Fear Factory - Digimortal

Chronique CD album

chronique Fear Factory - Digimortal

Avant même de commencer, avant même que tu m'insultes, avant même que tu t'arrêtes uniquement à la note, avant même ton commentaire sans arguments ; deux précisions :

 

1* Je n'ai jamais aimé cet album

2* le must du cyber thrash reste pour moi Le CITY de Strapping Young Lad point barre. Bon, les points sont placés, accrochez-vous.

 

Ce disque fut un calvaire durant les parties d'Hogs Of War, ou de Fifa 97 ou 96. J'ai jamais compris ce qui attirait mon hôte sur cet album. Car là Fear Factory s'enterre très profond, le seul truc qui le ralentit dans la fange c'est la batterie qui re-pulse ; enfin après un obsolete sans ce divin élément. Le problème c'est qu'ici elle pulse dans le mauvais (j'ai pas envie d'utiliser le mot merde, et fange fait répétition). Elle sonne correctement par moment mais pas tout le temps, nous retrouvons parfois ces coups de tom et de caisse grosse petite claire si particulier de Fear Factory, ceux qui pulsent, qui poussent à secouer la caboche ; mais là non, pour deux raisons ces moments sont rares et en plus ils sont répétitifs et déjà entendus (certes il y a bien longtemps chez Fear Factory mais bon)... Et ce ne sont pas les quelques coups de double bien mécaniques de la grande époque. Rah remémorez vous "Replica", "Self Bias Resistor", "New Breed", "Body Hammer", voilà ce que devrait être la batterie dans tous les albums de Fear Factory, des rythmes qui pulsent, qui sont le cœur artificiel (une machine à cadences, un volant moteur bionique, le mouvement brownien aux ordres du cyber thrash) des rythmiques du groupe ; maintenant remémorez-vous une rythmique du Digimortal "What will become"... Euh ? Si trois riff saccadés de la voix vocodée (quand on passe pas de chant clair bah soit on ferme sa gueule soit on s'empale sur une poutre, je te laisse même le choix du profil. Depuis le temps que Burton C Bell est dans le milieu il s'obstine à essayer de chanter la bouche ouverte en plus, alors qu'il est largement potable pour brayer, il faut qu'il se ridiculise de façon malhonnête à coup de reverb et autre auto-tune. En voilà un qui doit remercier cubase, pro-tools, etc... Je suis sûr qu'un prof de chant serait bénéfique pour tout le monde), un peu de double, soyez franc avec vous même (une erreur à 120FF, je m'en traîne aussi croyez moi et des plus honteuses, mais ça vous dédouane pas). Allez, citez moi "Linchpin", il me semble que j'ai déjà parlé du chant ??? Mais si un peu plus haut. "Linchpin" en est un excellent exemple : ce morceau gueulé et joué plus vite et plus fort avec même pourquoi pas un passage plus tendre vers les trois minutes, pour un final surcharge mécanique je dis oui, bah ils l'ont pas joué comme ça. Comme tout l'album, ce morceau est plat, sinusoïdal pour pas trop vous vexer (généralement mes chros de Fear Factory marchent très bien pour ça) mais sans grande amplitude et avec une fréquence désespérément longue.

 

Le seul truc mécaniquement réussi c'est que tout est interchangeable, les riffs sont génériques en plus de frôler le niveau zéro en matière d'inspiration. J'ai l'impression que les nappes de clavier ne sont qu'un unique sample resservi tout au long de l'album. L'interopérabilité de la batterie et ennuyeuse, même quand elle tend vers le demanufacture (sommet jamais atteint ici de toute façon pour tout le groupe). L'ambiance mécanique sauce James Cameron que devrait apporter les maigres samples (ceux livrés en cadeaux avec le sampler, tellement ils sont originaux distingués) tombe à l'eau plate, ils font plus pseudo électro-métal bas de gamme chougga-chougga qu'on a trouvé dans les chutes de Spineshank que guerre finale homme/machine.

Touts les morceaux se ressemblent, ils sont eux aussi permutables dans l'ordre de passage et je ne pense pas que Fear Factory ait eu l'idée de faire fractaliser son album.

Il faut arriver à "Hurt Conveyor" Pour entendre enfin un morceau potable : bonne batterie, guitare tranchante et saccadée, bonne dynamique du rythme, le chanteur est nature, le tout est emballé dans du T-Rhys Fulber. Bon après on a le droit au morceau chiant pseudo ambiant/planant sauce Justin K. Broadrick et comme d'habitude ça donne rien ; le seul avantage c'est que l'album est tellement nul qu'on s'aperçoit même pas de la faiblesse du final.

 

Revenons un bref instant sur Rhys Fulbers, il est crédité pour son rôle de producteur... Les jours d'enregistrement et du traitement de son il était en mode veille ??? L'ambiance soit-disant Cyber/techno est en carton pâte, couleur vert de gris délavé.

 

Allez continuons dans le ridicule, que vient faire un rappeur dans cet album ? B-Real s'est trompé de studio, les Limp Bizkit  devaient squatter la cabine d'à côté et il est rentré dans celle de Fear Factory lâcher quelques "fuck" !!!

 

A vous de jouer, soyez moins méprisable que cet album.

photo de Sepulturastaman
le 13/02/2011

5 COMMENTAIRES

Ukhan Kizmiaz

Ukhan Kizmiaz le 13/02/2011 à 13:35:11

Jamais entendu parler de cet album ?!

sepulturastaman

sepulturastaman le 13/02/2011 à 13:53:12

T'as rien manqué.

Le mec qui vient faire chier

Le mec qui vient faire chier le 14/02/2011 à 14:46:33

Manque pas un signe moins devant la note?

Jull

Jull le 14/02/2011 à 15:00:41

hum... caca!

sepulturastaman

sepulturastaman le 14/02/2011 à 15:35:55

Euh oui il manquait le -

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