No Sun In San Francisco - Principles and particles

Chronique CD album (50:00)

chronique No Sun In San Francisco - Principles and particles

Si on ne parle de No sun in San Francisco que maintenant, il est bien possible que cela soit de ma faute.

On a dû me proposer de le chroniquer, j'ai dû écouter, apprécier, mais être sacrément emmerdé : comment pouvais-je en parler ?

 

Alors, j'ai lâchement fait mine d'oublier qu'on m'avait refilé le bébé et je pensais qu'on avait donné la mission à quelqu'un de plus capable que moi.

 

Il semblerait que nous soyons donc tous une équipe de bras cassés, ou que l'on m'ait fait confiance (à tort) pour vous chroniquer cette galette.

Pas que ça me dérange : il n'est jamais trop tard pour parler d'un bon album, mais il s'agit de BIEN en parler.

 

Ce que je ne ferai pas. Je vais donc en parler comme je peux.

 

No sun in San Francisco est un patronyme réducteur. C't'album c'est "No sun partout".

Un album Nord-Pas-de-Calais : sombre, sale, méchant, un peu dérangé.

 

Et j'crois que j'aurais beau vous parler de leur nationalité suisse, gage de qualité pour leur exercice proche du post-core entre Kruger (Pouah c'te proximité vocale oO), Breach, Neurosis and co : je n'aurais pas tout dit.

C'est violent, ça crée des grosses harmonies qui donnent la nausée et qui font un peu peur.

J'pourrais aussi vous parler de ce son si massif qu'on est en branle jusqu'au dernier nerf du petit doigt de pied, que ça ne vous toucherait pas encore complètement.

 

J'aurais beau m'échiner à vous décrire ces 9 morceaux (dont un interlude qui a vraiment un sens) sur cet album qui avance naturellement pendant 54 minutes. J'pourrais dire tant de bien de cette musique qui rend claustro juste ce qu'il faut pour ressentir quelque chose et en redemander...que je n'y serais pas complètement.

 

Oui, j'pourrais en faire un paquet de paragraphes qui tournent en rond ou chier, comme le font quelques collègues de la toile, la revue de presse à deux balles que l'on fournit aux puceaux dans mon genre en mal d'inspiration.

 

Mais j'ai trouvé la formule parfaite il y a 200 mots de cela :

Ce "Principles and particles" de No sun in San Francisco est "Un album Nord-Pas-de-Calais : sombre, sale, méchant, un peu dérangé."

Il pousse le vice jusqu'à avoir ce truc qui donne envie de l'aimer malgré tout...et d'aller toujours au bout.

photo de Tookie
le 29/01/2015

0 COMMENTAIRE

AJOUTER UN COMMENTAIRE

anonyme


évènements

  • Seisach' 6 les 17 et 18 octobre 2025
  • Devil's days à Barsac les 9 et 10 mai 2025
  • ULTHA au Glazart à Paris le 27 juin 2025