Hollywood Burns - The Age of the Saucers
Chronique CD album (36:44)

- Style
Darksynth épique - Label(s)
Blood Music - Date de sortie
12 novembre 2021 - écouter via bandcamp
Après avoir échappé de justesse en 2016 à l'invasion extra-terrestre par les troupes menées par la capitaine Hollywood Burns, aidé par le Grand Triomphateur Des Peuples Volkor X, notamment grâce à l'invocation, une nuit de lune sanglante, de l'énigmatique Vulkan, par Dav Dralleon, l'humanité doit faire face à une nouvelle menace, une nouvelle vague, The Age Of The Saucers. Une nouvelle fois soutenu par Blood Music, doté d'un magnifique artwork signé View from the Coffin et d'un mastering réalisé par le Galactic Overlord lui-même, Hollywood Burns poursuit sa quête entamée sur First Contact.
Toujours porteur d'une vision originale de la Darksynth, le projet mené par Emeric Levardon, revendique ouvertement des influences métallique (Children Of Bodom), cinématique (les films de SF des années 50 et 60) et électroniques (Perturbator). Il est rare que les trois se retrouvent sur un même disque, ce qui rend The Age Of The Saucers plus épique que la moyenne des disques de Darksynth. Les beats sont particulièrement lourds et violents (« Abomination From Planet X ») tandis que les sons de synthé sont souvent agressifs (« Fear In The Eye Of The Tyrant « ). Les nombreuses pistes et solos de guitares viennent renforcer cet aspect.
The Age Of The Saucers marque un progrès dans le travail de composition du musicien parisien, qui n’hésite pas à s’inspirer d’éléments plus variés. C’est ainsi qu’on pourrait croire l’intro de « Fallen Haven » tirée d’un album du Klub Des Loosers, tandis que le solo de clavier au milieu du titre éponyme aurait pu être pondu par Cradle Of Filth. De nombreux invités viennent lui prêter main-forte, en particulier une trompette sur le titre éponyme. Plusieurs morceaux (quatre pour être précis) se voient également dotés d’une batterie acoustique, jouée par Rémi Meilley, ce qui leur confère un indéniable côté Rock. « Skylords » joue à fond la carte années 80, glamouze jusqu’au bout du spandex, avec la participation de Jerome Joffray derrière le micro. La position de ce titre en avant-dernière piste rappelle les films américains où souvent le début du générique est accompagné d’une chanson, suivie d’un instrumental. En l’occurrence « The Heist Of Area 51 » qui est peut-être le meilleur titre de l'album.
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