Mcclane - SALE CONTRE TOUS

Yippee ki-yay, motherfucker!

Quand on choisit comme nom d'artiste McClane, on a intérêt à proposer une musique qui fleure bon la testostérone pour être à la hauteur de ce choix. On pourra pas reprocher au musicien français d'avoir usurpé son pseudonyme tant on l'imagine bien à l'écoute de Sale Contre Tous, vêtu d'un marcel couvert d'un sang qui n'est pas le sien et traversant pieds nus une pièce remplie de tessons de verre.

L'un comme l'autre, les termes de Black Metal et de Techno recoupent des styles et des univers parfois diamétralement opposés. Par exemple, le premier album de Division: Crystal que j'ai chroniqué il y a peu et qui mélange les deux, est tenant d'une musique classieuse, plutôt le croisement entre Daft Punk et Dimmu Borgir. Alors qu'avec McClane, on est plus proche de Darkthrone et d'une free party de cinquante personnes sous la pluie.

Voilà, le décor est planté pour décrire ce deuxième album du musicien français dont la passion pour le cinéma B est assez évidente. L'humour est également omniprésent, en particulier au travers de titres comme "Uro Dance" ou "Zbeul Them All". Son Black Indus crado penche légèrement plus du côté du second aspect, privilégiant l'aspect dancefloor.

Et comme il le répète tout du long de "Implicit Balek", "Don't give a shit!".

Au mois de novembre dernier, le site Synthspira, bien connu des syntheux, a publié une compilation nommée Tokyo Crisis, pour laquelle McClane proposait un titre inédit, "Beyond Death", intéressant car dévoilant une facette plus atmosphérique du musicien.

Xuaterc

le 25/04/2020