Mudbath - Corrado Zeller

Chronique CD album (37:00)

chronique Mudbath - Corrado Zeller

Tu ne trouveras pas de meilleur rapport qualité / prix : c'est gratuit sur bandcamp (encore que tu puisses te montrer généreux).
Mais je suis allé voir sur Kiloutou au cas où : un rouleau compresseur vibrant c'est à partir de 54€ hors taxe par jour.
 

De toute façon y'a pas mieux que ce Mudbath pour te ratatiner la tronche et te liquéfier le cerveau. Il n'y a pas mieux non plus, parce que je ne m'y connais pas des masses dans ce style.

Peut-être est-ce aussi parce que cela fait longtemps que je ne m'étais pas mis à écouter ce genre de musique, mais le groupe français a fait tout ce qu'il fallait pour coller à son patronyme.

Poisseux, boueux : deux adjectifs qui vont parfaitement avec le doom/sludge du groupe.
C'est lent (-cinant), vibrant et ça hurle grassement et salement.
 

Et il n 'y a pas grand chose d'autre à dire. Le groupe ne fait pas dans l'innovation dans un style bien codé : le groupe ne sort pas des clous mais fait les choses "bien comme il faut".

Le "bien comme il faut" pour le genre est de ne pas en faire des caisses. Le groupe trouve par trois fois son équilibre et lâche une musique qui rend l'air presque irrespirable.
En laissant planer quelques ambiances black, quelques touches de post-hardcore qui font passer ces secondes pour l'instant "légereté" de 36 minutes particulièrement lourdes.

Que les vrais connaisseurs (un public souvent exigeant) excusent mes références les plus populaires (et pas forcément les plus précises), mais on entend des restes de ce qu'Amen Ra a pu nous vomir dans les oreilles avec des copains de Monolord, Monarch ou Electric Wizard.

Une fine équipe que Mudbath rejoint à force d'être dérangeant, puissant, lent, désolant et sombrement tourmenté.

photo de Tookie
le 16/11/2015

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