Rome Buyce Night - Interview du 07/07/2010

Rome Buyce Night (interview)
 
ANN ARBOR semble promis à rencontrer toutes les faveurs des critiques, si j’en crois mes confrères aux travers des nombreux webzines et papiers que j’ai pu lire sur vous (bien après ma contribution). Quel effet cela vous fait ?
Antoine Ducoin : C’est marrant.

Romain Piegay : Ce n’est pas ça qui fait vendre des disques ! (rire) Je me souviendrai toujours de la première chronique du groupe, j'avais dû faire un saut périlleux arrière sur mon lit, c'est dire. C'était pour Luminaires en 2005, chroniqué par un certain Jérôme Orsoni.

Jérôme Orsoni : Plaisir, grand plaisir ! Nous faisons tout nous-mêmes (l’enregistrement, la production, la promotion, etc.), nous sommes donc en première ligne sur tout. C’est parfois assez difficile de faire face aux réactions. La dernière en date, par exemple : “C’est pas mal ce que vous faites, mais vous avez déjà pensé à faire quelque chose au niveau du son…”. Et, j’en passe d’autres sous silence. Alors, lorsqu’elles sont positives, c’est agréable. Et puis, c’est mon premier disque avec Rome Buyce Night. Je suis très fier du résultat. Que ce sentiment de réussite soit partagé, c’est jouissif…

Guillaume Collet : Chaque sortie demande beaucoup d’énergie ; avoir un retour de la critique (bon ou mauvais), ça donne l’impression que tout ces efforts n’ont pas été vains.

JO : Il faut savoir que dans l’esprit de Guillaume, un chroniqueur potentiel de RBN, c’est avant tout une ligne dans un tableau excel…

GC : ... des soirées complètes à se faire des fichiers excel avec les contacts potentiels... on peut dire que maintenant excel, je connais !

The Red Diag est l’exemple même du morceau massif, genre on ne joue plus ! Est-ce pour vous, une forme de signature ? Un titre-bilan sur 10 années d’activités ? Une ouverture vers les autres ?
JO : J’espère que c’est une ouverture vers les autres… J’y suis, j’y reste !

GC : Je vais faire dans le cliché. “The Red Diag”, c’est un condensé de nos quatre personnalités. En l’écoutant, je retrouve chacun des membres du groupes. C’est un patchwork, avec ces sommes de contributions personnelles, mais aussi un tout homogène et qui va dans une même direction. Je crois que c’est le morceau le plus équilibré de l’album. Pas mon préféré, mais je trouve des choses qui me surprennent. Le passage à la flûte, quand je l’écoute je vis ce moment comme un petit miracle.

RP : Perso, de loin mon morceau préféré de nos 6 mois de travail et d’enregistrement. Avec une basse qui envoie, une rythmique pleine de variations et un final tout en intensité, c’est pas étonnant.

AD : un bilan de 10 ans d’activités, c’est plutôt bien vu. Sur ce titre, on a repris notre schéma de composition classique, une grosse piste d’impro que l’on retravaille selon l’inspiration du moment. Ce qui a changé, c’est l’arrivée de Jérôme qui rajoute un côté beaucoup plus percutant et direct, y compris dans la structure. Ce titre est selon moi une bonne fusion des deux univers que sont Rome Buyce Night et o!jerome. Il me semble qu’on en est tous assez fiers car c’était l’idée de départ.

RBN a toujours été très présent sur la toile, vous avez une bonne communication. Que pensez-vous du médium internet, de Myspace, des webzines et autres blogs ? Ces moyens peuvent aussi paraître intrusifs avec pour effet pervers de « noyer » l’auditeur potentiel ? Comment est-ce que l’on se sort des arcanes virtuels ? La diffusion, le téléchargement ?
JO : Il y a encore quelqu’un sur myspace ? Internet, nous vivons avec. C’est un outil de diffusion inégalable. En plus, j’ai rencontré Rome Buyce Night via internet, en chroniquant Luminaires pour dMute.net, il y a cinq ans !

