No Return - Inner madness

Chronique CD album (47:25)

chronique No Return - Inner madness

2000, je découvre No Return grâce à... Jamel Debbouze.

Alors que ce saltimbanque des temps modernes bafouillait dans un café tenu par l'étrange phazme humain nommé Ramzy dans la série H, je n'arrivais pas à détacher mon regard de l'affiche "No return en concert".
La série s'est arrêtée, le décor démonté, Jamel et Ramzy continuent d'être comiques mais ne (me) font plus rire. Par contre le groupe, lui, est toujours là malgré ses 23 ans et évidemment une histoire pleine de rebondissements. Un nom qui appartient au patrimoine du métal français.
La bonne habitude de péter des cervicales n'a pas été perdue quand on écoute Inner madness. Signés chez Great Dane records, les parisiens poursuivent leur bonhomme de chemin au sein du meilleur label français du genre.
 
Thrash ou death ? 
Un peu des deux mon neveu ! Avec même une touche mélodique, qui risque tout de même de rebuter quelques allergiques : la faute à quelques lourdeurs dans certaines lignes du chant clair ("Inner madness" en particulier avec ses allures de heavy maladroit). On retiendra aussi un chant rentre-dedans, thrash-core malgré tout. 
Mais au delà de la voix qui n'a rien de bien particulier hormis son efficacité, le plus intéressant va se trouver dans l'instrumental.
 
A cause du métissage musical dont fait preuve No return sur sa galette, difficile d'étiqueter cet album. Mais cela ne devrait poser problème qu'aux chroniqueurs, parce qu'en qualité d'auditeur on s'y retrouve parfaitement.
Un titre instrumental aussi épique qu'une partie de Zelda sur Super Nes (une pensée qui vient à cause d'une guitare) intitulé "Morgane's song" a l'intelligence de couper en deux cet album.
Mais c'est toujours rythmé, ça tape vite et fort. Le résultat est même assez varié avec de bons riffs, mais surtout des soli qui devraient plaire aux amoureux d'une scène speed/thrash allemande en voie d'extinction.
 
Il y a bien des étrangetés comme la conclusion sur le Hakka néo-zélandais, avec un son un peu pérave, sorti d'un rip-tv. Un peu hors-sujet pour l'occasion.
Heureusement la combinaison musicale sort gagnante. Long de 47 minutes, cet album nous met face à une évidence : No return agit en patriarche et devrait ratisser large dans le cœur des metalleux français.
 
photo de Tookie
le 03/05/2012

3 COMMENTAIRES

Geoff Great Dane Recs

Geoff Great Dane Recs le 03/05/2012 à 14:16:27

Merci Toukene ;)

chris nr

chris nr le 03/05/2012 à 18:59:55

Merci pour cette chronique ;)

Geoffrey Fatbastard

Geoffrey Fatbastard le 15/10/2012 à 21:46:09

ce groupe est immortel

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