Rotting Christ - Rituals

Chronique CD album

chronique Rotting Christ - Rituals

Attention, nouveau gros morceau de Sakis Tolis, après un Kata Ton Daimona Eaytoy totalement tripant posé en 2013.

Les experts de Les Eternels (un site à Miami), qui me liront peut-être, reprochent au groupe hellène de pondre toujours le même album depuis Theogonia...

Sans déconner ? Z'avez du graviera nixou dans les esgourdes ? Non, mais un cerveau saturé de pichtogalo chanion peut-être, les gars (Painy hormis, qui est une fille).

 

Oui, le style du Christ Pourrissant est assez reconnaissable surtout avec un titre d'ouverture aussi guerrier que "In Nomine Dei Nostri". Mais on sent que Rotting Christ a encore envie d'en découdre après presque trois décennies de bons et loyaux sévices au service de Satanas.

On peut même dire que le combo s'alourdit, se fait compresseur. Sans renier tout ce qu'il a pondu, avant.

 

Le son frappe d'emblée sur ce titre. Imposante et claire à la fois, la prod ne se fait pas pour autant, artificielle. C'est là un point fort de la plaque.

Certes "Ἐλθὲ κύριε (Elthe Kyrie)" possède la rythmique trempée dans le feu et l'acier habituel du combo mais les vocaux féminins déclamatoires apportent une tension assez hallucinante au morceau. Cependant, cette piste, disons standard, ne représente pas les qualités de composition de Rituals.

Sombres, ritualistes, lugubres, puissants, les adjectifs manquent pour tenter de décrire les titres de l'album.

Le track y track pourrait donner une vision plus pointue de l’ensemble mais à écrire et à lire, c'est barbant.

 

On peut revenir, toutefois, sur la variété de chants présente ici. Grâce à un pacson de featuring (comme celui de Nick Holmes), chuchotements, classique Sakis Style et incantations ancestrales s'entremêlent dans une symphonie funèbre parfaitement agencée. "Apage Satana" se pose ainsi en maître-étalon du couteau sacrificiel, pétri d'une rythmique païenne digne des premières minutes de l'humanité. Et y'a même du frenchouille niveau texte, genre cover de poème. Pas un bol d'air, Charles, on est d'accord, Vorph de Samael ne fait pas rire.

 

Comme avec son prédécesseur, Rituals t'embarque ou te laisse sur le carreau. Rotting christ ne s’embarrasse pas de demi-mesure. Mais nous sommes un poil moins transporter pour le coup. La faute aux trois derniers morceaux capitalisant sur les astuces déjà savamment développées auparavant. Notamment un "Konx Onx Max", bien peu passionnant et un "Devadam" renvoyant directement à Kata ton daimona eaytoy, comme une chute de studio.

 

Je ne verrai pas le groupe à la prochaine édition du Ragnard Rock Fest à cause de la recrudescence de groupes de FDP mais Sakis, le Grand Ancien, veillera encore, pour que l'ombre du Grand Cornu ne soit pas entachée de thèses moisies.

Il me l'a promis.

photo de Crom-Cruach
le 12/02/2016

1 COMMENTAIRE

Xuaterc

Xuaterc le 12/02/2016 à 10:41:57

Miam

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