RP : Vous trouvez qu'on a une bonne présence sur le net ? Chouette ! J'ai l'impression parfois qu'on a juste le minimum vital. Très dur de se faire connaître de nos jours : si toi lecteur, tu as la solution miracle, envoie ta recette et ses ingrédients sur www.romebuycenight.org !

Qui est Aurelanio Bendia (sur Matricule) ?
AD : Aucune idée… Guillaume, Romain ?

GC : Le fruit d’un brainstorming. Faire de la musique instrumentale pose souvent un problème récurent, celui de trouver un nom. Pour ce titre, je crois que c’est Romain qui a eu l’idée, en rapport à un livre qu’il lisait à cette époque. Romain ?

RP : C’est le personnage principal du roman de Gabriel Garcia Márquez "Cent ans de solitude" — un révolutionnaire en Amérique du Sud — que je lisais l'été de finalisation des deux albums Matricule et Micro-Sainte.

Analog Park (sur Matricule) est l’exemple parfait du titre à inclure dans un film (au hasard de David Lynch). Sur Ann Arbor, on perçoit une musique moins « écrite » ou «dirigée ». Est-ce que la façon de composer avait déjà changée avant l’arrivée de Jérôme ou tout c’est déroulé naturellement ?
AD : Exactement, ça a été tout à fait naturel. On s’est adapté a Jérôme tout comme il s’est adapté à nous. Avec lui, les morceaux semblaient tout de suite plus construits dès le premier jet, il a tout de suite rajouté une touche essentielle aux constructions de nos morceaux qui du coup étaient presque autosuffisants dès le premier jet. Le travail qui a suivi les premiers enregistrements a donc été plus rapide, aussi par le fait que je partais aux US rapidement, mais ça ne s’est pas fait dans la précipitation pour autant. Encore une fois, rien n’était prévu, Rome buyce Night, c’est un peu ça : de l’improvisation dans la façon de faire de la musique dans le sens général.

JO : Pour Ann Arbor, la spécificité, c’est qu’Antoine devait partir aux USA et que nous n’avions que quelques mois pour enregistrer le maximum de musique. Ensuite, nous avons tout retravaillé en fonction de ce qui nous paraissait intéressant.

GC : Analog Park, a été composé dans mon appartement. En prenant son temps car il n’y avait pas d’urgence ni d’impératif particulier. Cela lui donne un côté écrit, intime mais aussi figé et mécanique. Ann Arbor est à l’opposé. Nous avons fait les prises de sons principales un peu dans l’urgence entre septembre et novembre 2010, dans un studio de répétition loué à l’heure à Paris. En deux heures, on devait installer le matériel d’enregistrement, nos nombreux instruments, faire face à de multiples problèmes techniques et surtout enregistrer nos improvisations... Avec la pression de se dire que nous n’avions que quelques poignées de semaines pour faire ça, car Antoine était en partance pour les Etats-Unis. Bref c’est la première fois qu’on enregistrait dans des conditions où le temps était compté. On est loin de l’époque du local qu’on squattait à l’oeil à la campagne près de Nantes. On y passait nos journées sans forcément faire de la musique... On arrivait à 15h et on jouait vers 21h... Pas de stress. Je me rends compte qu’Ann Arbor est une sorte de miraculé. Car avec de telles conditions, il n’aurait sans doute jamais dû naître.

Il est peut – être temps de faire connaissance avec chacun d’entre vous.
AD : Ah… Antoine guitariste. A priori je suis le côté ambient / noise / déstructuré de Rome Buyce Night (vous pouvez confirmer ou corriger les gars, c’est pas évident de parler de soi !). Je peux m’énerver sur scène de temps en temps. Fan de cinéma (Lynch, Scorsese mais aussi plein de metteurs en scène bien chiants). Voilà bien sinon je fais des recherches dans le Michigan, donc bien loin de Paris. Cela dit la vie du groupe continue avec et sans moi, on en a vu d’autres en 10 ans !

