Flayed - Monster man
Chronique CD album (38:00)

- Style
Hard rock 70's - Label(s)
Klonosphère - Sortie
2015 - écouter via bandcamp
En général, quand t'es capable de faire à la bouche toutes les notes de chaque instrument, c'est que t'aimes bien l'album en question.
Yaourter chaque parole, n'est qu'une confirmation de la précédente affirmation.
Mais tout ça, je savais le faire avant même d'AIMER l'album. Et là, c'est chaud. La qualité avait grillé les sentiments, restés trop longtemps incertains, elle avait tout surpassé pour me convaincre : "Monster man" est un album comme on croise peu.
Comme on en croise peu sur Coreandco en tout cas, bien que le groupe ait déjà eu l'honneur de nos pages pour son 1er album.
Si la signature de Klonosphère, bien que fragilisée par quelques sorties "hasardeuses", est encore un gage de qualité, elle va devenir celle des surprises.
Pas metal, pas hyper énervé, le groupe fait un mix musical audacieux, ambitieux, intemporel et putain de bien bon !
Un hard-rock-blues'n'roll bien groovy avec un orgue electrique.
Si Marty Mc Fly avait monté un groupe, il aurait fait ce mix entre la légereté fantasque des 60-70's et le sens mélodique des années 2000's.
Les lointaines décennies se retrouvent évidemment dans l'orgue : la valeur ajoutée d'un groupe qui, sans lui, aurait été bien plus fade et commun. Un clavieriste qui a su s'imposer sans trop écraser le son et qui semble laisser parler sa spontanéité : tantôt discret, tantôt au premier plan, c'est plutôt bien dosé ! Et c'est justement là le petit plus, comparé au 1er album : le clavier est omniprésent et ne demande qu'à se faire entendre.
Mais c'est aussi dans les guitares que l'on retrouve les influences rétro. Pour une fois on pense à des barbus sympathiques : les ZZ Top ou Deep Purple. Des groupes qui font toujours salle comble et pour cause : c'est intemporel.
Sur ça s'ajoute une voix bien rocailleuse qui a bien choisi ses mots et ses phrases : ça sonne bien, ça rebondit bien et les solgans s'impriment parfaitement...ne manque que la variété.
Autour de 38 minutes, on n'a pas vraiment le temps de se lasser, mais cela n'empêche pas de sentir quelques répétitions dans les structures (comme les soli que l'on voit venir à 1000 lieues). Il n'empêche que ce disque transpire l'aisance, que Flayed a son style et s'amuse bien avec cette étiquette sur le dos.
Le plaisir étant communicatif, on en profite pas mal...
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