Imperial State Electric - Honk Machine
Chronique CD album (33:00)

- Style
Rock - Label(s)
Psychout Records / Sound Pollution - Sortie
2015 - Lieu d'enregistrement The Honk Palace
écouter "Anywhere Loud"

Depuis 2010 avec ce projet, le magicien Andersson nous enchante de ses formules musicales. Il continue aujourd’hui, encore, avec ce quatrième album qu’est Honk Machine.
Il ne chaume pas le bougre. 4 albums donc, des milliers de titres sur des E.P de la même période, des coups de mains aux copains à coups de participations dessins pour logos, guitare-compo-et/ou production (Dregen, The Dagger – ma déception pour des ex-Dismember – Dead Lord, Black Trip et je dois en manquer). Et puis surtout un nombre impressionnant de concerts pendant cette période auxquels bon nombre d’européens du monde auront eu la chance d’assister. Pas nous en France. Il doit d’ailleurs y avoir un gros problème à notre niveau de gros péquenauds qu’on semble vouloir nous faire croire qu’on est. Trop d’accompagnement des musiques « actuelles » où les programmateurs doivent absolument caler des musiciens avec des ordinateurs et des pantacourts sur chaussures vernis ? Où un gros problème au niveau de leur tourneur ? Dans tous les cas le message est lancé.
Avec ce nouvel album, Imperial State Electric continue son beau bout de chemin et nous propose de les accompagner sur 11 titres plus classes les uns que les autres.
On y retrouve à nouveaux des références déjà évoquées, mais, si sur un seul morceaux elle est si étrangement évidente – les Kinks (je dirais) sur "Maybe You’re Right" – pour les autres, la qualité de la composition et de l’interprétation ne laisse planer aucun doute : nous sommes bien chez les Imperial State Electric. Ils sont maintenant une référence. Et puis qui d’autre de nos jours sais aussi bien qu’eux ficeler et enchainer des tubes rock comme ils le font ? Allez-y donnez moi des noms ? Personne. Du parfaitement ciselé "All Over My head" – plus pop rock que le tube le plus pop rock de ta radio préférée – au "It Ain’t What You Think" qui, s’il n’était pas si proprement produit serait number 1 des ventes garage rock, décoiffe toutes les mèches « nouvelle vague », en passant par un "Walk on By" ou un premier passage pour le groupe par la soul music, il n’y a ici dans ces morceaux rien à ajouter ou à enlever. Un véritable travail d’orfèvre. On notera que la production plus « live » que jamais est une réussite, que le chant et les chœurs sont à chaque disque un niveau au dessus, que le groupe ne cesse d’évoluer passant aujourd’hui sans aucune honte par des chemins plus « pop » ou « soul ». Oui seulement 33 minutes, mais énormément de choses à entendre.
Et puis on adore toujours sa façon de chanter. Cette urgence, cette façon d’avoir ses propres mesures et de faire respirer les morceaux. On adore ces riffs et ces solo. Ces mélodies. Ce groupe qui sait avancer avec comme excellente nouvelle pour la suite, quand Imperial State Electric était initialement un projet solo pour Nicke Andersson, sur ce Honk Machine on trouve les autres musiciens à l’écriture ou à la composition.
Oui,
« … You can’t take that away
It will never be overplayed »
"Anywhere Loud"
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