The Discord - An Ocean of Fears
Chronique Maxi-cd / EP (20:46)

- Style
HxC Metal Groovy - Label(s)
Katabomb Records - Date de sortie
14 juin 2022 - écouter via bandcamp
Anciennement baptisé Fast Dead Shit, le trio The Discord a signé son premier Ep chez Katabomb Records, le label de Ced666, frontman de Banane Metalik et de Broken Bombs, activiste historique de la scène rock fort française « underground » (Ah ah désolé, amigo si tu me lis.).
V’là pour la présentation.
J’aime pas trop les mélanges d’influences d’habitude. Je laisse ça à mes confrères. J’aime que le Punk soit Punk. Que mon Death soit oldschool et que mon Metal soit High On Fire.
V’là pour la méfiance.
Et pourtant The Discord m’a mis une bonne tartouille des familles avec ses sept titres à la production léchée/pochette noire et cadavre de piaf à l’appui.
V’là pour le chapeau.
D’abord le chant se fait particulièrement agressif mais surtout efficace. Combien de combos française se vautrent en beauté avec un frontman qui en fait trop ?
Beaucoup, mais là je ne balance pas. C’est directement ce qui me rebute : le mec qui se la joue trop badass en variant ses lignes de chant comme une teub. Pierrick, au mic principal, change certes son phrasé mais n’oublie pas qu’en studio ou en Live, l’essentiel est d’envoyer du bois. On n’est pas chez Gojira là.
V’là pour le micro.
Rythmiquement parlant, les gars sont astucieux. Car tout en restant euclidiens et non révolutionnaire, on n’a pas le temps de compter les araignées au plafond, tellement les breaks se font catchy. Bon, j’aurais aimé plus de crasse sur cette basse bien audible mais ça c’est l’intégriste de Disfear qui cause.
V’là pour les tambours qui foutent le Bronx.
Le frontman manie aussi la six cordes. Et nom d’une couille de bouc, faut dire que dans le registre, il est diablement énergisant. C’est la même que pour tous les autres éléments du combo, rien de galiléen mais le riffing est plus efficace que 15 tubes de Guronsan. Restons dans le légal.
V’là pour l’alchimie
The Discord semble inoffensif au premier abord. Et très rapidement, en écoutant ce An Ocean Of Fears se produit des réactions naturelles inhérentes à tout fan de musique bruitiste. Un rictus de contentement, un tapage de pied bruyant et un secouage de perruque en peau de fesses.
V’là pour le verdict.
3 COMMENTAIRES
Pingouins le 11/10/2023 à 13:32:27
Ah ça peut être rigolo ça, je vais écouter la suite ! Est-ce que tu veux que je mette le lien bandcamp en tête de chro ?
cglaume le 11/10/2023 à 14:22:18
V’là pour la chronique !
Crom-Cruach le 11/10/2023 à 15:26:02
Yep Manchot ! Merci
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