Hacride - Interview du 24/04/2009

Hacride (interview)
 
Pouvez-vous présenter le groupe ?
Benoist: On va commencer à partir du deuxième album ! on a fait une tournée Européenne en compagnie de Divine Heresy et une deuxième avec Dying Fetus. Beaucoup de festivals : Hellfest, Graspop, Summer, Metalcamp, Metal Assault… Toute ces chose essentielles pour le devenir d’un groupe. Puis nous sommes arrivés après tout ça à la composition du nouvel album qui nous amène ici !


Vous faites partie du collectif « klonosphere », peux-tu nous parler de cette assoc’? A quoi sert-elle?
La Klonosphere à la base a été créée par Guillaume de Klone pour rassembler les énergies des groupes qui la compose, c’est-à-dire Trepalium, Klone, Mistaken Element, Anthurus D’Archer et GTI à l’époque, qui R.I.P n’existe plus. Elle a été créée tout simplement pour ne pas être un groupe a évoluer tout seul, c’est-à-dire qu’on avait tous un style différent, mais on savait qu’aucun groupe n’allait « empiéter sur l’autre ». Guillaume de Klone a créé une boîte de booking pour nous trouver des dates de concert au début, et donc par exemple si l’un d’entre nous faisait une date ou était en contact avec quelqu’un on le mettait en commun. Ce qui nous a permis à tous d’être solidaire et d’être soudés les uns au autres et ne pas être tous seuls à se dire « comment on fait pour avoir un label, pour avoir une date, pour faire un CD… ». C’est avec guillaume aussi qu’on a fait notre toute première démo, ça nous a permit d’avoir des connexions entre nous, et à chaque nouvel album, essayé de faire mieux que les autres sans prétention aucune, mais plus comme une source de motivation, dans le sens « si lui a fait ça, alors nous aussi on va pouvoir le faire ». La preuve de l’efficacité de l’assoc’, désormais tous les groupes sont signés alors qu’à la base on n'avait rien. Et on le voit maintenant avec tous les messages qu’on a sur myspace ou même par mail, où des groupes nous demandent « comment on fait pour faire tel truc ». Et on se rend compte qu’on a eu cette chance de ne pas avoir à se poser la question, tout a été simple pour nous.


Votre précédent album a connu un fort succès en France. Comment avez-vous vécu cette soudaine ascension? Y-a-t’il des points négatifs à devenir un « poids lourd » de la scène nationale du jour au lendemain ?
Adrien: Oula poid lourd ! C’est peut-être pas le mot. Pour recadrer un peu les chose on va dire que Amoeba a vraiment bien fonctionné et pas qu’en France ! Ce qui nous a permis d’aller à l’étranger, on a pu être en tête d’affiche que se soit en Hollande, en Belgique, dans toute la France etc… Et c’était vraiment une très grosse opportunité pour nous. Après, il ne faut pas se tromper : un album fonctionne bien, ok. Mais ce n’est pas pour autant qu’on devient un poids lourd du jour au lendemain ; on va dire que Hacride n’est pas une évidence en France. On est connu, on sait qu’on a un nom, qu’on peut faire des tournées en tête d’affiche mais ce n’est pas pour autant qu’on remplira le stade de France tu vois ? C’est deux poids, deux mesures : il y a eu du succès, mais il n’y en a pas eu autant pour nous faire tourner la tête. Ça nous a permis d’assoir notre nom et de pouvoir faire ce qu’on veut maintenant.

Benoist: Ça nous a ouvert des portes. Un groupe est toujours en développement, même si on fait des tournées européennes, on reste en développement. On a d’ailleurs souvent cette réflexion entre les groupes : le fan qui te voit est toujours en retard par rapport à ce que tu fais toi. Par exemple quand on a sorti un album, on pense déjà au prochain ; alors que lui n’a pas encore écouté l’album en question, il va te juger sur ce que lui il entend en ce moment alors que toi t’es toujours entrain d’avancer. Et il y a aussi le fait de tourner, qui fait que tu te rend pas forcément compte du succès de ton disque ou pas. C’est pas écrit « T’as du succès », c’est pas palpable en fait ! On le sens quand on fait des fests comme on en a eu l’occasion au Graspop : on avait 1500 personnes qui étaient à donf ! Alors que pendant les balances il n’y avait personne dans le chapiteau... Et tu reviens, c’est plein de gens qui crient « HACRIDE » !!! Là, on s’en est rendu compte, mais c’était vraiment à la fin de la tournée Amoeba.