JO : Jérôme Orsoni, donc. J’écris. J’ai publié un livre sur Standards de Tortoise au Éditions le Mot et le Reste. Je tiens un blog qui porte sur l’esthétique au sens large : papier esthétique — papiers pour une esthétique. J’écris aussi pour le webzine dMute.net. Je travaille dans l’édition. Et, je joue de la musique tout seul dans mon coin sous le nom de o!jerome. Si tout se passe bien, un disque paraîtra sur zéro égal petit intérieur à l’automne 2010.

GC : Guillaume Collet, chroniqueur pour dMute.net, a travaillé dans l’industrie phonographique pendant sept ans, et travaille actuellement dans le spectacle vivant. Nantais devenu parisien. Guitariste frustré, bassiste médiocre, chanteur sans voix, ingé son du dimanche, lanceur et casseur de guitares devenu pro récemment.

RP : Romain, dans ma double vie de rockstar je suis batteur Agostini-style et confectionneur de pochettes et de sites web ‘Since 2000’.

Vous avez une belle partie de vie de groupe en trio (Guillaume, Antoine et Romain) ; quel regard portez-vous sur le chemin accompli ?
GC : Nous sommes amis depuis près de 15 ans, et 10 ans dans le même groupe. Nous n’avons jamais vécu tous les trois été dans la même ville, depuis la création du groupe car Romain a quitté Nantes un an avant la formation de RBN. Mais cela ne nous a jamais posé de réels problèmes. Car nous voulions juste enregistrer de la musique et pas forcément faire de concerts. On a dû gérer des situations un peu extrêmes : Antoine à Brest, Romain et moi à Paris avec des répètes toujours prévues à Nantes dans notre ancien local... Mais on jamais eu l’idée de se séparer. Donc, le départ d’Antoine aux Etats-Unis n’a pas vraiment sonné le glas du groupe, seulement, si nous voulions enregistrer tous les quatre, nous n’avions que quelque mois. C’était notre unique soucis. Après, si d’autre membres changent de ville, je crois qu’on fera comme d’habitude. On fera peut être un disque entre les Etats-Unis, Paris, et Marseille avec des répètes à Nantes. Cela doit être ça de jouer en famille.

AD : Pas grand-chose, c’est une histoire d’amitié avant tout, le reste (la musique), ça s’est fait tout seul, logiquement, et ça a toujours fonctionné comme ça. Je ne suis pas sur qu’on ait accompli tant de chemin que ça, on tirera peut être un bilan dans 10 ans.

RP : C’est ça, une belle histoire d'amitié avant tout (de sueur et de guitares volantes aussi, mais c’est moins important). J'espère qu'elle continuera malgré la distance qui, dans nos vies, nous séparera forcément encore par moments.

Luminaires a-t-il été une étape décisive dans votre processus de composition ? Avec le recul l’album apparaît comme un brassage de vos sonorités noise, votre pendant post-rock, et vos envies psychédéliques.
AD : Non, je ne pense pas. “Luminaires” s’est fait à une période où Romain et moi étions très présents dans le groupe, et Guillaume un peu en retrait. J’avais beaucoup de temps à passer sur l’album donc je pense que cet album est un peu plus mon reflet. Cela dit, avec le recul, nous avons eu tellement d’influence sur chacun d’entre nous que je ne peux pas dire que cet album, c’est moi. C’est juste du Rome Buyce Night mixé par Antoine. Tout comme Ann Arbor qui a été dirigé principalement par Guillaume. Difficile à expliquer.

GC : J’ai vu l’album de loin. J’étais pas mal pris à l’époque. Vu de l’extérieur, je trouve que ton analyse est assez bonne. En tout cas cet album est sans doute le plus réussi et celui qui touche le plus son auditeur. Le solo de guitare sur “Sombretone”, me donne la chair de poule à chaque fois...

