The Great Sabatini - Dog Years

Chronique CD album (32:35)

chronique The Great Sabatini - Dog Years

Attention les enfants ! Retirez les 20 derniers euros de votre compte courant, y'a de l'achat en vue ! 

 

Cet achat à faire sourciller votre banquier est entièrement la faute de Solar Flare Records, écurie française qui fait bander le noiseux à béret/baguette.

S'il n'avait pas été aussi facile d'acheter l'album dans l'hexagone The great sabatini serait resté plus confidentiel, dans un coin de son Canada natal.

 

Mais, saloperie d'internet et de mondialisation, 3 clics suffisent pour se procurer ces 10 fabuleux titres...

 

Fabuleux...oui, attendez vous à ce genre de chronique qui pratique la fellation par écrit.

Pendant 32 minutes c'est du petit lait pour le noiseux fan de crasseux.

 

Le son des guitares, dorénavant caractéristique au groupe prend une grosse place dans cet album.

 

Et c'est mérité ! Les riffs sont à la fois vitrines et joyaux des 10 morceaux.

Sans jamais se répéter, sans jamais céder à la facilité, les deux guitaristes plantent des ambiances multiples en l'espace de quelques secondes.

 

Ça ne se fait pas tout seul non plus. Le batteur complètement fou tape à s'en décrocher les bras. Et cette agressivité là réussit à transparaître à travers un enregistrement, complètement à l'aveugle.

Quant aux chanteurs, hurleurs ils adaptent leurs chants à cette une bande de cinglés instrumentaux  : les textes sont dégueulés avec une puissance idéale et parfaitement calée sur l'ambiance recherchée.

Tantôt lente imposante, tantôt explosive, la diction est celle de mots déchiquetés, aussi maltraités que vous le serez.

Malgré un léger recul pour une certaine froideur et l'installation d'une distance sonore, c'est un véritable show qui nous est offert.

 

Même si c'est dans un premier temps le visage violent qui nous est montré, il y a un virage avec "Reach" qui accuse une sérieuse baisse de régime et de moral...mais pour notre bien ! 

Ce ralentissement nous permet d'apprécier un chant imparfait, mais que l'on pardonne, tant le côté décalé prend le dessus.

Un aspect dans lequel s'engouffre "Akela" et son calme acoustique et sa chaleur grâce à la voix doublée.

Le genre d'interlude  possède un charisme énorme pour deux minutes que l'on aimerait plus longues.

 

La puissance reprend ses droits pour les quatre derniers morceaux. Moins explosifs, plus longs que la quatre premiers, mais toujours bien directs et prenants.

Certains parleront de sludge sous Redbull, ils auront raison, d'autres de noise (à raison avec leurs influences à la Unsane). Personnellement je vous parlerai juste de gros tabassage. Derrière son côté sympathique, à l'image de sa pochette, il y a un côté malsain, carrément diabolique chez ce groupe...mais aussi quelque chose de terriblement attachant.

photo de Tookie
le 09/07/2014

3 COMMENTAIRES

daminoux

daminoux le 09/07/2014 à 14:35:51

cette album est un petit bombe qui est capable de passer du sludge du bayou au hardcore n roll...

mat(taw)

mat(taw) le 09/07/2014 à 16:59:10

ça m'a fait mal

pidji

pidji le 10/07/2014 à 14:32:26

Et la pochette déchire.

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