Hate - Morphosis

Chronique CD album (38:52)

chronique Hate - Morphosis

Il est des albums qui ne procurent aucune émotion, aucun sentiment, il en est d’autre qui vous retourne le cerveau et les trippes. L’album dont je vais vous parler fait partie de cette dernière catégorie.

Les Polonais de Hate nous offrent donc leur nouvelle réalisation « Morphosis », composée de 8 titres tous plus malsains les uns que les autres car à l’instar de bons nombres de groupes, le choix du patronyme représente à lui seul l’atmosphère qui se dégage de leur musique.

Mais rentrons dans l’antre de ce nouveau méfait sans plus attendre.

 

Je passe l’intro qui n’est pas des plus originale, pour arriver à « Threnody » qui nous met de suite dans l’ambiance. Du bon gros death bien rentre dedans, certes le style n’est pas original mais ils le font vraiment bien. L’utilisation des samples est très bien pensée (moi qui ne suit pas fan d’indus et de tout ces éléments rajoutés, j’avoue que je me suis laissé facilement emporter dans cette tourmente). Les Blasts sont de la partie bien évidemment et quel batteur bon sang !

Les riffs de grattes savent se faire tantôt incisifs, tantôt plus épurés quand il le faut. Lorsqu’on écoute « Immum Coeli »,ou encore « Erased », les parties guitares ne sont pas toujours forcément rapides mais c’est ce qui donne l’intensité aux morceaux en contraste avec le marteleur de fût qui a dû prendre des amphétamines avant l’enregistrement….

Une ambiance opethienne me parvient aux oreilles au fur et à mesure de l’écoute de cette galette. Et ce n’est pas « Omega » qui va me faire changer d’avis avec cette magnifique partie acoustique qui démarre après 20 secondes de sample….. Un morceau tout simplement majestueux. Au niveau du chant, la voix grasse à souhait, est de rigueur, la structure est on ne peut plus classique mais l’efficacité est au rendez vous.

 

Les morceaux ont tous une identité propre mais la courte durée de l’album nous laissera un peu sur notre faim.

 

Hate nous livre un death/black (légèrement indus) qui n’est pas sans rappeler Behemoth ou Vader. Un album intelligemment conçu, très travaillé, bref une belle tuerie en ce début d’année 2008.

photo de Growl
le 18/02/2008

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