RP : Un de mes albums préférés en effet avec Actone et Ann Arbor. Un huis clos avec Antoine pas désagréable, et le seul album où la démocratie Rome Buyce Nightesque m’a permis de faire une pochette basée photo.

GC : La démocratie implique parfois des frustrations. Si on écoutait Romain, nos pochettes ressembleraient à celles de “This is Hardcore” de Pulp ou de “Is this it” de The Strokes...

J’évoquais Faithless, en début d’interview ? La musique électronique a pris une ampleur conséquente (avec des périodes plus « molles ») ; quels disques electro de référence pour vous ?
AD : Je parle pour moi et Romain (vous allez voir, il va sortir le même album !). The future sound of London, l’album Lifeforms a eu beaucoup d’impact sur notre musique et en a toujours, de part sa richesse sonore et son coté ambient. Cet album est énorme mais pas sur que ce soit de l’electro en fin de compte. Bref un disque de chevet comme on dit. Sinon assez peu d’influence électro même si ça m’arrive d’en écouter (Aphex twin, boards of Canada…), je vois ça comme un instrument plutôt, que l’on peut utiliser dans a peu près n’importe quelle type de musique.

RP : Est-ce vraiment de l'electro ? À voir, mais pour moi c'est clairement : The future sound of London, Lifeforms (double album). Le travail sur les sons du quotidien a beaucoup marqué mon petit cœur d'ado. D'ailleurs l’idée d’ajouter des sons de rue à la fin d'Actone, ou des discussions sur Coricol (Luminaires) par exemple, ça vient de là.

JO : En ce moment, j’adore le duo vibraphone / electro que forment Masayoshi Fujita & Jan Jelinek, un musicien comme Loscil qui fait de l’ambient électronique sur Kranky me semble imparable, Origamibiro — qui fait une musique à partir de samples de sa guitare acoustique, les coupe, les découpe, les arrange pour en faire des rythmes, des mélodies et crée des nouvelles structures — est à découvrir impérativement.

GC : Je dois être celui qui écoute le moins d’electro, un peu de Sebastian, de Justice... ça défoule c’est tout. En fait, peu de choses très avouables et très intéressantes. Je n’ai pas de disque de chevet en la matière.

JO : Comme Guillaume parle de la scène electro française, j’en profite pour saluer Nil Hartmann et Mondkopf, que tout le monde connaît ou devrait connaître, et dont je respecte et apprécie vraiment le travail.

Comme en musique électronique, votre rock est majoritairement instrumental. Est-ce une réminiscence des écoutes post-rock ou simplement un choix ?
AD : Les deux sans doute. Personnellement je n’ai rien à dire avec ma voix, la meilleure façon que j’ai trouvé pour m’exprimer est de jouer un instrument (allez improviser au chant, pas évident non plus !)

RP : À la base, c'est surtout parce qu'on ne sait pas chanter ! On avait fait ça dans notre groupe de gamins avec Guillaume et un peu Antoine (du rock français festif...) jusqu'en 1999. Avec Rome Buyce Night on voulait tourner la page et se focaliser essentiellement sur la musique. Ensuite est venue la vague du post-rock...

GC : ... On a fait des tentatives assez marrantes à nos débuts avec la voix. Elle était couverte d’effets ! D’emblée on la voyait comme un instrument. Le passage au live nous a conduit à la mettre de côté. Je suis content de pouvoir l’introduire à nouveau sur Ann Arbor. Cela permet d’ajouter de nouvelles ambiances.

