Cursed - One

Chronique CD album (32:37)

chronique Cursed - One

Premières notes de «One», et le son d’Entombed saute aux oreilles. Un son de grattes degeulasse, une gorge qui a trop bu de bourbon et trop mangé de sirop d’érable, et un sample féminin. Mais ces Canadiens ont de la ressource. En même temps trois des membres évoluaient déjà ensemble dans The Swarm, avant la formation du groupe en 2001, et donc se connaissent suffisamment pour savoir où sont leurs limites.

 

Le son est crade, mais un crade propre ; et c’est justement ça qui met leur musique en valeur. Pour un premier album, la maitrise de leur son est assez géniale, et plutôt simple, tout comme le titre de leur album, «One». Logique quand c’est le premier LP.

 

Onze morceaux plutôt court et rentre-dedans, à l’exception de «How great things happen when you give up hope» et «Opposable thumbs», tous deux proches des sept minutes, le premier étant un aparté instrumental, histoire de se remettre de ses émotions ; et le deuxième étant une claque malsaine. Entre les deux, une violence musicale que les Canadiens arrivent à mettre en forme afin que celui qui écoute ne trouve pas ça répétitif. Justement, Cursed trouve son propre style avec ce premier album alors que d’autres groupes mettent plusieurs années et LP à le faire.

Le style de Cursed justement ? Difficile à dire. Mettre un peu de Entombed (dans le son), avec du hardcore des familles, tout ça dans la même marmite. En gros, du rock dans le son, du hardcore dans l’esprit et on obtient Cursed. Le morceau «Guilt parade» pourrait même faire penser à du Will Haven avec son intro (morceau écrit à l’origine par The Swarm).

Cursed n’a rien inventé certes, mais ils réussissent à créer un univers à eux qui, malgré le fait qu’il soit malsain et intensif, arrive à capter nos oreilles, pour notre plus grand bien auditif.

 

Si vous vous dites: «Tiens, si je me prenais une claque aujourd’hui», mettez un joli casque (audio) et fermez les yeux : vous êtes sur un terrain de hockey sur glace, au milieu de joueurs, et sans protections !

 

Ah oui j’oubliais, ce premier opus a été signe chez Deathwish, et l’artwork a été fait par celui qui tient les rênes du label, un certain Jacob Bannon...

photo de Jull
le 04/04/2010

1 COMMENTAIRE

swarm

swarm le 05/04/2010 à 19:01:38

1974 ! ! ! ! !

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