Parlons de votre nouvel opus sorti il y a quelques jours. A-t-il été enregistré de la même façon que les précédents ? Dans le même studio?
Adrien: Il y a eu quelques petits changements. L’écriture s’est déroulée de la même façon, c’est moi qui compose l’essentiel des morceaux, et par la suite on arrange tous ces morceaux. Du point de vue du studio, avant c’était vraiment fait maison dans un petit studio à côté de chez nous, mais comme "Amoeba" a bien marché, on a eu les moyens de se payer un « vrai » studio. Et avec Listenable qui nous a fait confiance, ça nous a permis de rentrer dans un gros studio en Normandie. On y est allé avec notre cher Franck Hueso encore une fois, et Marco Casanova qui l’a épaulé comme assistant. Voilà les petits changements on va dire. Sinon pour le reste c’est toujours familial, on va pas dire artisanal…

Benoist: Si, artisanal !

Adrien: Oui, dans le sens où on ne cherche pas le nom du gros producteur que certains cherchent peut-être. Certains groupe veulent avoir un nom sur l’album.

Benoist: Nous on s’en fout ! on cherche à mettre la main à la patte et voir comment ça se passe. On veut pas refiler le bébé et dire « on te paye tant, de toutes façons c’est à ton nom, on sait que tu va nous faire un son "comme ça" »...


Donc vous participez activement à l’enregistrement, vous êtes derrière la console !
Adrien: Ah oui ! On est à cinq dessus, on veut savoir comment ça se passe.


Même si vous devez sûrement manquer de recul pour l’instant, quelle évolution y-a-t’il à vos yeux entre « Lazarus » et vos précédents albums?
Adrien: Il y a eu un déclic du côté de la production, donc du son ; c’est-à-dire la personnalité d’un groupe, il faut dire ce qui est. Nous n’avons pas choisit la facilité du trigger, compressage à fond, le plus fort volume etc… On a voulu quelques chose qui soit ultra-naturel : pas de trigg, pas de recalage. Qu’on sente un petit peu que ça vive, parce que les prod’ avec du trigg partout, c’est super fatigant à l’oreille, et pour un album qui est aussi riche que "Lazarus", voir assez long, ça aurait été complètement insupportable. On était plus dans une optique à la Tool, où certains groupes comme le dernier Mastodon qui est sorti, avec un son très rock ! Un son qui est intemporel. Dès que tu commence à trigger et à "artificialiser" le son, il vit mal ; ou en tout cas il vieillit mal.

Benoist: Il sera forcément dénaturé. Nous avons fait des prises naturelles, juste des gens qui jouent.



Donc pas d’artifices ?
Benoist: Bah…des artifices il y en a forcément, ne serait-ce que des samples, des choses comme ça; mais ce n’est pas des artifices pour heu…

Adrien: …pour faire croire que tu joue bien !

Benoist: Des choses qui sont assez inutiles finalement. Surtout que ce n’est pas possible avec notre musique tout simplement.

Adrien: Comme on dit, c’est aussi une prise de risques ! On est à contre pied de la tendance du moment qui est du trigg à fond, des guitares ultra-chirurgicales, etc… Alors que là on a un album avec des vrai toms, une vrai caisse-claire, un truc super ample ! Donc déjà au niveau du son il y a eu une évolution. Après au niveau des morceaux, évidemment il y a des prises de risques : on commence par un morceau d’un quart d’heure et on ne descend pas en dessous de 6minutes… Également au niveau des influences, on va du black metal à la pop de Radiohead !


Donc comme vous le disiez, on ne descend pas en dessous des 6 minutes sur cet opus… Vous vous lancez dans le progressif?
Benoist: Mais c’est un album progressif ! On ne s’est pas dit « tiens on va faire un album de prog », mais on a eu cette démarche naturelle de faire des choses progressives. Après, c’est notre image du prog à nous. C’est pas l’image du prog à la Dream Theater ou des choses comme ça, les gens peuvent se faire cette idée. Mais le prog ce n’est pas que ça…

Adrien: Le prog c’est Radiohead, c’est Muse, c’est Opeth, c’est Meshuggah, Tool…il y a pleins de choses. C’est ça le progressif ! De l’idée qu'on en a en tout cas.


