Ieper fest 2010 - Samedi 14 aoüt 2010

Ieper fest 2010 Samedi 14 aoüt 2010 (dossier)
 

 

New Morality :

Sympathique groupe pour commencer ce samedi matin, tout faisant en sorte de faire repartir mon cerveau, et d’ouvrir mes yeux. Rien de bien marquant chez les Hollandais, si ce n’est une musique entrainante et énergique (étonnant me direz-vous, nous sommes pourtant à un festival de Hardcore…), peu empreinte à l’originalité… Une sympathique mise en bouche mariant de bonnes mélodies avec un hardcore bien poilu : c’est toujours plus agréable et motivant que cette satanée sonnerie de réveil…

 
 
Cerebral Ballzy :

Là, ça va être court… le skate-punk du groupe ne m’aura pas du tout convaincu, et c’est sans regrets que je quitte la marquee stage histoire d’aller au bar déguster une bière Belge, et surtout attendre le groupe suivant, qui m’intéresse autrement plus.

 
 

In Blood We Trust :

« Ah du bon gros Beatdown des bois… ça va être drôle ! »… Mes pensées avant le début du set s’apparentaient à peu près à ça. C’est donc avec enthousiasme qu’un ami et moi allons allègrement dans le pit faire un petit tour dès le début du set : musique violente, voire fracassante, un bon son, un groupe motivé, un chanteur arborant un sourire non feint… la bonne recette quoi ! Et pourtant, le concert a quelque peu été entaché par quelques hurluberlus deathcoreux (T-Shirts, shorts, et casquettes comme preuve votre honneur) qui voulaient en découdre un peu trop à mon gout… Je pense que je ne suis pas le seul à me faire cette réflexion, et que j’aurais aimé croiser leur maman pour leur demander où ils ont appris les bonnes manières (ben oui… tu te manges une beigne, rien qu’un petit signe, ou au mieux une bière, j’accepte). Néanmoins, les allemands auront foutus un joyeux bordel en ce samedi matin !

 

(NB : je n’ai rien contre le deathcore… mais certains amateurs de cette musique manquent vraiment de savoir vivre. Si le pit est un grand espace, ce n’est pas pour qu’on s’amuse à foutre des coups sur le public au bord…)

 
 
Carpathian 1

Du lourd dès la première partie de journée pour le Samedi… C’est que les Australiens se sont déjà taillé une belle réputation (il n’y avait qu’à voir la dose de merch du groupe visible sur le fest…). C’est donc en toute logique qu’ils sont attendus par un certain nombre de personnes. Le set commence sur le duo Isolation et Cursed … c’est bon, c’est parti ! Le mélange entre hardcore tough guy parsemé de mélodies quelques peu mélancoliques fait son effet ! Le son déboite, le groupe se donne à fond, le chanteur, Martin, joue bien avec le public, et assure son rôle de frontman avec une grande aisance. Cela donne un certain dynamisme au groupe surajouté à la musique… un vrai plaisir ! La setlist sera clairement axée sur l’album « Isolation », plus une agrémentation avec un nouveau titre Wonderlust… Pas de « Nothing To Lose » en vue… Un des très bons moments de cette journée !

 
 
 

Cela m’avait étonné de voir les italiens à l’affiche du festival, mais force est de constater que le public sait se montrer éclectique : pas mal de monde est venu voir le groupe en ce début d’après midi. Un son bien lourd, une musique hypnotique, trois musiciens se donnant à fond sur scène… et c’est parti ! De plus, pas de déboires techniques comme au Hellfest 2009, donc un set complet. On se laisse porter, et c’est avec un sourire heureux que je contemple le set… Leur stoner-doom aura fait mouche auprès du public qui gratifiera le groupe d’une ovation à la fin de leur concert. Des musiciens heureux, un public heureux, de la bonne musique bien suintante… What Else ?

 
 

The Black Heart Rebellion :

Un autre groupe de post-machin pose ses guitares au Ieper, sous la marquee stage. Je ne suis point connaisseur de ce groupe, c’est donc en curieux que je me joins aux festivités : au programme musique envoutante, bien mélancolique comme il faut, et cet habituel mélange de noirceur avec une certaine majestuosité… Rien de bien original, mais le tout est bien éxécuté. Peut être qu’avec plus de connaissances sur le groupe, j’aurais pu mieux décoller, mais force est de constater que le groupe Belge, sorte de version indie-rock d’Amen Ra joue bien voir très bien… à revoir pour se forger une opinion.

 
 
Confronto :
Confronto 1

Ce concert, c’était un peu la réunion entre Straight Edge… voilà l’idée que je m’en suis fait. Personnellement, je n’ai pas trop accroché à la musique du groupe. Allez savoir pourquoi, je me sentais peut être un peu mal l’aise avec une bière à la main…

 
 
 
Aussitôt Mort :
Aussitot mort 1

Le groupe Français du festival, et une autre baffe de la journée, le hardcore moderne des Caennais fait plaisir à entendre, la musique s’imprègne et l’intense implication des membres du groupe dans leur musique participe à l’effet procuré à l’auditeur. Un son intense, tout en manipulant musicalement les émotions, une violence contrebalancée par les mélodies et les cris désespérés. Difficile de ne pas se laisser submerger… Le tout appuyé par une présence scénique à en faire pâlir certains… le groupe aura convaincu le public, et ce n’est pas les applaudissements fournis en fin de set qui me contrediront. D’ailleurs c’est là qu’une question me vient à l’esprit : mais pourquoi donc sont ils quasi anonymes dans le paysage musical Français ?

