Not Scientists - Staring At The Sun

Chronique CD album (39:19)

chronique Not Scientists - Staring At The Sun

Aaaaaahhh enfin !

Oh nnnnnoooooonnn….

Après Thibault - qui a quitté sa basse avant l’aventure de ce troisième album - c’est maintenant au tour de Jim à la guitare…. Ils étaient tellement fantastiques ensemble sur disque et en live… encore merci…

 

Si sur le précédent Golden Staples la réverb’ s’était délicatement incrustée, elle va maintenant jusqu’à pousser entièrement la distro des guitares dehors. Pour être partout. Et si le groupe, à nouveau et bien davantage, élargit ses espaces et horizons - avantage ou inconvénient selon les goûts - cela donnera un Staring At The Sun plus homogène que leurs précédentes productions. "It’s The Beginning Of A New [Wave]".

 

En revanche, son clair ne veut pas forcément dire Simon & Garfunkel. Sous une production encore plus musclée la batterie et la basse frappent comme jamais. Surprenamment puissant. La basse est tellement claire, parfois ultra syncopée, et synthétique que l’on peut se demander si elle n'était pas appuyée par un synthé-teaser. Ou un sample de machine. Ou les deux. Et pour les compositions, et leur rendu, on ne peut que constater le glissement intégral des restes du Punk Rock vers le Total Power Pop. "Do The Evolution". Yes they did !

 

Mais ce n’est pas non plus la révolution, les liens et la progression entre les trois albums sont évidents et assez intelligents pour les rendre différents, et surtout, pour que pris indépendamment, le dernier ne ressemble pas au premier. Le groupe reste ultra reconnaissable, surtout par sa voix, avec des titres comme "Staring A The Sun", "Why Do You Do This To Me" ou "Rattlesnake" (rythme emballé proche de "Orientation" ou "Paper Crown") qui n’auraient pas pris la mouche sur le précédent, mais à l’opposé, d’autres comme la reprise des U.K Subs "%8X5", leurs "Downfall", "Secrets" ou "Push" ne peuvent trouver leur place qu’aujourd’hui sur ce nouvel album Staring At the Sun. Oui ils avancent, et continuent de semer tout au long de leurs albums des titres garants de concerts sûrement explosifs. Et puis toujours ces lignes mélodiques à la guitare, courtes, 3-5 notes, répétitives, au besoin des morceaux (intro, couplet, ou pont, c'est selon), qui font passer ce qui était dans le temps la guitare soliste au rang de guitare rythmique. Un peu comme orientaient les "cartes" de Brian Eno fin 70's, notamment sur Low de Bowie, et également assez typique des 80's, et de groupes comme, comme ce qui va suivre dans le point suivant.

 

Oui, il reste quand même un point intriguant, et qui personnellement a surpris mes premières écoutes. La similitude, par le son, les mots, une vidéo, avec The Cure. Cela m’avait d’abord titillé sur Golden Staples avec l’arrivée de la réverb’ sur le son clair des guitares + le clip de "Paper Crown".

La réverb’ sur la basse et sur ces mélodies guitare précédemment évoquées = les 80’s et principalement The Cure ; le clip de "Paper Crown" = un plan fixe de l’arrière d’un « pick-up » avec la route qui défile derrière quand le clip de "Jumping Someone Else’s Train" des anglais = un plan fixe de l’avant d’un train avec la route qui défile de face.

Sur ce nouvel album, le son y est encore plus ressemblant - la basse [g]ronde - et à cela s’ajoute le titre de l’album et de deux morceaux, "Staring At The Sun", "Standing At The Edge", qui, par ce son ressemblant, me ramènent toujours aux paroles du premier single des Cure : "Standing on a beach / With a gun in my hand / Staring at the sea / Staring at the sand". Mais que faire de tout cela me direz-vous... Je ne sais pas.

 

 

Si ce nouvel album ne me parle pas – encore – autant que Golden Staples, qu’une certaine homogénéité et une ressemblance comme précédemment évoquée peut m’empêcher de laisser s’y révéler des hymnes/tubes en puissance (après il sera difficile d’aller au-delà de "Leave Stickers on Our Graves" le top of the top), il restera néanmoins comme le plus propre et étonnamment le plus puissant de leur discographie, tout en étant le plus varié.

Hors toute prose et tout pose diplomatique, et sans avoir à écrire 30 pages, Staring At The Sun a l’énergie pour botter des fesses et injecter une grosse dose d’énergie. Plus que jamais Not Scientists fait des albums pour durer, et plus étonnamment que jamais ils restent cantonnés au rôle d’outsiders, alors que question qualité, quel que soit l'habit (punk, rock, pop, new-wave)… Ils n’ont déjà plus rien à prouver.

 

photo de R.Savary
le 01/04/2023

4 COMMENTAIRES

el gep

el gep le 01/04/2023 à 10:12:07

C'est un poisson ou c'est vraiment ton retour aux affaires, Raff ?
Ca serait mieux que ta troll mania de l'enfer, ahah!

Rafff1

Rafff1 le 01/04/2023 à 11:46:05

!!! Alors soit la chro n’a pas d’intérêt, je serais donc devenu un troll, soit la chro est incohérente je serais devenu un bot, soit ni l’un ni l’autre et alors je proposerais des chro pour que tu aies - et les autres - carte blanche pour y mettre tes références en comments !! Take care !

el gep

el gep le 01/04/2023 à 12:17:11

Tu m'en vois rassuré !
Bon retour aux affaires alors, c'est cool !

Tookie

Tookie le 01/04/2023 à 15:28:13

Been j'suis déçu parce que je n'accroche pas du tout.

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