Que pensez vous de la scène metal actuelle? Aussi bien française qu’internationale…
Benoist: Ce qu’on en pense, ce n’est pas évident quand tu en fait partie. On commence à connaitre pleins de groupes, à les côtoyer, les retrouver, on a beaucoup d’amis qu’on est contents de retrouver en festival parce qu’on se retrouve que là finalement. Souvent, on est partis sur les routes et on se retrouve à un fest d’été. C’est donc difficile d’avoir un recul là-dessus… Je ne voudrais pas citer de noms, je pense que chacun fait ses choix suivant la manière dont il veut retranscrire ce qu’il veut face au public ; forcément il y a des choses qui nous plaisent et d’autre qui nous plaisent moins. Mais chaque groupe qu’on a côtoyé est réglo et se donne ! Après, on aime ou on n'aime pas… Il y a des groupes qui sont un peu trop critiqués, je trouve ça dommage.

Adrien: Juste pour revenir à la question de départ à propos de la scène metal, il y a un truc qu’il faut noter c’est quand même l’explosion du nombre de groupes et du nombres de productions qui sortent. C’est un bien pour un mal ou un mal pour un bien, il y a des tonnes et des tonnes de groupes qui sortent car, aujourd’hui avec le MAO (= Musique Assistée par Ordinateur), c’est à la portée de tout le monde. Chaque groupe qui veut tenter l’aventure du rock, du metal ou autre styles de musiques, peut le faire sans trop de difficultés, au moins pour le démarrage. Du coup tu as un surplus, il faut dire ce qui est, ce qui fait qu’on doit être de plus en plus bon pour pouvoir sortir du lot. Comme je le disais tout à l’heure, c’est un mal parce qu’on a une scène qui est totalement saturée ; mais en même temps ça te pousse à être extrêmement bon. C’est-ce qui s’est passé en France pour renouveler le genre du metal (pour ne parler que du metal), c’est-à-dire que pendant 15 ans on a eut un "trou", il y avait personne, et pour sortir du lot il fallait être meilleur encore que les autres ! Comme Gojira par exemple, pour ne pas les citer, qui est bien meilleur que n’importe quel groupe ricain.

Benoist: Et on le voit aussi maintenant, avec les groupes plus jeunes autour de nous : on voit qu’ils ont vraiment une rigueur, ils savent que pour y arriver il ne s’agit plus de rigoler ! Des gens qui ont facilement 10 ans de moins que nous on un niveau technique que nous n'avions pas du tout à leur âge ! C’est aussi le fait que plein de groupe de notre génération on fait avancer les choses, et ont fait voir aux fans plus jeunes qu’il fallait du travail… Comme nous on n'avait pas forcément de groupe devant nous, bien sûr il y avait des Loudblast et autres mais c’est encore pas la même génération et en plus c’était dur de les rencontrer. On voit vraiment que les gens maintenant comprennent la démarche et on veut que les groupes français qui arrivent derrière nous soient de plus en plus "mastocs" et pro.

A propos de l’âge, c’est vrai qu’on de plus en plus de formations très jeunes, avec des moyennes d’âge de presque 18ans !
Benoist: Oui c’est vrai, et comme je le disais c’est surtout grâce à tout ce qui a été fait avant. Au niveau technique surtout, il y a cette facilitée maintenant au niveau des instruments, du matériel qui sont moins chers ou de meilleur qualité. Alors que nous à l’époque c’était super dur d’avoir des trucs genre…

Adrien: …c’était dur d’avoir des partoches, c’était dur d’avoir du son, etc… Aujourd’hui avec internet il y a une espèce de démocratisation de la gratuité, donc au niveau de la culture et de l’apprentissage musical c’est énorme. C’est vrai que là, ils ont un niveau de guitare, de batterie, de basse, de chant on se dit « WAHOU ». On avait moins de facilité à accéder à tout ça.

