Machine Head - Burn My Eyes

Chronique CD album

chronique Machine Head - Burn My Eyes

Après avoir entendu une des dernières catastrophes du père Flynn, mon éthique perso et la morale du Metal en général m'ont obligé à prendre mon clavier pour faire un retour dans le passé.

 

AVERTISSEMENT: Brutal Advisory Explicit Chronique.

 

DAVIDIAN, bordel : le putain d'album ayant bientôt 24 piges au compteur et les remettant à (ground) zéro quand il re-re-re-re... squatte ta platine de vieux trouduc.

19 avril 1993, David Koresh se la joue Waco (Texas) minute soupe et crève comme un con avec 82 crétins, en direct à la télé.

25 juillet 1994, Machine Head, mené par Rob (devenu Rob la Tob, malheureusement, depuis), tresses plaquées et anneau dans le nez, nous pond une intro légendaire de fils de pute qui massait, masse et massera encore plus sûrement que n'importe quelle Thaïlandaise mineur et sans papier du 13 ème.

Pour contextualiser le truc quoi.

 

Concentré de charbons ardents introduits au forceps dans l'anus, de tous vos barbecues allumés à la poudre à canon et de teubes lance-roquettes en mode fête nationale qui part en suce, Davidian est devenu, en très peu de temps, un poutrage absolu que seuls d'autres Texans abrutis (marrant ça... ) arriveront à égaler, la même année. En conduisant le truc bien au-delà. Prenez 5 minutes seuls, histoire de piger la référence.

C'est bien simple, Davidian a été une petite révolution dans un genre qui somnolait depuis 4 piges, Depuis Season In The Abyss, disons. Bon l'année précédente, y'a eu des Brésiliens aussi.

 

Flynn au phrasé habité, le groovyssime Kontos à la batterie (venu du Crossover et parti momentanément dans une secte), l'inspiré (comme jamais après) Mader à la gratte, allume la torche, en collectionnant les riffs de bœufs musqués, les breaks de maboules internés et les lyrics de libertariens (Let' Freedom Ring With A Shotgun Blast...bande de ptites bites).

 

Soyons réaliste trois minutes, cet album, comporte au pire, deux bons morceaux : "Death Church" et "I'm Your God Now". Le reste étant juste indispensable.

Du fabuleux titre d'intro, en enchaînant sur le sismique et simiesque "Old", le refrain de killer de "A Thousand Lies", le total nervous breakdown "The Rage To Overcome", un "Nation On Fire" mélodico-putassier qui prend tout son sens dans des parties de guitare dantesques et dans un crescendo sanguinaire, jusqu'à "Block" absolument bête et méchant.

Enclume sur le paquebot : une reprise de Poison Idea ("Alan'S Fire") en bonus, tiré du GIGANTESQUE Feel the Darkness.

Merde ! Chiasse ! Foutre ! Les salopards se foutent en plus les Punks dans la poche, quoi. Et je vous garantis, qu'à l'époque, il fallait en avoir des biceps, pour oser sortir autre chose que Chaos A.D., en face de Keupons décérébrés sous C.C.

 

Au final, les puceaux du Metal se poseront encore vachement de questions trop intéressantes, qu'elles sont, sur le style de cette plaque de fonte.

Les zotres n'en auront rien à branler mais diront plein de gros mots en l'écoutant, comme au début.

 

 

photo de Crom-Cruach
le 18/02/2018

4 COMMENTAIRES

Margoth

Margoth le 18/02/2018 à 10:56:09

Ca, c'est fait ! Sinon, on peut peut-être parler de choses importantes : tu vas nous la faire la chronique de Supercharger ? :P

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 18/02/2018 à 11:33:51

Of Heaven ? Si, faudrait que je chronique du White Zombie, un jour, tiens.

Xuaterc

Xuaterc le 18/02/2018 à 11:38:54

Merde la blague de Waco minute soupe, je choquais mes congénères au bahut avec...

cglaume

cglaume le 18/02/2018 à 20:19:25

Classiiiiique !!!!!

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