Incubus - If Not Now, When ?

Chronique CD album (50:00)

chronique Incubus  - If Not Now, When ?

Incubus nous avait laissés il y a de cela déjà un petit moment (2006) avec Light Grenades, album plutôt sympa qui était devenu plutôt mainstream par rapport aux précédents opus du groupe. Cinq années de pause, pendant lesquelles Mike Einziger (guitariste talentueux du groupe) a fini ses études de musicologie à Harvard et revoilà le groupe avec If Not Now, When ? et autant le dire tout de suite, ça fait mal, même très mal.

 

En effet, ça fait mal d’entendre Incubus comme ça, de voir ce qu’est devenu ce groupe sur ce nouvel album. Ce dernier a fini par succomber aux sirènes de la FM et nous pond une collection de bluettes insipides, sans saveur et sans une once d’originalité ou d’idée dans les mélodies.

 

Brandon Boyd joue ici à fond la carte de la Beau Gosse Attitude et nous fait son playboy sirupeux tout le long de l’album (mais encore plus sur « Isadore » et « Promises, Promises »). Alors certes, ça lui prenait déjà par le passé, mais là, c’est tout le long de l’album, sans interruption aucune ! A côté de ça les guitares sont reléguées au second, voire même au troisième plan et on a du mal à entendre Einziger faire des folies comme avant (et il a fait des études pour ça ?!).

 

Mais en fait, le plus gros problème de cet album, outre sa médiocrité mélodique, c’est que l’on se fait chier, on s’ennuie à mourir. Il ne se passe rien, pas une montée en puissance (si, peut-être un peu sur « In the Company of Wolves » d’où ressort une certaine tension, une énergie contenue), pas d’explosion de guitares, pas de passage de basse alambiqué, plus une ligne de chant farfelue. Le groupe est mou du genou tout du long. Non, ce qui faisait d’Incubus le groupe qu’on aime n’est plus présent ici.

 

2011 est donc l’année de la mort artistique d’Incubus, l’année où le groupe s’est perdu dans les méandres de la soupe musicale. Le groupe qui a écrit un jour Morning View n’est plus… Une grosse déception.

Malgré tout, pour toute les minettes aux seins qui poussent, en admiration devant Brandon Boyd, son numéro de téléphone portable est disponible par demande mail (la promo l’a filé pour faire de la pub).

photo de DreamBrother
le 12/08/2011

3 COMMENTAIRES

(The) Aurelio

(The) Aurelio le 12/08/2011 à 13:25:56

3/10 c'est gentil... la daubasse de l'année... ça valait 1 pour la pochette

Tookie

Tookie le 12/08/2011 à 13:45:12

Penible, pénible. Que leur est-il passé par la tête ? Me suis rarement fait autant chié à écouter un album !

Ukhan Kizmiaz

Ukhan Kizmiaz le 12/08/2011 à 19:05:17

Linkinparkite sévère et profonde, perdu à tout jamais pour la cause rock

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