 
 
 

Voilà que le groupe ricain, réputé pour son chanteur rouquin dégageant toute sa haine sur scène monte sur la main stage. Et beaucoup de gens remarquent que ce dernier est pied nu, sur l’avant scène envahie par une boue qui avait l’air… glissante. Mais bon, même pas peur le gaillard… ça ne l’empêchera pas de nous cracher sa rage à la tronche, et que diable qu’il en a de la rage a cracher. Si les musiciens ne sont pas des plus charismatiques, Rob Sullivan, au chant, se démène et mène le public au doigt et à l’oeuil. Le garçon a une présence impresionante, et même sous une pluie diluvienne arrivée après un quart d’heure de set…  « même pas peur ! Je continue ! »… Même devant un petit parterre de durs à mouiller, c’est la même rengaine que le bonhomme dégage

 
 
As We Fight :

Je ne peux pas dire que le metalcore est mon style favori, mais vu que j’ai entendu dire par certains que ce groupe était plus que bon sur scène, j’ai fait le déplacement. Et force est de constater que même si l’on n’aime pas la musique délivrée par les musiciens sur scène, on ne pourra jamais leur reprocher de ne pas avoir eu la patate, et surtout la banane en ce samedi ! Rarement j’aurais vu un chanteur aussi enjoué sur scène

 
 
Rafflesia :

Un autre groupe de deathcore, qui envoie bien les bois, comme on dit… C’est vrai c’est violent, ça décrasse les tympans, mais le groupe m’aura fait le même effet que Krisiun lors du Hellfest 2008 : dans la marquee stage, le son est bon, rien à redire, mais j’ai quelques peu tendance à regarder mes pieds et à imaginer les dialogues qu’ils pourraient bien avoir s’ils pouvaient parler… Tant pis… je sors, j’en profite pour aller boire une bière (vegan ?) : autant dire que la musique m’aura mieux plu, assis tranquillement sur un banc pas trop loin de la tente où se déroulaient les déflagrations sonores. Comme quoi…

 
 
Despised icon 1

Fortement attendus, c’est devant un public fourni que se produiront les Québécois. Et dès le départ ça ne rigole pas, ils nous sortent le grand jeu ! Ambiance de fou, un groupe qui se lache sur scène, ce qui laisse à penser que cette dernière tournée avant cessation (temporaire ?) d’activité a permis au groupe de relacher toute pression et de vraiment se fair plaisir sur scène. Au programme, les grosses tueries de « The Ills Of Modern Man », comme In The Arms Of Perdition, avec son final écrasant d’efficacité, A fracture Hand qui fera bouger les têtes. On aura le droit aussi à pas mal de titres de « Day Of Mourning ». D’ailleurs pour l’anecdote, le moment comique du concert fut quand le groupe lança « La prochaine pièce que nous allons jouer est en Français ! ». Réaction positive du coté du public Francophone qui s’apprête a hurler le fameux Les temps changent, ce qui n’est pas le cas du public Flamand qui avait l’air de souffler dans sa soupe de façon blasé. AU final a groupe décomplexé sur scène, qui prend plaisir, un son énorme, et une Main Stage envahie par le public en fin de set… que demande le peuple ? (… bah que ça continue pardi !)

 
 
 

NTB, ou comment remettre les pendules à l’heure et montrer à tout le monde ce qu’est le hardcore : ambiance de malade, des musiciens remontés à bloc, des titres hyper efficaces, et un chanteur qui se donne tellement qu’on se demande quand il arrivera à bout de ses réserves hydriques… Tout simplement impressionnant, le concert aura vu se succéder tout un tas de tubes tous plus efficaces les uns que les autre, pour le plus plaisir du public, très fourni pour l’avant dernier groupe de la soirée ! En somme, ce fut old-school, bon enfant, et sportif… ce qu’on demande en gros quand on va à ce genre d’évènement : prendre du plaisir. Et bien j’en ai pris du plaisir à voir les néerlandais, et je ne suis pas le seul apparemment. C’est donc lessivé et dégoulinant que je quitte la marquee-stage afin d’aller me réhydrater, tout en profitant des vertus du houblon.

 
 
Madball :

Suite à la déflagration néerlandaise, c’est au tour du mastodonte du NYHC de débarquer. Comme d’habitude : musique punchy, un bon son, et un Freddy Cricien qui débarque sur scène avec la banane habituelle… Distributions de mandales, tubes par tubes… des anciens, des moins anciens : Du grand classique. Mais c’est tellement bien fait qu’on y prend toujours plaisir. Ce sera pourtant à l’écart, reprenant mes esprits suite au concert de No Turning Back que j’assisterais au show, contrairement aux autres occasions où j’ai pu les voir. J’ai donc pu profiter pleinement de ce show bien rodé, et apprécier à sa juste valeur ! Madball gère toujours et ça fait plaisir à entendre ! Très bonne conclusion pour un samedi bien rempli !

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