Benoist: Mais après rien ne remplacera l’expérience, on s’en rend aussi compte… Les gars peuvent être bon techniquement mais rien ne remplace le fait d’avoir fait des concerts, d’être posé et de savoir où tu vas aussi ! Mais avec la scène actuelle, comme avec le néo à l’époque, il y aura toujours des groupes qui sortiront du lot et qui resterons.



Parlons d’actualité, en pleine loi HADOPI. On comprend facilement que le téléchargement gène surtout les grosses productions, mais en tant que groupe de la scène underground quel regards portez vous la dessus ?
Adrien: Déjà, juste pour commencer : je pense qu’on n'est pas dans une scène "underground", Hacride est aussi exposé que n’importe quel autre groupe dans une fnac par exemple. On fait de la musique et voilà, on est exposé comme tous les autres ; enfin bon, peut-être pas comme Calogero… En tout cas, le téléchargement du point de vue de la rémunération du musicien, nous pénalise. C’est-à-dire que avec ce qu’on a vendu avec "Amoeba", si on l’avait fait 10 ans auparavant, on aurait vécu de notre musique. Aujourd’hui il faut qu’on tourne pour pouvoir alimenter du numéraire. Je te parle juste de tunes pour l’instant, je ne te parle pas du tout d’artistique. C’est encore un mal pour un bien, c’est-à-dire que le musicien il faut qu’il tourne, il faut qu’il joue en live pour pouvoir vivre; c’est le but final de tout musicien. Après, les lois qu'ils sont en train de se mettre en place… Comment veux-tu pallier à ce problème là ? Le gouvernement nous parle de libéralisation, de mondialisation et tout ça ; par contre quand il y a la mondialisation de la gratuité et du partage ils commence à gueuler. Il y a quelque chose qui ne va pas, soit tu mondialise tout donc tu n’as plus de barrières, c’est déjà ce qu’on faisait hier en s’échangeant des cassettes ; ou alors on fait de la pressurisation. Je crois que c’est deux poids, deux mesures. Après, c’est clair que je connais certains jeunes qui n’achètent plus aucuns CD, du coup ils prennent de la musique pour du consommable, pour un produit artistique gratuit. Sauf que j’ai envie de leur dire qu’il n’est pas gratuit. Notre album il nous a coûté très cher, il a fallu l’écrire, on a tous passé cinq mois en studio à dépenser de l’argent, sans compter nos vies privées ! C’est juste pour leur dire que lorsque vous téléchargez un album, déjà prenez le temps de l’écouter, et si celui-ci vous plait, achetez le. C’est pas être mécène de faire ça, c’est juste un respect envers l’artiste que vous écoutez.

Benoist: Notre génération a téléchargée également, mais si on aime un CD, on va l’acheter. Bon peut-être pas tout de suite parce que t’as pas beaucoup de tunes, etc… mMais on a ce respect là. Et même des potes qui ne sont pas musiciens, nous côtoient forcément donc ils comprennent la démarche ; mais il ont aussi ce reflexe d’acheter. Après il y a le transfert de mp3, des plateformes payantes, mais il est tellement facile de télécharger n’importe quel album, souvent même deux ou trois mois avant sa sortie, on se demande bien pourquoi le mec il se ferait chier à attendre. S'ils veulent toujours pouvoir "consommer de la musique", il faut aussi que d’un certain côté ils en donne un peu.

Adrien: C’est une prise de conscience ! C’est comme si tu changeais une ampoule, c’est-à-dire que tu télécharges, tu écoutes, « ah je n’ai plus de place dans mon ipod, je la vire ». Non, il ne faut pas que ça se passe comme ça !

Benoist: C’est comme consommer du papier, il faut penser à replanter des arbres de temps en temps.

Adrien: Voilà, complètement ! Il ne faut pas faire prendre la musique pour du consommable, c’est pas un steak haché que tu bouffe et que tu chies. On parle de produit artistique, on en a chié donc détruit pas ça comme ça. Voilà, le téléchargement, on est pas contre mais c’est l’attitude qui va derrière. Je pense qu’il y a un manque de respect inconscient.

Benoist: On ne dénonce rien du tout, il faut juste être conscient de tout ça. En plus c’est pas un très grand pas à faire, sur les dix-huit trucs que t’as téléchargé tu prend le meilleur et voilà.