JO : De mon point de vue, c’est un choix, mais un choix qui est évidemment lié au post-rock. Le post-rock, c’est le dépassement de la structure classique de la chanson rock, le dépassement de la structure couplet / refrain, et l’utilisation des instruments propres aux groupes de rock à des fins qui sont différentes de celles du rock. La voix, au sens du chant, impose des structures dans la mesure où les musiciens auront spontanément tendance à organiser la musique autour d’elle. Jouer de la musique instrumentale, c’est sortir de ce schéma, mais ce n’est pas nécessairement sans voix. Un titre comme Deux millions et demi de secondes n’est pas au sens propre instrumental, mais la voix — sans doute parce qu’elle est un sample — intervient dans le morceau comme un instrument comme les autres. Ce qu’elle dit a certes un sens, mais elle n’a pas une fonction dominante, comme la voix dans un titre de pop ou de rock. Sur Ann Arbor, par exemple, s’il y a de la voix, elle répète toujours la même chose, ce qui permet d’oublier un peu le sens, pour n’en faire qu’une ligne mélodique parmi d’autres et non pas le pôle dominant de la pièce. La question, ce n’est donc pas tant la voix — instrumental vs. vocal —, que l’usage fait de la voix.

Quelques mots sur zéro égal petit intérieur (votre label). Je dois dire que le nom m’intrigue.
RP : Le nom sort du cerveau insondable d'Antoine, le jour où il fallait mettre une mention sur une pochette avec un éléphant bleu, c’était une scène bizarre.

AD : Je pense que ça a un sens. C’est bizarre. J’ai écrit ça sur mon bureau à l’époque mais je ne me souviens plus quand et pourquoi. C’est juste sorti de ma tête à une période où je pense on découvrait encore notre musique, on avait construit notre local de répète en haut du garage de mes parents et je dois dire qu’on s’y sentait bien. Avec le temps, on a installé des canapés, une table basse et on pouvait passer des jours, des semaines entre musique et bonne bouffe. Rien ne pressait. Je suppose que c’est ça un “petit intérieur”, un endroit où tu te sens bien, où tu as tout ce qu’il te faut, pour faire de la musique mais aussi pour discuter de n’importe quoi d’autre sans la notion de temps, c’est là dessus que notre musique s’est développée, je pense. Un espace convivial + tes meilleurs potes. Yo la tengo a été important à cette période aussi, l’album « And Nothing Turn Itself Inside Out » (sortie 2000, date de création de Rome Buyce Night plus ou moins) représente un peu tout ça.

GC : Un fantasme de gamine. On a créé l’association il y a un an en se disant qu’un jour on se ferait plaisir à faire un petit label. Un espace de liberté où on sortirait ce qu’on veut sans forcément se dire que ça doit être rentable et sans de demander si c’est le truc du moment. J’aime bien l’idée de créer une communauté. On va commencer avec nos projets et j’espère qu’on trouvera un système acceptable pour travailler le plus vite possible avec d’autres artistes. L’idée est de sortir en physique des versions limitées, des versions numériques sur les plate-formes, mais aussi des titres inédits, des compilations disponibles sous la forme de podcasts téléchargeables gratuitement.

JO : Nous venons de relancer ce projet en prévoyant des sorties dont un nouveau disque de o!jerome et la réédition en numérique de — Pourtant nous avons, avec soin, cueilli quelques croquis pour votre album vorace qui n’a connu qu’une édition à tirage limité (pochettes faites à la main), qui paraîtront à l’automne 2010. Je crois qu’Antoine prépare un disque solo. Et Guillaume et moi envisageons un projet plus pop ensemble. Pour l’instant, le label est donc plutôt destiné à fournir au groupe et à ses membres une structure de production et de diffusion, mais nous avons vraiment envie de l’ouvrir à d’autres artistes.

L’interview va paraître chez Core & Co. L’album Metal ou Hardcore sur lequel vous auriez aimé figurer ? Vos groupes Metal ou Hardcore préférés ?
JO : Hmmm… je dois avouer que quand j’avais 12 ans, j’aurais adoré jouer sur Powerslave d’Iron Maiden. Est-ce que ça compte ?

GC : Pas de grande période metal ou hardcore, je dois l’avouer... mais “Roots” de Sepultura, c’est pas d’une grande originalité mais c’est bon !

AD : Je déteste le métal, je ne connais pas le hardcore, up to you.

 

 


 

Rome Buyce Night prend la parole lorsqu'il pose les instruments !

photo de Eric D-Toorop
le 17/07/2010

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