Stigmata - The wounds that never heal

Chronique CD album (76:00)

chronique Stigmata - The wounds that never heal

Bref… Stigmata officie dans le HxC newyorkais depuis plus de 20 ans. Les guitares plantées entre deux mains jadis ennemies, le métal lourdaud d’un Pantera à main droite et la souplesse d’un Bold à main gauche (ou inversement). À l’instar d’un Do or Die - tiens c’est I Scream Records qui s’occupe de cette sortie -, ils auront passé leur temps à pondre des albums moyens avec l’un ou l’autre titre remarquable en s’assurant d’être toujours entourés de bons copains, respect in your scene my brotha !

La sauce – crème a monté plus d’une fois et le groupe, toujours dans une relative confidentialité, a drainé des fans partout en Europe. Stigmata a d’ailleurs toujours pu compter sur une présence en bonne place sur les affiches des festivals d’été. Et c’est en toute logique que le label belge compile les New-Yorkais sous ce The Wounds that never heal.

 

À l’époque où le marché du disque fonctionnait à plein régime (l’avant internet), le groupe aura eu le bon goût de sortir un massif Hymns for an unknown god … qui leur a permis de franchir les frontières et tourner dans des conditions correctes. Cette vague passée, le groupe a ronronné et le marché du cédé s’est vautré un peu plus, pas de bol pour le merch … Heureusement, il reste les T-Shirts. À l’époque où le marché du disque fonctionnait à plein régime, il eût été judicieux de proposer cet album double qui ne dit pas son nom, histoire de remplir les caisses pour les frais de kérosène, les cordes de grattes et les T-Shirts. The Wounds that never heal compile les albums 3 et 4. Pour les archivistes, il s’agit des albums … Ben oui … Hymns for an unknown god (1993) et Do unto others (2000). Déception en ce qui me concerne, il me restait des bons souvenirs dans les shows (94 et 96) et j’avais le Hymns sur une cassette … Heu K7… Rhooo mixtape … Avec d’autres coreux… Là, le plaisir a disparu (mais, je vais rechercher ma K7 si tôt cette chronique rédigée). Pour cette compilation, on oublie Do unto others qui sonne …Pas, et on se concentre donc sur la première partie qui devrait valoir l’investissement pour les collectionneurs et les nostalgiques qui auraient loupé le coche en 1993 ou auraient perdu leur tape.

Hymns for an unknown god comporte son lot de riffs maousses, un peu à la Prong parfois, sa dédicace à Papy Heavy… Bon sang, ces descentes de manches, Judas Priest sors de ce corps qui ne t’appartient pas et cette voix canardeuse (soupirs). Vache, me souvenais plus. Insupportable sur la longueur. On retient « Nothing but Enemies » et tout est dit.

photo de Eric D-Toorop
le 19/03/2012

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