Adrien: Après, que les maison de disque gueulent en disant que le téléchargement tue l’artiste…

Benoist: Un CD tu peux l’acheter directement à l’artiste, sans passer forcément par un gros magasin ; t’auras pas tous tes frais d’expédition et tout ça. Comme l’ont compris des groupes comme Nine Inch Nails ou Radiohead, qui les donnent pour contrecarrer ce système et dire aux maisons de disques « vous voyez, on n'a plus besoins de vous ».



Par exemple sur les 20€ qu’on paye un CD, l’artiste est beaucoup moins récompensé que la maison de disque…
Adrien: Ah ça c’est sûr ! Un truc tout simple : Johnny Halliday a fait un procès à sa maison de disque parce qu’il ne touchait que 13% du prix de revient du CD, ça correspond à 60 centimes le CD. Donc t’achète un CD à la fnac, Virgin ou autre, Johnny Halliday ne touchera que 60 centimes. Et c’est Johnny Halliday ! Donc t’imagine tous les autres groupes… Donc voilà, le téléchargement tue l’artiste ? Non, il tue les maison de disque, les distributeurs, qui ont besoin de vivre aussi attention, ce n’est pas la mafia non plus. Mais il n’y a pas d’équilibre…

Benoist: C’est aussi aux maisonq de disqueq de s’adapter, la façon de consommer de la musique a changée, c’est à eux de se mettre dans la même démarche…


Donc est-ce que c’est vraiment encourageant d’acheter un CD qui coute 20€, sachant que l’artiste ne touche que quelques miettes là-dessus…?!
Adrien: Il y a un réseau de distribution qui avec ces 20€ vont distribuer d’autres groupes qui seront moins connu. Après, il y a la maison de disque qui a besoin d’éponger les investissements qu’elle a fait, comme notre maison de disque, Listenable, qui nous ont pris quand on n'avait rien fait… Ils ont tous misé sur nous et au bout d’un moment ça a marché !

On change un peu de sujet... Aimez vous la littérature ? Y-a-t-il des auteurs qui vous influences dans vos textes ?
Du côté de la littérature, moi les seuls bouquins que je lis ou que j’ai lu sont en rapport avec mes recherches en histoire, donc ça n’a pas beaucoup d’influence. Je sais que Sam, pour "Lazarus", a été très influencé par "L’étranger" de Camus, il s’est pas mal basé la dessus. Après, on est pas des gros lecteurs de romans, moi je serais plus dans la presse d’actualité, politique et tout ça...


Quelles sont vos ambitions pour l’avenir ?
Benoist: Le meilleur qu’on pourrait souhaiter à "Lazarus" c’est une tournée européenne, une tournée américaine. Dans l’absolu, ce serait de faire des concerts avec Mastodon, Dream Theater, des choses comme ça qui correspondent vraiment à l’album, et pas un groupe qui n’a rien à voir, de façon à être face au bon public. Mais sinon, une tournée avec Metallica et Megadeth !

Adrien: Une petite tournée King Crimson/Tool, ça m’irait !

Pour Metallica, Gojira en a rêvé et ils l’ont fait !
Benoist: Oui c’est sur, il faut dire que ça leur correspond tout à fait. Nous on serait mieux avec un Tool, ou pour la promo du dernier Mastodon, ce serait génial ! En tout cas on est très confiants pour la suite.

Un petit mot pour le site?
Coreandco, j’y vais de temps en temps... Je n’ai pas beaucoup de webzines, je dois en avoir 5 ou 6 que je visite régulièrement, et je trouve qu’il est vraiment très bien fait (je ne dis pas ça parce que tu es là !). Ils ont toujours mit des chroniques et des choses très intéressantes donc… Longue vie !
photo de Domain-of-death
le 07/05/2009

3 COMMENTAIRES

Finisterra

Finisterra le 08/05/2009 à 09:08:17

Ca fait plaisir de voir un groupe qui n'hésite pas à discuter!!

Tookie

Tookie le 08/05/2009 à 16:43:36

Une interview passionnante !

Pidji

Pidji le 08/05/2009 à 18:28:06

Tout à fait d'accord, une très bonne interview d'un excellent groupe !

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