riff matraqué en guise d´intro pendant plusieurs minutes, rythmé par une batterie sauvage et des plus énervée - on laisse visiblement de côté l´aspect plus lourd prédominant sur Nothing. Puis démarre vraiment « I » , encore des riffs très déstructurés avec une mélodie incaptable (« comme d´ab´ !», me direz-vous) mais là on revient à une vitesse plus soutenue se rapprochant plus de Chaosphere. Toujours la deuxième gratte avec ses soli robotiques, ainsi que cette voix mécanique et sans émotion. Les passages death/thrash ultra-rapides auxquels ils ne nous avaient plus habitués depuis longtemps refont plaisir avec cette caisse claire parkinsonienne et vraiment ahurissante - appuyée par une double-pédale calée au millimètre avec les coups de hache de guitare. Et quand le tout se fait plus lourd le temps d´une pause pour nos petites esgourdes c´est pour mieux nous mettre mal à l´aise et nous rappeler que Meshuggah c´est aussi - et surtout - une atmosphère particulière, un esprit à part entière. Pour ce qui est du thème global de « I », les paroles sont, une fois de plus, des plus floues mais on peut se aller à penser que le I décideur pourrait représenter une entité suprême (un dieu ?) qui brillerait essentiellement par ses aspirations destructrices (ce n´est que mon interprétation).

 

Et pour finir, un break d´environ 4/5 minutes sans paroles au tempo lent et agonisant - et toujours sur le même riff - nous conduit sur le bord du gouffre, pour mieux nous laisser chuter sur un larsen au son proche d´un électroencéphalogramme plat...

photo de Mat(taw)
le 25/12/2004

1 COMMENTAIRE

bernard

bernard le 21/01/2011 à 14:27:47

Le seul interessant avec "DEI", le riff de fin est vraiment excellent !

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