Samaël - Passage - Live
Chronique CD album (46:02)

- Style
Electro Metal Premium - Label(s)
Napalm Records - Date de sortie
16 février 2024 - Lieu d'enregistrement Klub Kwadrat
- écouter via bandcamp
Prenons deux axiomes métalliques :
« Passage est l’un des meilleurs albums jamais enregistré »
« Samaël a toujours été, et est toujours, une machine de guerre en concert ».
Ce n’est pas un secret, je me suis déjà exprimé sur le sujet, le fait de jouer un album, aussi mythique soit-il, en entier dans l’ordre, m’a toujours paru jouer sur nostalgie facile. Mais dans le cas présent, la groupie en moi a le kiki tout dur depuis que les suisses ont annoncé ce Passage – Live. Comme pour le concert de 1996 présent sur le double DVD Black Trip, il a été enregistré à Cracovie en Pologne avec le line-up actuel, avec Drop aux guitares et Ales à la basse. Je ne reviendrais pas sur les innombrables qualités du disque originel, si vous voulez en savoir plus sur ce point, je vous renvoie à la chronique que j’ai écrite il y a quelques temps.
La captation de ce concert a donc été réalisée le 9 octobre 2022, lors de la tournée européenne, avec un crochet de quatre dates en Amérique du Sud, organisée pour les vingt-cinq ans de Passage. La salle est pleine comme un œuf, mais le public ne se fait entendre qu’en de rares occasions, à la fin de « Moonskin » par exemple. Certains titres comme »Rain » ou « My Saviour », qui a longtemps servi de point final aux concerts de Samaël, sont des PPO des prestations scéniques du groupe, certains autres n’ont été joués quasiment que pour l’occasion : « Angel’s Decay », « A Man In Your Head ».
Après avoir interprété l’album en entier dans l’ordre, il a joué une dizaine de titres issus de l’ensemble de sa carrière. Pour l’occasion, Passage a gagné une courte intro éponyme, sinon les changements sont marginaux et se retrouvent surtout au niveau de la mise en son, en particulier la basse plus présente (c’est en particulier vrai sur « Born Under Saturn »). Les claviers également ont gagné en profondeur :« A Man In Your Head ». Le groupe est en feu, au sommet de son Art, et chaque musicien se donne, comme ça a toujours été le cas, à110 %. Mais la production parvient à conserver ce qui le rendait si exceptionnel, cette capacité à sonner très ample tout en restant extrêmement ramassée, ce terrifiant équilibre entre Yin et Yang, entre obscurité et rayonnement stellaire, entre Vorph et Xy.
Le frontman n’a jamais aussi bien chanté, rendant amplement justice aux mélodie vocales d’origine, apportant souvent de la rage et de la profondeur : écoutez sa fin de « Chosen Race » si vous ne me croyez pas. Les douze morceaux sont à la fois respectueux de l’esprit qui animait le groupe en 1996, mais fidèle à sa soif permanente d’aller de l’avant. Je ne suis peut-être pas objectif, mais Samaël ne nous ressert pas un passéisme de bas étage pour vendre quelques disques et remplir des salles mais un coup d’oeil dans le retro sur une étape cruciale de son histoire et de l’histoire du Metal qui lui permet d’envisager son avenir.
4 COMMENTAIRES
cglaume le 18/03/2024 à 13:55:47
Aaaaaah, l'un de mes premiers concerts parisiens. Samael, à cette époque, avec SYL en première partie du ma mémoire est bonne. Ça devait être au Club Dunois, en 97 😱
cglaume le 18/03/2024 à 13:56:10
SI ma mémoire est bonne.
reggae knight le 18/03/2024 à 15:33:43
pareil, j avais 15 ans avec moonspell en 1ere partie...la claque...
Xuaterc le 21/03/2024 à 19:18:20
Tu radotes vieille branche
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