Vomitory - Revelation Nausea

Perso je ne chronique pas les styles que je ne fais que côtoyer épisodiquement de peur de raconter des grosses bullshits.

Par exemple : la Pop electro minimaliste à tendance tzigane, c’est mon pas truc. Niveau niche, je préfère ce qui a plus de mordant.

Alors, ici même, Overload, que je ne connais pas, aurait dû s’abstenir de raconter n’importe quoi sur un album de VOMITORY le 19 janvier 2005 : l’excellent Blood Rapture sorti en 2002.

J’imagine que depuis, le gazier écoute du jazz en lisant le JDD.

Roooh, ça vaaaa, t'as aucun humour.

Faisant alors fi de toute logique chronologique, je remonte sans vergogne dans la disco des légendes suédoises. Mon histoire d’amour est récente mais elle a vite pris les allures d’une déraisonnée passion.

Oui VOMITORY existe depuis 1989 et existera encore en 2039 alors que Blood Incantation aura ouvert une boite de massage rythmée par des tam-tams à la con.

Ainsi, le combo n’est pas un second couteau, loin s’en faut mais une machette maniée par Dany Trejo.

Après un premier skeud assez dégueulasse mais au titre et à la pochette parfaites, une seconde plaque qui commence à poser un son sans compromission, VOMITORY se décide à sulfater, pour de vrai.

Le D-Beat crusty suédois sera donc malaxé avec de gros rides grindeux typiques dans une tornade continuelle de destruction.

Les chroniqueurs de Death basique ne pigeront que dalle à ce fumet puants des scènes connexes. Genre les mecs n’ont pas encore découvert que Napalm Death est né dans la scène punk.

Alors, Revelation Nausea infuse et diffuse aux alentours.

La production est enfin effective. Les ptits leads nous font frémir la pilosité alors que oui, mais oui, y’a des solis.

Freinages de bourreau, accélérations de psycho, VOMITORY se moque des panneaux. "The Corpsegrinder Experience" fera alors un bisou à Canniboule dans un maelström de psychopathie aiguë.

Sans déconner, on s’en fout de l’originalité quand y'a la brutalité.

Crom-Cruach

le 30/03/2025