Colossus - Lobotocracy

Chronique CD album (40:44)

chronique Colossus - Lobotocracy

Hommage à toi, mon NPDC. Terre fertile en groupes nerveux et gros buveux.

Cette chronique comprendra deux parties : la première dans ma langue natale, la seconde en français. Et tant pis pour ceux qui ne comprendront pas, la pierre de Rosette de mon parlé régional se trouve au fond d'une pinte.

Que les puristes excusent mes fautes.

 

J'n'ai eune bin bonne : Colossus min bite ! HAHAHA ! (rire gras laissant apparaître une seule dent jaunie par un paquet journalier de gitanes Maïs)

"Lobotocracy" c't'eune rondelle à faire caire eut'maronne. A avoir ch'tiète d'équerre pindant qu'in t'houine d'sus.

'core eune belle galette qu'in do à Klonosphère qu'te peux ringer à côté d'Benighted pour c't'année 2014.

Cha fait deusse cds que Colossus sort...et ch'ti là est bin différent d'l'aut' ! 

 

Bin prope, bin bourrin, l'son ch'est affiné, mais pas ché bons hommes derrière leu instruments.

Cha balance eud'partout.

Ché nin simp' eud suiv' ct'affaire au début, impossib si te comminch' eul métol. 

 

Tu t'sins tout brinbezingue à ct'écoute, t'es toudis balloté aveuc ches deux canteux qui braillent : l'un déburné, l'aut' plus grassouillet qu'un neuche d'lard.

Eun compo = eun pronne dro din t'giffe.

 

Garte tin boulier d'côté, te vas compter combin d'riffs ché 6-2 z'ont joué ! 

Toudis in train d'changer, t'as pas deusse secondes à ti. 

 

Et ces deux secondes que tu n'as pas : tu les regrettes. Elles t'auraient permises de respirer. Pourtant tu dois faire sans : c'est massif, étouffant mais aussi extrêmement bien fait.

Niveau influences on peut donc passer facilement du death, au deathcore en allant jeter une oreille vers The Dillinger escape plan pour le côté foutraque pas patraque ou hardcore chaotique à la Norma Jean des débuts.

Si l'intensité est continue, il n'en est pas de même pour le rythme plutôt bien cassé entre et au sein des morceaux : résultat on ne sait jamais trop à quoi s'attendre. Pire : à peine calmé, on est pris à froid pour une bonne droite. On est d'ailleurs dans un trip classique de mathcore avec ses breaks un peu jazzy, rappelant à chacun que Colossus c'est aussi avec des ex-Shoemaker Levy 9 (nom qui parlera aux fans du genre dans la région à consanguins)

 

Le gros regret s'attache peut-être plus au style qu'à ce disque qui, bien que réussi, bien que puissant, manque cruellement de "chaleur".

Ce genre n'est pas le plus gros dealer d'émotion et l'auditeur se retrouve plus facilement punching-ball qu'autre chose. 

Une distance et une lassitude que l'on peut ressentir au bout de 40 minutes. Là où le groupe a décidé de ne pas être trop con c'est qu'il n'a pas perseveré au-delà. 40 minutes pour une sieste c'est court, mais pour un sprint c'est long...

 

Du coup : branlée + branlée + ... J'ai beau être nul en maths, c'est bien ça : c'est une jolie branlée que l'on se prend avec ce "Lobotocracy" qui s'attache aux détails et qui buke méchin !

photo de Tookie
le 26/03/2014

3 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 26/03/2014 à 12:29:32

Il aurait fallu la faire en totalité en Ch'ti min Biloute ! :)

Tookie

Tookie le 26/03/2014 à 12:30:58

La moitié est déjà assez pénible à lire, et les effets ch'tifisants de l'alcool s'évanouissaient à mesure que j'écrivais...

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 26/03/2014 à 18:54:05

C'est le problème de mouiller la meule en écrivant une chro.

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